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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Thunder Boy
(Article écrit par Robert Franchi et extrait de Génération 4 - juillet 1988)
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Le jeu de plates-formes Wonderboy n'existe pas sur Amiga. Peu importe, l'éditeur allemand Rainbow
a décidé d'en publié un... au goût décevant.
Présentation
Jane et Julian vivaient le parfait bonheur, jusqu'au jour où un terrible dragon vint terroriser
la vallée et enleva la jeune fille. Aussitôt prévenu, Julian vole à la recherche de sa bien-aimée.
La route est dangereuse jusqu'à l'antre du monstre, parsemée d'embûches et d'animaux mortels. Pour se
nourrir, Julian cueille les fruits qu'il trouve sur son passage. Ses forces déclinent très vite
s'il ne mange pas.
En chemin, il pourra trouver un oeuf géant contenant une hache. Celle-ci lui sera bien utile pour se
défendre.
L'avis de Robert Franchi
Autant vous dire que j'ai été très déçu par cette pâle copie de Wonderboy. Après avoir joué sur
borne d'arcade et sur la console Sega avec l'original, ce Thunder Boy m'a paru très pauvre.
Le personnage n'est pas mignon, la musique a perdu son entrain, et l'on se crispe sur la manette
pour sauter les obstacles au millimètre près.
Bref, tout le contraire de ce qui fait le charme de Wonderboy où tout coule de source, sans heurts,
avec un héros qui court et saute comme un cabri. D'autre part, pourquoi n'y a-t-il pas une option
"continu" comme sur Sega ? Ou un mot de passe qui aurait permis de ne pas revenir sur les tableaux
déjà finis ? Car quand on connaît la difficulté du jeu, on a peu de chance d'arriver au bout des
20 niveaux.
L'avis de Betty Franchi
Si au cours du premier tableau, on pouvait avoir quelques doutes quant à l'inspiration du programmeur,
on n'en a plus du tout en arrivant au deuxième. Thunder Boy est une copie conforme de Wonderboy, le
célèbre jeu d'arcade déjà adapté sur plusieurs micro-ordinateurs et consoles.
Faut-il conclure que Thunder Boy est vraiment un incontournable ? Pas du tout ! Le programmeur
n'a pas daigné s'appliquer à la réalisation, alors que pourtant il n'avait pas eu à se fatiguer
pour l'idée. Le graphisme est tout juste correct, loin des possibilités de l'Amiga, les quelques
notes de musique répétées sans cesse deviennent vite énervantes et le jeu s'avère difficile.
Enfin, l'idée reste, et comme Thunderboy n'a pas beaucoup de concurrents dans le genre sur notre
belle machine, on doit le prendre comme il est.
Nom : Thunder Boy.
Développeurs : Robin Wünderlich et Hans-Jürgen Grahl.
Éditeurs : Rainbow Arts, DigiTek.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 4/10.
Les points forts :
- Un clone de Wonderboy sur Amiga.
Les points faibles :
- Pâle copie de l'original.
- La réalisation décevante.
- Musique vite énervante.
- Le personnage est peu maniable.
- Pas de mot de passe et de "continu".
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