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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de TurboPrint Professional 5
(Article écrit par Jac Pourtant et extrait d'Amiga News - février 1997)
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TurboPrint 5, une progression exemplaire
Nous ne louerons jamais assez les gens de IrseeSoft. Quels que soient leurs produits, ils sont
excellents, bien documentés, bien adaptés au marché et attachés à l'Amiga, à un prix
raisonnable pour cette qualité.
Le nouveau parfum "n°5 de chez Irsee" est la conséquence des n°4 et 4.1 , l'aboutissement
"actuel" du meilleur pilote d'imprimantes sur Amiga et on sait déjà que la version suivante
qui arrivera pour le prochain salon sera encore plus riche et plus performante. Bon, assez
d'éloges, détaillons, disséquons ces nouveautés. Car c'est sur les nouveautés que
je vais m'appesantir, ayant déjà il n'y a pas si longtemps testé en détail la version 4.1 dans le
numéro 88 de mars 1996 dans l'article : "Des
pilotes pour votre Stylus Color". Je vous invite à vous y reporter page 28.
Les nouveautés de la version 5
Le "Print Manager" s'est sublimé en "Graphic Publisher". On peut placer un nombre illimité d'images sur la page à imprimer.
Chacune de ces images possède ses propres réglages de luminosité, de couleurs et de cadrage. Chacune de ces images peut être
sauvegardée avec ses préférences (corrections, cadrage, rotation, dimensions). c'est-à-dire que des
fonctions d'édition graphique sont à disposition. On peut constituer des documents de plusieurs pages.
Vos documents d'impression peuvent être également sauvegardés. Le mode "poster" fonctionne de nouveau correctement.
Les bords ainsi que les rapports de profondeurs entre les images sont éditables.
Le système de correction chromatique "TrueMatch" gère dorénavant le système "UCR". Les avantages en sont des couleurs moins lourdes
et un tramage plus fin. De nouveaux pilotes se sont ajoutés à la liste. Beaucoup d'améliorations internes. Signalons-en une qui m'est chère.
Dans la version 4, il était impossible de dépasser 20,3 en largeur de page A4 : plus de limite. L'installation est toujours aussi simple.
La mise à jour n'existe pas, le programme se réinstalle complètement, en tenant compte toutefois de vos réglages préférés,
qu'il faudra tout de même vérifier à cause des nouveautés. On ne peut déplorer qu'une chose, mais qui est facilement
résolue, c'est qu'après avoir demandé quels pilotes vous voulez. L'installateur vous colle tout de même tous les pilotes
dans le répertoire. C'est une tradition chez IrseeSoft...
TrueMatch a été entièrement réécrit afin d'y intégrer le système UCR (Under
Cover Flemoval) qui n'est pas fait pour démasquer les espions, mais une spécialité dans les techniques d'impression
permettant de remplacer les mélanges de jaune, magenta et cyan par du noir -moins cher- dans les gris. Les avantages
en sont un meilleur contraste, de vrais tons de gris, l'économie déjà citée et la rapidité d'impression (voir l'image : la
partie supérieure correspond à 0% UCR, la partie inférieure à 100 %). TurboPrint 4 imprimait toujours du noir au lieu d'un
mélange des trois couleurs primaires, ce qui correspondait à un UCR de 100%. Une impression où aucun point d'encre
noire n'est utilisé correspond à un UCR de 0%. La nouveauté de TurboPrint 5 est un réglage de l'UCR par curseur de 0 à
100%, ce qui permet d'affiner vraiment l'impression pour des travaux spécifiques.
La version 4 n'était pas particulièrement orientée graphique pour la prévisualisation des images sur l'écran. On
peut même dire que le tramage était tellement grossier qu'il avait quelques années de retard. Ceci est réparé. La
visualisation est excellente sur le Workbench dans n'importe quelle définition et profondeur. En outre. la gestion de
CyberGraphX a été intégrée au programme, ce qui fait qu'on peut travailler sur un écran de 24 bits.
La gestion de la mémoire n'a pas été oubliée, et c'est normal pour un logiciel qui gère des quantités monstrueuses
d'octets. Une mémoire virtuelle "maison", c'est-à-dire sans besoin de MMU, économise la mémoire en sauvegardant temporairement
sur disque dur toutes les données qui ne sont pas indispensables au moment donné. Ceci est absolument transparent pour
l'utilisateur, excepté le chemin de la partition utilisée pour ce cache ainsi que la grandeur maximale de celui-ci qui sont
changeables dans le menu.
Les CLImaniaques ne sont pas en reste. Une ribambelle d'arguments permettent de travailler d'un Shell ou d'un
CLI, ou bien encore dans un "batch" (lot). Les autres spécialités sympathiques de la version 4 sont restées, comme toutes
les excellentes fonctions de capture d'écran ou de fenêtres, les fonctions d'impression de poster, la gestion de la qualité
du papier, les différents tramages, l'excellente gestion des contours de caractères en mode texte ou bien le lancement
de TurboPrefs au démarrage de l'ordinateur.
Le Graphic Publisher
C'est un grand confort qui nous est proposé avec cette nouveauté. C'est la première marche vers la PAO puisqu'on
peut composer sa et même ses pages avec des réglages séparés pour chaque image. Non seulement c'est idéal pour
de petites affiches, mais encore pour trouver les réglages idéaux, on peut tester la même image plusieurs fois dans la
même page avec des réglages individuels. C'est plus simple que de le faire en plusieurs fois. Il ne manque dorénavant
que la rotation libre des images et la gestion des textes, mais on ne s'en fait pas, ça viendra sûrement bientôt. Le
fait qu'il n'y ait pratiquement aucun changement dans le programme TurboPrefs montre qu'il est presque parfait.
Donc, pour en revenir au Graphic Publisher, le "menu rapide" "à la PAO" reprend les items les plus utilisés du
menu traditionnel. Si on l'utilise souvent, c'est pratique, sinon, on ne sait pas ce que veulent dire certaines icônes.
Les formats reconnus sont IFF, JPEG, BMP, GIF, PCX, PhotoCD, etc. de 1 à 24 bits en passant par le HAM et le
HAM8. La technique du glisser et déposer est utilisable si on ouvre le Graphic Publisher sur le Workbench.
Le chargement d'images place la nouvelle venue au milieu de la page et on peut la faire glisser, la positionner, la
redimensionner à l'aide de la souris. On peut également ouvrir trois fenêtres différentes d'édition des préférences inhérentes
à chaque image :
1. Position
Les gadgets numériques permettent de positionner l'image, de la redimensionner, de la centrer, de l'étirer sur
toute la largeur de la page, tout cela au dixième de millimètre près. On peut également la tourner d'angles multiples
de 90°. Un gadget permet en outre d'inhiber la proportion largeur-hauteur de l'image.
2. Préférences individuelles
Les corrections sont groupées en deux groupes de curseurs échelonnés de 10 à 190 (moyenne = 100 par défaut). Le
premier groupe de cinq (tous en pas de 10 sauf le premier en pas de 1) influe sur la luminosité, le contraste, la correction
gamma, la couleur et la netteté. Ce dernier évolue d'un flou artistique à une netteté exacerbée (genre "blur" et
"sharpen"). Le second groupe de trois curseurs (en pas de 1) influence le rouge, le vert et le bleu. Deux boutons
complètent cette fenêtre (qui reprend également la position simplifiée de l'image) : un de prévisualisation, ce qui nous fait
du "wysiwyg", et un de remise à zéro de tous les curseurs.
3. Le cadrage de l'image
Voilà qui est génial, on ne doit plus éditer ses images avant de les importer dans le logiciel, on peut déjà régler les
couleurs, avec cette fenêtre, on peut les recadrer à sa guise. Une fenêtre s'ouvre qui reprend l'image sélectionnée
en plus grand. Il suffit de faire glisser les bords à l'aide de la souris, la mise à jour s'effectue en temps réel sur
la page principale, ce qui fait qu'on voit les nouvelles marges sur l'ensemble de l'image dans cette fenêtre d'édition et
le résultat sur la page. Bravo !
Conclusion
Une grande qualité, une bienfaisante simplicité d'utilisation, une reconnaissance d'innombrables imprimantes, des résultats d'impression
d'une qualité remarquable, une qualité wysiwyg depuis que CyberGraphX est géré par le programme. Les quelques petits défauts sont
insignifiants en comparaison des qualités. On souhaiterait avoir tous ces avantages dans nombre de logiciels. On peut regretter l'absence
d'ARexx, mais ce n'est pas absolument indispensable pour ce genre de programme d'autant qu'on peut y accéder par des arguments en CLI.
Annexe : les pilotes de TurboPrint 5
- .24 aiguilles, .9 aiguilles, .Laser, .Tînte-EPSON, .Tinte-HP.
- Canon_BJ, Canon_LBP, Canon_BJC210, Canon_BJC4000, Canon_BJC4100, Canon_BJC4200, Canon_BJC600, Canon_BJC600e, Canon_BJC610, Canon_BJC620, Canon_BJC70,
Canon_BJC800, Canon_PJ1080A.
- Citizen_120D, Citizen_120D+, Citizen_PRINTiva600C, Citizen_Swift24.240, Citizen_Swift9.
- Facit_B3450.
- Brother_24 aiguilles, Brother_9 aiguilles.
- Epson_Stylus, Epson_EX.FX,LX, Epson_LQ.SQ-xx00, Epson_LQ.SQ, Epson_Stylus820+IIs, Epson_StylusColor, Epson_StylusColor500,
Epson_StylusColorII, Epson_StylusColorIIs, Epson_StylusPro(XL).
- Fargo_FotoFun, Fargo_Primera, Fargo_PrimeraPro.
- Fujitsu_DL-1100.
- HP_ColorLaserJet5, HP_DeskJet, HP_DeskJet1200, HP_DeskJet500, HP_DeskJet500C, HP_DeskJet520, HP_DeskJet540C, HP_DeskJet550C,
HP_DeskJet560C, HP_DeskJet600C, HP_DeskJet660C, HP_DeskJet690C, HP_DeskJet850C, HP_DeskJet870C, HP_LaserJetII, HP_LaserJetIII,
HP_LaserJetIV, HP_LaserJetIVI, HP_LaserJetV, HP_PaintJet.PaintJetXL, HP_PaintJet300XL.
- LexmarkjxecJetIIc.
- MannesmannTally_7400-3Col, MannesmannTally_7400-4Col.
- Nec_Pinwriter.
- Okimate20IBM, Okimate20Std, Oki_ML-38x, Oki_ML-39x.
- Panasonic_KX-P1 124, Panasonic_KX-P1540.
- Seikosha_24 aiguilles, Seikosha_9 aiguilles, Seikosha_SL-80AI, Seikosha_SL-80IP.
- Star_9 aiguilles, Star_LC.XB-24, Star_LC-10, Star_SJ 144.
Nom : TurboPrint Professional 5.
Éditeur : Irsee Soft.
Genre : Gestionnaire d'impression.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : 450 FF.
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