Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Tornado 3D 2.0 SE
(Article écrit par David Brunet - mars 2000)
|
|
Tornado 3D, conçu par Eyelight, est l'un des seuls modeleurs 3D encore en développement sur Amiga.
Imagine, POV et LightWave ont maintenant un concurrent redoutable.
Préparation et installation
La version de test est la 2.0 SE, il s'agit donc de la version "Special Edition"
de Tornado 3D. Elle est bridée par rapport à la version normale, elle ne dispose pas,
entre autres, du rendu 3D matériel mais son prix est beaucoup plus
abordable : 620 FF (94 euros) contre 2990 FF (455 euros) pour la version normale.
Tornado 3D est présenté sur CD et dans un étui de cassette vidéo. Pour
démarrer, le logiciel aura besoin d'une clé électronique placée sur le port manette de votre
Amiga. Cette protection matérielle est de plus en plus répandue, c'est une bonne
manière de contrer le piratage mais son installation nécessite une grande prudence
car un mauvais branchement de la clé électronique sur votre Amiga pourrait entraîner un court-circuit de
votre port manette voire de dégâts potentiels sur votre carte mère.
Ce logiciel aura également besoin d'un minimum au point de vue configuration : disque
dur, lecteur de CD et AmigaOS 3.0 sont de rigueur mais l'utilisation confortable de Tornado 3D
2.0 SE se fera au prix d'un 68060 avec FPU, d'un PowerPC (pour l'accélération du rendu),
d'une carte graphique et de 64 Mo de mémoire. L'accès à Internet est également
recommandé pour s'inscrire sur la liste de diffusion de Tornado 3D et avoir accès aux
mises à jour.
Interface bien pensée
L'interface de Tornado 3D est très conviviale. La fenêtre centrale montre la
modélisation en cours sous trois angles de vue ainsi que le rendu 3D. De chaque côté de
cette fenêtre se trouve une colonne d'icônes bleutées du plus bel effet : ce sont les
actions telles que couper, déplacer, grouper, déformer, etc. La zone d'icônes au bas de
l'écran propose toutes les fonctions pour les animations (comme dans un magnétoscope).
Les développeurs de Tornado 3D ont tenté de simplifier au maximum l'utilisation de
leur logiciel. Outre la présentation graphique intuitive, on peut noter l'effort de
localisation en plusieurs langues (dont le français), un système de trucs et astuces
automatique (à l'ouverture du logiciel par exemple) ainsi qu'une gestion ordonnée des
touches du clavier : déplacement avec les flèches, changement de vue avec F1, F2, F3
et F4, gestion de l'univers (F5), des images (F6), des matériaux (F7), des animations
(F8), de la lumière (F9) et des rendus (F10), etc.
Le manuel en HTML est également bien fourni et bien expliqué.
La pratique
Tout commence avec la création d'objet. On peut les concevoir nous-mêmes (création de
points puis des lignes pour joindre ces points) ou prendre des formes prédéfinies
comme les sphères, les super-sphères, les cônes, les tubes, les plans, les
pyramides, etc. Toutes ces formes sont paramétrables et déformables à loisirs, on
peut bien entendu les assembler pour qu'elles donnent forme à un objet plus complexe. Tout ce
travail s'effectue en "fil de fer", pour visualiser notre oeuvre, il faudra lancer le
rendu (le rendu temps réel est possible sur la version normale de Tornado 3D grâce à
la gestion des puces 3D de nos cartes graphiques).
Ces objets sont vides et il faut
alors les "habiller" en leur plaquant des textures, en ajoutant des effets
graphiques (tels que le brouillard, l'opacité, l'effet de lueur (glow), diverses
turbulences...), en créant des sources de lumières (en nombre infini et par
différents moyens : projecteur, ombrelle, point...) et éventuellement incorporer des
fonds d'écran. La position de la caméra est importante, l'image ou la scène finale
sera calquée sur la vue de cette caméra. On peut aussi faire des effets de caméra
comme dans un studio de vidéo grâce aux paramètres de distance focale, de mouvement,
de champs de vision, etc.
Des scènes toutes faites sont proposées. Chargez-les et lancez le rendu, vous
découvrirez ainsi toute la puissance de ce logiciel et de la qualité de son rendu. La
création d'animations n'est pas bien difficile et elle permet de réaliser des choses
incroyablement belles en un minimum de temps.
Le nouveau chef de fil en 3D ?
Tornado 3D 2.0 SE est un bon produit pour tous les amateurs et mêmes les
semi-professionnels de la 3D. La version SE comblera les petits budgets (quatre fois moins chère
que la version normale, qui est elle-même bien moins chère que LightWave !) alors
que la version normale s'adresse plus aux professionnels et offre plus d'options
et surtout une gestion des puces 3D afin de permettre le rendu temps
réel possible. La rapidité de Tornado 3D (la version PowerPC 604e/233 MHz est jusqu'à 15 fois plus rapide qu'un simple
68060/50 MHz) en fait un atout majeur sur Amiga par rapport à des modeleurs 68k comme
LightWave ou POV. Les quelques points faibles du logiciel viennent majoritairement
du fait qu'il est relativement instable (cause matérielle : utilisation du PowerPC et du
68k en même temps ; et cause logicielle : plantage avec des outils comme MCP et parfois MagicMenu).
Nom : Tornado 3D 2.0 SE.
Éditeurs : Eyelight.
Genre : Modelisation 3D.
Date : 1999.
Configuration minimale : Amiga ECS, 68020 + FPU, 16 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68060 + FPU, PowerPC, 64 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 620 FF (94 euros) pour la version SE et 2990 FF (455 euros) pour la version normale.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Rapide.
- Complet.
- Interface agréable.
- Peu cher.
Les points faibles :
- Quelques plantages.
- Clé électronique peu pratique.
- Pas de gestion 3D pour cette version "Special Edition".
|
Soutenez le travail de l'auteur
|
|
|