Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Turn It
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - octobre 1990)
|
|
Tale Software invite vénérable étranger à se prendre tête sur diabolique casse-tête chinois.
Turn lt, ça ressemble tout à fait au Memory, sauf que c'est exactement le contraire. En effet, vous avez
devant vous un paquet de pièces rectangulaires représentant différents symboles, qu'il faut associer par
paires identiques afin de les retourner. Mais on ne peut retourner que deux pièces ayant un lien géographique
entre elles : soit évidemment deux pièces mitoyennes, soit deux pièces séparées par d'autres pièces déjà
retournées ou encore si le chemin qui les relie ne comprend pas plus de deux angles droits. Ce chemin passe au départ
sur le pourtour de l'écran, puis au milieu quand on arrive à "creuser" un passage à l'intérieur du plateau.
Ce n'est pas facile vu que les pièces se ressemblent pas mal, et qu'il faut franchement calculer pour trouver
les liens entre elles, mais trois aides sont là pour vous dépanner : en cliquant dessus, deux pièces retournables
se montreront. Quelques pièces spéciales arrivent également de temps en temps (un diamant pour du temps en plus,
une autre pièces pour quatre ou six points de bonus...).
Le but du jeu, vous l'avez sans doute compris, est de retourner toutes les pièces du tableau dans le temps défini.
Autant vous dire que vous n'avez pas fini de faire travailler vos neurones.
Les tuiles sont étalées en une seule couche sur un parterre de 8 sur 18, soit 144 pièces maximum
(car certains niveaux comportent moins de tuiles). Autre différence avec Shanghai : les
tableaux sont immuables, et pour en changer, il faut obligatoirement les résoudre dans l'ordre,
dans un temps limité et en trois essais. Tous les dix jeux, on obtient un mot de passe qui permet de
ne pas tout refaire à chaque nouvelle partie.
Tout l'esprit asiatique est contenu dans ce titre. D'abord, les petits graphismes précis font immanquablement
penser aux estampes japonaises, ensuite le jeu en lui-même ne pouvait être conçu que par un esprit diabolique,
donc typiquement chinois :-). Un petit son numérisé se fera entendre lorsqu'une pièce se retournera, et à
part la musique de présentation et de fin de jeu (agréable, soit dit en passant), ce sont les seuls bruitages
que nous entendrons.
En début de jeu, alors que rien ne vous le précise et l'écran, il faudra appuyer sur F8 pour avoir le texte
en allemand, F9 en anglais et enfin F10 pour nous, petits Français. Turn It se joue uniquement à la souris,
et dans chaque niveau (cinquante en tout) vous devrez cliquer sur les deux pièces que vous voudrez sélectionner,
puis double-cliquer sur l'une d'elles pour les retourner. Vous ne pouvez en aucun cas sélectionner deux
mauvaises pièces, la seconde ne s'allumant pas.
Une partie à deux joueurs est une affaire moins calme. Chaque participant essaie de retourner autant de
paires que possible en alternant des périodes de dix secondes. Pour devenir le vainqueur à coup sûr, il
faut d'abord mettre la main sur les paires les plus évidentes.
Le temps imparti pour chaque jeu varie selon la difficulté choisie au départ : facile, normale ou difficile,
et suivant le nombre de dominos à enlever. J'ai remarqué un petit défaut : si vous avez pris le niveau
"difficile", cela ira très bien tant que vous passerez des niveaux déjà résolus, mais dès que vous aborderez
un tableau inconnu, vous serez sûrs de vous planter ! Les meilleurs scores s'enregistrent, avec un bonus
pour le niveau difficile (et un malus pour le facile).
Au fur et à mesure des niveaux, la difficulté sera croissante avec un ordre particulier et respecter pour ne pas
se retrouver coincé en fin de tableau. Turn It ne manquera pas d'intéresser les mordus de réflexion bien qu'il
peut rapidement se montrer lassant.
Nom : Turn It.
Développeurs : SoftTouch.
Éditeur : Kingsoft, Talesoft.
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 210 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Réflexion diabolique.
- Jouable à deux.
- Réalisation correcte pour ce genre de jeu.
Les points faibles :
- La lassitude arrive assez vite.
- Une seule couche.
|
|