Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de TextImage
(Article écrit par Alain Piednoël et extrait d'Amiga News - janvier 1995)
|
|
FFD propose depuis quelques mois TextImage AGA, un surprenant programme de dessin 2D,
accompagné d'utilitaires d'affichage. Jean-Pierre Pieton, qui est l'auteur de TextImage, n'en
est pas à ses premières armes. Une version moins performante de ce programme a déjà vu le
jour sur les Amiga non-AGA il y a quelques années : Screen Painter.
Tirez l'icône "TextImage" vers votre partition "Work:" par exemple, et vous pourrez
immédiatement travailler à partir du disque dur si vous le désirez. Les 2 Mo de mémoire d'un
Amiga 1200 standard sont suffisants, même si le manuel utilisateur (environ 80 pages de prose
passionnante, à lui seul, il vaut le détour) recommande que vous disposiez d'un peu de mémoire Fast.
Double-clic, le premier visage que le programme offre est un sélectionneur d'écrans. Tous
les écrans AGA à l'exclusion du mode Super-Hires sont disponibles, leur taille pouvant aller
jusqu'aux limites du suraffichage texte. Jusqu'ici donc, vous arpentez un territoire connu.
Au-delà, l'écran choisi étant installé, vous vous sentirez vite en terre étrangère, et il
vous faudra faire table rase des habitudes acquises auprès d'autres "painters", et reposer la
question : l'art du logiciel graphique 2D sur Amiga peut-il se satisfaire d'un seul modèle ?
TextImage : Peindre
Trente-neuf menus, trente-trois sous-menus, le tout regroupé sous trois rubriques : "Variables", "Fonctions",
"Drapeaux". Les menus et sous-menus Variables permettent d'établir et de modifier diverses
données nourrissant les Fonctions. Parmi ces dernières, une fonction "Acteurs" installe une
fenêtre mobile contenant 12 pages de 10 commandes chacune (quelques-unes sont NOOP, c'est-à-dire
réservées à de futures extensions). Ces commandes qui concentrent l'essentiel des outils
de dessin peuvent apparaître en texte ou en image, toutes disposant d'alias clavier très
mnémotechniques. Cette fenêtre, comme la fenêtre "Loupe", comme aussi celle de la "Palette", peut
être déplacée, rétractée, ou laissée ouverte à volonté. Les sélections de menus et les
commandes clavier peuvent partir aussi bien de ce poste "Acteurs" ou de la "Loupe" que de la
fenêtre de "Dessin". Tout cela sera rythmé par des "bip" et "bop" sonores baillonnables en activant
le "Drapeau"... Silence.
Le 3e menu (les "Drapeaux") propose en effet toute une colonne de commutateurs.
L'activation des principaux commutateurs suscite l'apparition de figurines-témoin même si
vous êtes en suraffichage. Toute volupté a pourtant ses limites : j'ai testé un suraffichage
de 720 pixels par ligne, et là... certains de ces sprites sont restés en touche.
Vous sautez d'une de ces fenêtres à une autre en cliquant. Si la barre d'écran est visible
(car vous pouvez aussi l'occulter), le nom de la fenêtre voire de la fonction active y est
affiché. La "Palette" de poche se paye même le luxe, dès que vous y sélectionnez une couleur,
de réactiver le poste d'origine, "Loupe", "Dessin" ou "Acteurs". Bref, on vous ramène à la maison
en taxi !
Avec un environnement aussi riche et modulable, ne risque-t-on pas de s'y perdre ? Peindre
multiplie, à cet égard, les repères. Outre les messages et injonctions apparaissant sur la
barre d'écran, outre les sprites affichés en bas de ce dernier, le programme ne cesse de
métamorphoser le pointeur de la souris, profitant des grandes largeurs permises par le
jeu de composants AGA.
Cependant, tout ne fait que commencer... Au fur et à mesure de vos explorations, d'autres
fenêtres s'ouvriront, vous proposant non seulement des gadgets GadTools, mais aussi les
couleurs papillonnantes des classiques gadgets Intuition. Et on se dit que d'autres
programmes, et c'est dommage, se résignent trop facilement à une grisaille "normalisée".
Avez-vous jamais vu une palette de 256 couleurs ? Non pas une en forme de grille confuse,
mais une vraie, une qui brille comme un étui à cigarettes. Avez-vous noté que certains
programmes ne permettent pas vraiment de sélectionner les 256 niveaux allouables au rouge, au
vert et au bleu ? Celle de Peindre est un modèle du genre. Difficile de condenser les
découvertes faites au détour de telle ou telle fonction. Impossible pourtant de ne pas
retenir qu'il y a :
- Des acteurs pour créer des lignes/plans/boîtes en perspective.
- Des polygones réguliers ayant jusqu'à 50 côtés.
- Des polyobjets (courbes, droites, surfaces) pouvant aussi compter jusqu'à 50 points de contrôle.
- Des clips (brosses, si vous préférez) sur lesquels vous pouvez masquer n'importe quelles couleurs. Le programme peut en
reconnaître 15 !
- Des opérateurs sur zone (copie, agrandissement, inversion, etc.) très rapides et qui déjouent, sans se troubler,
les difficultés pouvant naître d'un chevauchement de zones.
- D'autres jouant du Blitter comme Rostropovitch joue du violoncelle : voyez "Neocolor" qui repeint les couleurs de
votre dessin en un clin d'oeil.
Mais :
- Une sortie IFF 24 bits est bien incluse dans Peindre, mais aucun des visualiseurs fournis ne peut vraiment afficher
les fichiers résultants. On reste limité à 8 plans de bits !
- Les programmes fournis ne fonctionnent pas du tout sur les Amiga non-AGA !
- Bien sûr, il suffit d'appuyer sur "H" ou "Help" pour obtenir immédiatement une aide en ligne de 80 000 octets. Mais
ce document n'est pas au format AmigaGuide !
- Peindre mémorise constamment les cinq derniers points (coordonnées x,y) sur lesquels les actions se sont
appuyées, soit ! Mais le novice ne risque-t-il pas de suer sang et eau pour apprivoiser ces
cinq petites bêtes ? Et elles n'arrêtent pas de s'empiler en plus, c'est du propre !
- Beaucoup d'acteurs sont dépendants de "Variables" et/ou de "Drapeaux". Cette modularité, facteur
de puissance en dépit de la compacité du programme, n'est-elle pas à double tranchant ? Elle
oblige l'utilisateur à bien assimiler toutes ces interdépendances. En conclusion, allez à
Peindre, mais allez-y avec passion !
Voir et Scruter
L'auteur prétend que les afficheurs fournis Voir et Scruter (lequel est aussi un "scruteur" de répertoire et
un sélectionneur aux défilements à couper le souffle) sont parmi les plus rapides du moment. Difficile de démentir,
mais la palme n'est-elle pas plutôt pour le DICE C qui démontre ici de manière éclatante l'excellence de ses effets ?
Voir est aussi un étonnant dérouleur de diaporama. Les options à la mode Unix (-br -md24
etc.) risquent toutefois de fâcher ceux qui sont déjà brouillés avec leur clavier. Scruter
leur fera meilleure figure, puisqu'il installe un écran peuplé de gadgets, dispose d'une aide
embarquée, et ne fatigue que l'index de la main droite. Enfin, de frais ombrages !
Versions testées : Peindre 3.14 (env. 256 000 octets), Voir 2.47 (env. 18 800 octets),
Scruter 1.46 (env. 33 000 octets) Un dernier utilitaire, Voir24, permet l'affichage des ILBM
24 bits, mais seulement par tranches de 8 bits (une image rouge, une bleue et une verte).
Nom : TextImage.
Développeur : Jean-Pierre Pieton.
Distributeur : France Festival Distribution.
Genre : logiciel(s) de dessin.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 400 FF.
|
|