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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Killing Game Show
(Article écrit par François-Xavier Dahan et extrait d'EmuNova - mai 2004)
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La sortie d'un nouveau jeu Psygnosis sur Amiga était souvent très attendue, tant les hits signés de la patte de
l'éditeur à la chouette sont nombreux. C'était naturellement le cas de Killing Game Show, dont les captures d'écran
de la préversion ne manquaient pas d'appâter STistes et amigaïstes.
L'histoire
L'action se situe dans le futur, et vous êtes "l'heureux" élu destiné à participer au jeu télévisé à la mode. Un
jeu très spécial puisque le premier (et unique) prix est... votre vie ! Protégé par votre armure et armé de votre laser,
c'est une course contre la montre époustouflante qui débute avec chaque niveau avec un seul objectif : sortir du niveau,
de préférence sur vos deux pieds plutôt que dans une caisse en bois...
Plates-formes et labyrinthes
The Killing Game Show est un jeu de plates-formes très orienté vers le jeu de tir et l'exploration. Les vagues d'ennemis
sont très nombreuses et souvent difficiles à atteindre à cause de leurs mouvements très rapides et assez imprévisibles.
Autant le dire, on perdra vite de la vie parce que leur contact fait très mal. De fait, le joueur aura tout intérêt à
acquérir la dextérité nécessaire à la destruction de toute une escouade d'ennemis, ce qui permet d'obtenir un maigre
bonus de vie, et j'insiste sur le mot maigre. ;)
Ajoutez à cela quelques pièges bien vicelards comme ces mines sur
lesquelles il faudra éviter de marcher et qui vous font rebondir... bien souvent sur une autre mine placée
juste derrière... La réaction en chaîne est particulièrement nuisible pour votre matricule !
Les niveaux sont de vrais labyrinthes de plates-formes, qui deviennent rapidement assez complexes. Débutant toujours
en bas du tableau, il faudra grimper jusqu'à la sortie. Parfois, la seule façon de progresser sera l'ascension le
long d'un mur, votre personnage disposant la capacité de grimper le long de ceux-ci. Évidemment tout serait simple
s'il ne fallait pas retrouver des clefs permettant de désactiver des champs d'énergie bloquant le passage.
Mais ce qui fait la spécificité et la plus grosse difficulté du jeu vient du fait que vous ne pouvez pas vous
permettre de prendre votre temps. En effet, le bas du niveau est rempli d'un liquide corrosif, qui se met à monter
progressivement cinq secondes après le début. Tout contact avec ce liquide est immédiatement mortel et son niveau
monte vite. Hors de question de traîner, une simple erreur dans votre itinéraire ou un saut raté vous faisant
souvent perdre suffisamment de temps pour ne pas pouvoir vous mettre à l'abri. Du coup la pression est incessante,
et trouver les clefs doit se faire rapidement.
Heureusement, des stalagmites, une fois détruits, permettent de récupérer des bonus. Ainsi on a accès à des armes
variées (triple tir, rayon super large...) avec une quantité limitée de munitions ou à des bonus permettant de
récupérer la moitié de sa vie ou d'arrêter pendant quelques secondes la montée du liquide. Les clefs permettant
de débloquer le passage sont également contenues dans celles-ci.
Très difficile
Ces bonus n'empêchent pas The Killing Game Show d'être un jeu extrêmement difficile... Les concepteurs ont laissé les
crédits infinis et croyez moi, vous allez en utiliser ! En fait, la clef du succès réside en l'apprentissage des
niveaux, autant au niveau du chemin à parcourir que du placement et de la trajectoire des ennemis. Tout n'est
plus question que d'habileté et de rapidité. Une bonne idée, la présence d'un mode pour revoir ce qu'on a fait
avant de mourir. Cela permet de mieux se rendre compte où on s'est trompé et de mieux apprendre le niveau. Une option
qui sera plus qu'utile dans les niveaux avancés !
La technique
Graphismes : les graphismes sont comme d'habitude avec Psygnosis une franche réussite. Une teinte de bleu métal
est largement dominante et est la marque d'identité du jeu. Les sprites, quoique relativement petits sont bien dessinés
et les décors ont beaucoup de détails. Ce n'est certes pas le plus beau jeu de la boîte mais c'est très joli.
Animation : très fluide et très rapide, on ne constate pas de ralentissements. Le défilement multidirectionnel
est parfaitement fluide.
Sons : malgré l'absence totale de bruitages, on a droit à une superbe musique tout à fait dans l'ambiance du jeu.
Jouabilité : les commandes, d'une grande simplicité, répondent parfaitement, ce qui est plus que bienvenu quand on
voit la difficulté du jeu. Les niveaux, très complexes sont également nombreux, ce qui lui donne une grande durée de vie.
Au final The Killing Game Show aurait pu être un jeu exceptionnel. Aurait pu, s'il n'était pas si dur. On meurt
énormément de fois et on passe souvent deux ou trois crédits pour passer un simple niveau, ce qui sera frustrant pour bien
des joueurs, malgré les "continues" infinis. Par contre, si on passe outre cela, c'est un jeu qui devrait plaire aux
joueurs d'un bon niveau car il représente un vrai défi. Les débutants seront selon toute vraisemblance rebutés
dès le départ.
Nom : The Killing Game Show.
Développeurs : Raising Hell.
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu de tir/plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
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