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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Turbo Cup à l'essai
(Article écrit par Mathieu Brisou et extrait de Tilt - novembre 1988)
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Ça y est : la saison 1988 de Turbo Cup est terminée. Pilotée par René Metge, la voiture sponsorisée par Loriciels
s'est classée 3e au général. Nous avons été invités à Montlhéry afin d'assister à une course de la Cup :
impressionnant. A la fin de cette dernière, Mathieu Brisou s'est précipité dans la voiture afin
"d'faire un pti'tour", comme il l'a dit plus tard (et en plus, il n'a pas son permis !).
Mais, Laurant Weill de Loriciels l'a intercepté à temps...
Élaboré en collaboration avec René Metge, Turbo Cup de Loriciels se veut être un simulateur de conduite avant tout.
Disponible sur Atari ST (et Amiga), nous avons eu l'idée de le faire tester par un professionnel du volant, afin
d'avoir son avis...
Mathieu Brisou au volant
Pilote professionnel au volant
Vous le savez, Turbo Cup est enfin disponible. Élaboré en collaboration avec René Metge, pilote de la Porsche
Turbo sponsorisée par Loriciels, ce simulateur de conduite automobile se veut le plus réaliste possible.
C'est pourquoi nous n'avons pu résister au plaisir de le faire tester par un pilote professionnel.
Plus connu des amateurs de rallyes que du grand public, Pierre Lartigue est depuis cinq ans spécialiste
des raids marathon. Courant actuellement sur Mitsubishi aux couleurs de Sonauto (importateur de Porsche et de
Mitsubishi), il a notamment participé deux fois au rallye du Maroc, deux fois au rallye du Portugal et quatre
fois au rallye de l'Acropole en Grèce. Bref, c'est un pro du volant !
Faire tester Turbo Cup, dont l'action se passe sur circuit, à un pilote de rallyes peut paraître bizarre.
Mais Pierre Lartigue connaît aussi le bitume... En voyant l'Atari sur lequel tourne Turbo Cup, Pierre Lartigue
est un peu tendu : normal, c'est la première fois qu'il joue à un jeu sur micro et il ne s'en cache pas du
reste.
Premières sensations
Baptême du feu : il prend la manette en main, choisit un circuit et démarre. Pour simplifier le premier tour,
nous avons le mode de vitesse automatique. Très rapidement, Pierre Lartigue nous fait part de ses premières
observations : "l'ambiance est très proche de la réalité. On se croirait presque dans la voiture tant les
détails sont réalistes (ambiance, feux arrières, fumée sortant du pot d'échappement lorsque l'on change de rapport)".
Bref, sa première impression est assez favorable mais pour corser un peu le tout, nous lui proposons de changer
le mode de passage des vitesses : d'automatique, la boîte devient présélective. C'est-à-dire
que l'on peut changer de rapport lorsqu'on le désire mais de manière restrictive. En seconde, par exemple, on
peut passer en première ou en troisième mais pas directement en quatrième. En pleine course, Pierre nous confie
qu'il faut de l'entraînement pour réaliser un bon temps. "Il faut connaître les circuits, ce qui n'est pas
mon cas. Bien sûr, il y a les panneaux mais il faut se concentrer sur le pilotage, comme au volant d'une
véritable voiture, tant il y a de choses à faire. En fait, ici on pilote à l'oreille car on n'a pas le temps
de regarder les instruments (compte-tours, tachymètre). Si on les regarde, on sort de la route...".
Et il renchérit : "J'ai déjà conduit une Porsche Turbo Cup. Avec ce logiciel, on retrouve les réactions de
l'originale. Ce jeu permet d'acquérir des réflexes qui seraient utiles en réel, notamment en matière de tenue en cap.
Il serait presque intéressant pour les écoles".
Plus loin
Le moins que l'on puisse dire est que Pierre Lartigue est impressionné favorablement par Turbo Cup. Mais vous
pensez bien que nous n'allions pas en rester là : aussitôt dit, aussitôt fait, nous connectons deux manettes
au ST et modifions encore le mode de changement des vitesses. Désormais, la manette de droite sert de frein, d'accélérateur et de
volant, la manette de gauche de boîte de vitesses et d'embrayage. "Je trouve ce mode intéressant, dit Pierre Lartigue,
mais les enfants préféreront des modes plus faciles." Cela se comprend, cette méthode de changement de vitesses
nécessite en effet une bonne dose de concentration.
Mais Pierre s'en sort à merveille. "On fait ce qu'on veut de la machine ! Tout à l'heure, je laissais aller la
voiture dans les panneaux mais je viens de découvrir qu'il faut freiner ! En course, j'ai un cale-pied à gauche
(NDLR : sur l'embrayage) mais je n'en ai pas à droite : je suis à fond tout le temps ! Ici il faut faire attention
car lorsque l'on sa trop rapidement, on a du mal à ramener le cap."
On s'active sur Turbo Cup
En fait, son seul reproche concerne les trajectoires des autres voitures qu'il juge peu réalistes. "On sent si la
voiture qui est devant va aller à droite ou à gauche. En course, il y a un bluff de la part de l'adversaire.
Par exemple, on donne un coup de frein violent tout en accélérant à fond. Le concurrent de derrière, voyant
que son adversaire freine, fait pareil. Mais comme l'autre accélère en même temps, il largue rapidement son
suiveur qui est alors trop loin pour profiter de l'effet d'aspiration."
Mise à part cette légère concession certainement destinée à rendre le programme plus accessible au plus grand nombre,
Pierre Lartigue juge donc favorablement Turbo Cup. Il l'avoue : "J'ai tout eu avec Turbo Cup."
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