Obligement - L'Amiga au maximum

Jeudi 25 avril 2024 - 00:43  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Test de TextImage
(Article écrit par Alain Piednoël et extrait d'Amiga News - janvier 1995)


FFD propose depuis quelques mois TextImage AGA, un surprenant programme de dessin 2D, accompagné d'utilitaires d'affichage. Jean-Pierre Pieton, qui est l'auteur de TextImage, n'en est pas à ses premières armes. Une version moins performante de ce programme a déjà vu le jour sur les Amiga non-AGA il y a quelques années : Screen Painter.

Tirez l'icône "TextImage" vers votre partition "Work:" par exemple, et vous pourrez immédiatement travailler à partir du disque dur si vous le désirez. Les 2 Mo de mémoire d'un Amiga 1200 standard sont suffisants, même si le manuel utilisateur (environ 80 pages de prose passionnante, à lui seul, il vaut le détour) recommande que vous disposiez d'un peu de mémoire Fast. Double-clic, le premier visage que le programme offre est un sélectionneur d'écrans. Tous les écrans AGA à l'exclusion du mode Super-Hires sont disponibles, leur taille pouvant aller jusqu'aux limites du suraffichage texte. Jusqu'ici donc, vous arpentez un territoire connu. Au-delà, l'écran choisi étant installé, vous vous sentirez vite en terre étrangère, et il vous faudra faire table rase des habitudes acquises auprès d'autres "painters", et reposer la question : l'art du logiciel graphique 2D sur Amiga peut-il se satisfaire d'un seul modèle ?

TextImage

TextImage : Peindre

Trente-neuf menus, trente-trois sous-menus, le tout regroupé sous trois rubriques : "Variables", "Fonctions", "Drapeaux". Les menus et sous-menus Variables permettent d'établir et de modifier diverses données nourrissant les Fonctions. Parmi ces dernières, une fonction "Acteurs" installe une fenêtre mobile contenant 12 pages de 10 commandes chacune (quelques-unes sont NOOP, c'est-à-dire réservées à de futures extensions). Ces commandes qui concentrent l'essentiel des outils de dessin peuvent apparaître en texte ou en image, toutes disposant d'alias clavier très mnémotechniques. Cette fenêtre, comme la fenêtre "Loupe", comme aussi celle de la "Palette", peut être déplacée, rétractée, ou laissée ouverte à volonté. Les sélections de menus et les commandes clavier peuvent partir aussi bien de ce poste "Acteurs" ou de la "Loupe" que de la fenêtre de "Dessin". Tout cela sera rythmé par des "bip" et "bop" sonores baillonnables en activant le "Drapeau"... Silence.

Le 3e menu (les "Drapeaux") propose en effet toute une colonne de commutateurs. L'activation des principaux commutateurs suscite l'apparition de figurines-témoin même si vous êtes en suraffichage. Toute volupté a pourtant ses limites : j'ai testé un suraffichage de 720 pixels par ligne, et là... certains de ces sprites sont restés en touche.

Vous sautez d'une de ces fenêtres à une autre en cliquant. Si la barre d'écran est visible (car vous pouvez aussi l'occulter), le nom de la fenêtre voire de la fonction active y est affiché. La "Palette" de poche se paye même le luxe, dès que vous y sélectionnez une couleur, de réactiver le poste d'origine, "Loupe", "Dessin" ou "Acteurs". Bref, on vous ramène à la maison en taxi !

Avec un environnement aussi riche et modulable, ne risque-t-on pas de s'y perdre ? Peindre multiplie, à cet égard, les repères. Outre les messages et injonctions apparaissant sur la barre d'écran, outre les sprites affichés en bas de ce dernier, le programme ne cesse de métamorphoser le pointeur de la souris, profitant des grandes largeurs permises par le jeu de composants AGA.

Cependant, tout ne fait que commencer... Au fur et à mesure de vos explorations, d'autres fenêtres s'ouvriront, vous proposant non seulement des gadgets GadTools, mais aussi les couleurs papillonnantes des classiques gadgets Intuition. Et on se dit que d'autres programmes, et c'est dommage, se résignent trop facilement à une grisaille "normalisée".

Avez-vous jamais vu une palette de 256 couleurs ? Non pas une en forme de grille confuse, mais une vraie, une qui brille comme un étui à cigarettes. Avez-vous noté que certains programmes ne permettent pas vraiment de sélectionner les 256 niveaux allouables au rouge, au vert et au bleu ? Celle de Peindre est un modèle du genre. Difficile de condenser les découvertes faites au détour de telle ou telle fonction. Impossible pourtant de ne pas retenir qu'il y a :
  • Des acteurs pour créer des lignes/plans/boîtes en perspective.
  • Des polygones réguliers ayant jusqu'à 50 côtés.
  • Des polyobjets (courbes, droites, surfaces) pouvant aussi compter jusqu'à 50 points de contrôle.
  • Des clips (brosses, si vous préférez) sur lesquels vous pouvez masquer n'importe quelles couleurs. Le programme peut en reconnaître 15 !
  • Des opérateurs sur zone (copie, agrandissement, inversion, etc.) très rapides et qui déjouent, sans se troubler, les difficultés pouvant naître d'un chevauchement de zones.
  • D'autres jouant du Blitter comme Rostropovitch joue du violoncelle : voyez "Neocolor" qui repeint les couleurs de votre dessin en un clin d'oeil.
Mais :
  • Une sortie IFF 24 bits est bien incluse dans Peindre, mais aucun des visualiseurs fournis ne peut vraiment afficher les fichiers résultants. On reste limité à 8 plans de bits !
  • Les programmes fournis ne fonctionnent pas du tout sur les Amiga non-AGA !
  • Bien sûr, il suffit d'appuyer sur "H" ou "Help" pour obtenir immédiatement une aide en ligne de 80 000 octets. Mais ce document n'est pas au format AmigaGuide !
  • Peindre mémorise constamment les cinq derniers points (coordonnées x,y) sur lesquels les actions se sont appuyées, soit ! Mais le novice ne risque-t-il pas de suer sang et eau pour apprivoiser ces cinq petites bêtes ? Et elles n'arrêtent pas de s'empiler en plus, c'est du propre !
  • Beaucoup d'acteurs sont dépendants de "Variables" et/ou de "Drapeaux". Cette modularité, facteur de puissance en dépit de la compacité du programme, n'est-elle pas à double tranchant ? Elle oblige l'utilisateur à bien assimiler toutes ces interdépendances. En conclusion, allez à Peindre, mais allez-y avec passion !
Voir et Scruter

L'auteur prétend que les afficheurs fournis Voir et Scruter (lequel est aussi un "scruteur" de répertoire et un sélectionneur aux défilements à couper le souffle) sont parmi les plus rapides du moment. Difficile de démentir, mais la palme n'est-elle pas plutôt pour le DICE C qui démontre ici de manière éclatante l'excellence de ses effets ?

Voir est aussi un étonnant dérouleur de diaporama. Les options à la mode Unix (-br -md24 etc.) risquent toutefois de fâcher ceux qui sont déjà brouillés avec leur clavier. Scruter leur fera meilleure figure, puisqu'il installe un écran peuplé de gadgets, dispose d'une aide embarquée, et ne fatigue que l'index de la main droite. Enfin, de frais ombrages !

Versions testées : Peindre 3.14 (env. 256 000 octets), Voir 2.47 (env. 18 800 octets), Scruter 1.46 (env. 33 000 octets) Un dernier utilitaire, Voir24, permet l'affichage des ILBM 24 bits, mais seulement par tranches de 8 bits (une image rouge, une bleue et une verte).

Nom : TextImage.
Développeur : Jean-Pierre Pieton.
Distributeur : France Festival Distribution.
Genre : logiciel(s) de dessin.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 400 FF.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]