Obligement - L'Amiga au maximum

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En pratique : Conseils sur le titrage
(Article écrit par Jérôme Morin et extrait d'Amiga News - septembre 1991)


L'été est fini, il faut monter vos films vidéo. Un film vidéo non titré c'est comme un plat sans sel. Dans un film vidéo, la place que prennent la musique d'accompagnement, les commentaires et le titrage, est très importante. Le titrage est facile et il y a plusieurs manières de le réaliser sans Amiga, peut-être... mais avec un Amiga c'est mieux.

Sans Amiga

Certains caméscopes offrent des possibilités de titrage par incrustation. Les titreuses incorporées aux caméscopes ne sont pas très commodes pour la composition des textes. Il y a un bouton pour sélectionner le caractère par une pression successive jusqu'à l'obtention de la lettre. Il faut prendre son temps pour composer "Mon Voyage Au Luxembourg", soit presque 250 fois une pression sur un bouton minuscule. Et pour faire une remise à zéro du titre ? Le meilleur moyen consiste à ôter les accus de la caméra pour vider la mémoire ! Ce n'est pas le côté le plus sympathique du caméscope.

Une autre méthode consiste à écrire sur un carton votre titre et à enregistrer ce titre en mémoire. Vous pouvez alors le superposer à votre image vidéo. Vous pouvez obtenir de jolis effets par la coloration de ce titre. Mais cette coloration est limitée à quelques couleurs monochromes. Pour enregistrer "l'image-titre", il faut être dans de très bonnes conditions de contraste. Il faut prévoir à l'avance ses titres, seule la Sony 800 permet de le faire a posteriori.

Il y a aussi les méthodes classiques qui consistent à filmer les plaques de rue, les cartes Michelin, les articles de journaux. A mon point de vue, l'inconvénient majeur de ce type de titrage est qu'il doit être réalisé pendant le tournage. Il faut que chaque titre soit placé au bon endroit. Mais maintenant les amateurs ont des habitudes, c'est souvent l'émotion d'un moment qui provoque le réflexe de filmer... et s'il faut cinq minutes pour faire le titre, la scène à filmer sera quelquefois terminée.

Si l'on aime la vidéo au point de bien vouloir titrer ses films, il vous est indispensable de faire le titrage au moment du montage. Il existe des titreuses connectables directement aux caméscopes ou à la table de mixage/montage, ce n'est pas trop mal, mais c'est frustrant de n'avoir que quelques polices, trois ou quatre hauteurs de lettres, huit couleurs et de pauvres effets. C'est une étape qui se paie quand même assez cher et qui laisse un peu sur sa faim.

Pour information

Il existe chez Panasonic une titreuse connectable à la table de mixage : VW-CG2 une police de caractères en quatre dimensions et un défilement possible. La manipulation sur un clavier grand comme un paquet de cigarettes demande de l'habileté.

Chez Bauer, le clavier est inséré dans un boîtier. A première vue, c'est le même que celui de Panasonic VTG1010. Alors comme on est toujours tenté par les titres vus à la télévision ou au cinéma, on rêve de pouvoir les imiter.

Chez Sony, ils ont donné à la table de montage RME 300, un clavier pour le titrage, huit couleurs pour les lettres, quatre pages de quelques caractères : c'est déjà bon et la surimposition est parfaite, mais ce jouet coûte quand même plus de 5000 FF.

Chez Hama, il existe aussi des modèles intéressants nommés Videoscript 50 et Videoscript 55 mais les limites et le prix sont du même niveau que chez Sony.

Avec l'Amiga

Un A500 et une carte genlock coûtent moins de 5000 FF, ce prix est incroyablement bas pour une performance qui étonnera votre entourage. Et souvent pas plus cher qu'une table de montage du commerce. Et plus vous aimerez l'Amiga, plus vous pourrez le compléter. Alors qu'une table de titrage aura des possibilités restreintes.

Et c'est si facile et si beau, que beaucoup de régies vidéo utilisent l'Amiga pour remplir ce rôle. Souvent dans la version A2000 ou A3000. C'est la machine par excellence pour faire des titres remarquables et remarqués. C'est d'autant mieux qu'il ne faut souvent que quelques instants pour composer le titre et lui donner des effets de qualité. Il faut moins de temps pour faire un titre sur Amiga que directement sur le caméscope.

L'amateur non informaticien avec un A500 et les disquettes autodémarrables n'a qu'à se laisser guider et cliquer sa souris pour faire le miracle. Pour ceux qui veulent utiliser l'A2000 ou l'A3000, comme un ordinateur d'effets et de titrages, je recommande de commencer par apprendre l'Amiga et son organisation avant de vouloir faire des merveilles.

Où et quoi titrer ?

Bien sûr, le début du film, avec la date, le nom de l'auteur, et les personnages que vous allez voir (cette précaution permettra de visionner l'amorce du film pour situer son contenu). Les étiquettes autocollantes sont parfois capricieuses quant à leur adhésivité.

Vous ferez craquer vos spectateurs avec le mot "Fin" bien arrangé. Il vaut quelquefois bien des applaudissements. N'oubliez pas non plus les sous-titrages en fixe, déroulant horizontal ou en clignotement. Le générique à la fin de votre film permet de remercier les gens que vous avez filmés sans autorisation, il vous permet de faire une plaisanterie ou de situer une anecdote, etc.

Dans le septième art, un métier est né : l'infographie. Alors pour compléter vos images n'hésitez pas à inviter aux rêves par de bons titrages.

Quels moyens avez-vous avec un Amiga ? Et son genlock, bien entendu.

Un encodeur PAL pourrait suffire mais un bon encodeur coûte quelquefois le prix du genlock qui intègre cette fonction. Il faut un genlock car refilmer votre écran peut vous suffire mais la qualité ne sera par des meilleures. Seul un genlock de bonne qualité vous donnera satisfaction.

Les logiciels pour titrer existent en plusieurs catégories

Photon Paint, Digi-Paint, Photolab. Deluxe Paint, etc. tous les logiciels de dessins avec la fonction "Texte". Ma préférence va à Deluxe Paint III grâce aux animations qu'il procure. Vous pouvez jouer avec votre titre dans les trois dimensions. Attention toutefois à la couleur du fond d'écran, si vous voulez dérouler votre titre en superposition de votre image vidéo.

Un effet agréable

Vous mettez en superposition le film vidéo et l'image Amiga. Au début, votre écran est d'une couleur unie, différente de la couleur zéro, c'est-à-dire opaque à l'image vidéo. Vous faites votre titre comme une brosse et après avoir enregistré ce dernier, vous déplacez votre souris comme pour nettoyer votre écran, le titre laisse apparaître l'image vidéo au fur et à mesure que vous "frottez".

Je laisse à chacun le soin de faire éclater sa créativité avec les logiciels de dessins, car le titrage possède quelques logiciels créés pour cela.

Les titreurs

Quel est le plus beau ? TV*Text, TV*Show, VideoTitler, Video Generic Master, Pro Titler, Broadcast Titler, etc. la liste est encore plus longue. Pour ma part, je ne cherche que les logiciels de titrage qui utilisent à la fois les polices de l'Amiga et les Superfonts comme les Colorsfonts.

Je classe les logiciels cités en deux parties : d'abord TV*Text, TV*Show, VideoTitler, VGM, et puis dans une autre série : Pro Video et Broadcast Titler. Les plus simples à utiliser sont VGM et Pro Titler, même le guide de manipulation est superflu. Le plus difficile à utiliser est TV*Text et TV*Show, surtout qu'il faut sortir de l'éditeur pour voir le résultat que l'on a fait avec TV*Show. Quand on a de la patience, les résultats et les effets sont nombreux, mais il n'y a aucun dessin aux normes habituelles.

VideoTitler est surprenant :
  • Quand on a appris des manipulations originales.
  • Quand on accepte un nombre de polices limitées.
  • Quand on accepte des enchaînements tordus...
...on constate que les effets obtenus sont très professionnels et que votre effort est récompensé.

Pro Titler est certainement un titreur qui se place en haut de gamme, je le mets en concurrence avec Broadcast Titler. Ces deux titreurs étant loin devant les autres. J'ai un penchant pour Pro Titler parce qu'il est "français" et que je suis chauvin mais Broadcast Titler m'a émerveillé aussi.

Ces deux titreurs acceptent des polices multiples et elles sont mélangeables dans une même page. Les deux ont une lecture simultanée pour essai global ou partiel. Les deux acceptent des "brosses" pour illustrer les titres. Ils acceptent les jolies Colorfonts et acceptent les polices que vous avez pu faire avec Calligrapher. Enfin, les deux ont un éditeur très facile à utiliser et les formes des lettres s'effectuent ligne par ligne. Le Pro Titler de Kimatek est bien agréable à ce niveau. Les lettres peuvent être détourées, peuvent comporter une ombre ou encore apparaître en trois dimensions. Le corps de la lettre peut être d'une couleur et l'ombrage d'une autre. Vous pouvez caler les mots à gauche, droite ou au centre dans le même masque.

Pro Titler et Broadcast Titler sont réglables avec un code temporel. Mais me direz-vous lequel choisir, puisque les deux semblent identiques ? Mon choix va malgré mon penchant pour les logiciels français, à Broadcast Titler, et ce, pour plusieurs motifs : il est possible de mettre une image où c'est le plus agréable en fonction du titre, et le déplacement s'effectue aisément. Ensuite, la rapidité d'exécution des fonctions, des recherches ou des lectures, est plus facile de chercher dans une liste où tout est affiché que dans une liste déroulante. Les astuces multiples pour simplifier les manipulations successives sont géniales. Malgré son prix élevé, Broadcast Titler est destiné aux professionnels non informaticiens. Il autorise même des montages d'images numérisées avec des effets multiples.

Le choix des polices et des couleurs

Ne pas oublier que vous ne faites pas un titre pour démontrer les capacités de votre Amiga, mais pour donner de la valeur à votre production vidéo. Vous n'avez pas à démontrer que vous avez beaucoup de polices à votre disposition. Donc le nombre de polices doit être limité, bien souvent une seule police avec différentes dimensions doit suffire.

Le type de la police dépend du sujet traité dans le film, l'évocation d'une histoire de famille ancienne réclame la police "Artdeco", les sports d'hiver vont avec la police "Ice", un montage avec des images modernes vont avec "Digital", les titres précieux avec les "Karafonts" seront réservés aux fêtes avec des effets dignes de ces polices.

Les Karafonts animées sont éblouissantes. Les défilements sous forme de défilements (de bas en haut de l'écran) doivent être bien mesurés. La bonne cadence étant celle qui consiste à faire lire le titrage à une tierce personne. Le défilement comme certaines fins de film à la télé est frustrant si on a à peine le temps de lire. La vitesse des défilements verticaux ou horizontaux est contrôlable. Le défilement horizontal permet de faire des sous-titrages sympathiques.

Il y a une mine parmi les disquettes du domaine public

Dans les disquettes PDS 606 ou 605 par exemple. Hélas, elles sont rarement accentuées et un passage par Calligraphie est obligé. La couleur des lettres joue un rôle important. Le noir est insupportable, le blanc est trop lumineux, le rouge bave de façon désagréable... par contre le bleu ciel est doux et passe très bien. Les lettres d'or des Karafonts ressortent bien sur du bleu roi.

Surimpression

Attention si vous cherchez à faire de la surimpression, tenez compte du fait qu'il est impossible de le faire par un arrêt sur l'image avec du matériel amateur. Ne pas faire de surimposition avec des scènes trop animées, il ne faut pas générer une impression de double action, la scène en "background" (arrière-plan) et le titre animé en "foreground" (premier plan). Souvent le meilleur résultat est obtenu en faisant une séquence séparée de votre film, et ce, sans superposition. Avec une seule police de caractères, trois tailles et au maximum deux couleurs. Quand vous aurez réussi ces premiers titres pas trop sophistiqués, vous trouverez des formules pour épater les spectateurs avec vos titres.

A votre Amiga, à vos logiciels et à vos montages

C'est la fin de l'article. Ah ! J'oubliais que la fin fait partie du titrage indispensable et si en début de film vous êtes resté modeste dans les possibilités graphiques de votre génie... c'est à la fin qu'il faut donner la mesure de vos prouesses et de vos idées de création, cela prolongera votre film vidéo sur des compliments bien agréables au sujet du titrage et des trucages que vous aurez incorporé au film.


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