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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Teenage Queen
(Article écrit par Antekrist et extrait d'EmuNova - septembre 2008)
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J'ai jamais été branché jeux de cartes, encore moins poker, et ce principalement parce que j'ai jamais vraiment été bon
pour mentir. Néanmoins, le coup du strip-poker, j'ai toujours adoré. La variante où on boit un verre de vodka à chaque
défaite aussi, mais en l'occurrence c'est le premier qui nous intéresse ici.
Règles de base
Je n'ai jamais été un bon professeur de poker, mais je vais essayer de vous résumer la situation :
le poker est donc un jeu de cartes où le but est de faire des combinaisons. Il se joue généralement à plusieurs autour d'une
table, chacun misant des jetons représentant le plus souvent de l'argent. Il y a un donneur, et on tourne dans le sens des
aiguilles d'une montre à partir de lui.
Après, il y a tellement de variations possibles qu'il est difficile d'expliquer plus. Selon les cas, vous pouvez jouer avec
toutes vos cartes en main, ou bien une partie visible de tous et donc commune à tous (c'est ce que l'on voit lors des tournois).
Suivant l'humeur c'est celui qui a la main la plus forte, ou la plus faible, voire une moitié du pot chacune, qui l'emporte.
Mais pour remporter quelque chose, encore faut-il mettre quelque chose. Aussi chaque joueur doit-il miser. Là encore plusieurs
possibilités : selon le cas, la mise peut vous autoriser à parler en dernier, ce qui a son avantage.
Bref, on peut renchérir sur ces mises, bluffer, se coucher (abandonner la partie), faire tout ce qu'on veut mais à la fin, on
compare les jeux de chacun et, selon ce qui a été décidé au début, y'en a un qui remporte le pot (le pognon au milieu de la
table).
Mais qui c'est qui gagne ?
Oui mais comment savoir kiki a la plus forte ou la plus faible main ? Eh bien l'ordre des cartes, quelle que soit la variante,
est toujours, du plus petit au plus grand : deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, valet, dame, roi, as. Ce,
quelle que soit la couleur.
Après, les combinaisons par ordre décroissant sont :
- La quinte flush, suite de cinq cartes d'une même couleur.
- Le carré, quatre cartes de même valeur (quatre rois, quatre huit, etc.) et une qui sert à rien.
- Le full, trois cartes identiques et deux identiques (genre trois dames et deux cinq).
- La couleur, cinq cartes de même couleur mais qui ne se suivent pas.
- La quinte, cinq cartes qui se suivent mais pas de la même couleur.
- Le brelan, trois cartes identiques et deux autres qui servent à rien.
- La double paire, deux fois deux cartes identiques et une qui sert à rien.
- La paire, deux cartes identiques et trois qui servent à rien.
- Et la main vide, si on a rien de tout ça.
En cas d'égalité ("J'ai un brelan !" - "Moi aussi !"), celui qui l'emporte est celui qui a la main la plus forte (ou la plus faible,
encore une fois si vous jouez à une variante "low"). Oui mais t'es con ? Je te dis qu'il y a égalité. Eh bien non, un brelan
de rois et plus fort qu'un brelan de valets par exemple, et ne me dites pas que vous avez deux brelans identiques, il n'y a
que quatre couleurs ! Pour les quintes, les couleurs ou les mains vides, même principe : en cas d'égalité on détermine le
vainqueur selon la carte la plus forte de la suite. Par exemple, une suite dix, valet, dame, roi, as (dite quinte flush
impériale) est meilleure qu'une suite neuf, dix, valet, dame, roi (dite quinte flush royale), qui est elle-même meilleure
qu'une suite cinq, six, sept, huit, neuf (dite quinte flush au neuf).
Le poker pour les nuls
Vous n'avez rien compris hein ? Eh bien soyez rassurés, vous n'en aurez pas besoin pour jouer à Teenage Queen, puisque les
règles y sont énormément simplifiées. Ainsi vous ne jouez qu'à deux, face à une jolie créature qui se dévêtira à chaque fois
que vous la plumerez (elle se recave souvent, c'est-à-dire qu'elle demande une "rallonge" à la banque). Vous ne pouvez miser
que jusqu'à vingt-cinq jetons à la fois, et ne pourrez pas relancer souvent vu que la demoiselle se couche assez facilement
(dans le jeu, mais aussi sans doute un peu dans la vie). Et généralement, une simple paire suffit à vaincre sa main.
Bref, vous l'aurez compris, Teenage Queen est simple d'accès, vous n'avez même pas besoin de connaître les règles pour gagner,
mais par contre la partie dure un bon moment puisque la jeune femme passe souvent.
Visuellement, c'est assez agréable. Le trait ressemble un peu à du Manara mixé avec du Bruno Bellamy, mais il est irrégulier et,
selon les poses, on ne reconnaît plus notre charmante adversaire. Adversaire qui, en plus de nous déconcentrer par sa plastique,
ricane à chaque fin de tour et pousse de temps en temps un petit "Oh oui ! Encore !" des plus troublants. Hormis cela,
l'ambiance sonore est presque vide.
Malheureusement, un jeu de poker virtuel perd beaucoup du charme du vrai jeu (surtout pour un strip-poker, c'est nettement
mieux en vrai !), notamment toute la spontanéité et le bluff que peuvent y mettre les joueurs.
Malgré tout, Teenage Queen est un produit pour adultes de qualité raisonnable. On sait qu'il ne faut pas trop en demander
à ce genre de jeu, mais celui-ci est réalisé avec soin, et même avec un peu d'humour, en témoigne la fin.
Nom : Teenage Queen.
Éditeur : ERE Informatique.
Genre : jeu de cartes.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Beaux graphismes.
- Les sons numérisés.
Les points faibles :
- Une seule adversaire.
- On ne reconnaît pas forcément la demoiselle selon les images.
- On peut facilement coucher l'adversaire.
- Durée de vie limitée.
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