|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Linux Suse 10.1 est une distribution assez complète dont l'installation reste relativement aisée et où il est possible de choisir son gestionnaire de fenêtre durant l'installation (KDE ou Gnome). 1. Prérequis 1.1 Machine Cette distribution ne fonctionne aujourd'hui que sur Pegasos II. 1.2 Carte graphique Je ne sais pas si cette distribution fonctionne sur des cartes autres que les ATI Radeon. 1.4 Mémoire Il faut au moins 256 Mo pour l'installation normale par CD ou DVD, 384 Mo pour l'installation "factory" qui a besoin de lire les données de tous les paquets (plus de 20 000 paquets au lieu de 8000). 1.5 Source et support d'installation Il y a cinq CD à télécharger. Les informations sont disponibles à l'adresse en.opensuse.org/Download. Actuellement, il y a aussi un sixième CD qui peut être utilisé pour une installation réseau ou une installation de secours. Voici les combinaisons possibles :
De manière plus directe, utilisez par exemple ftp://suse.inode.at qui offre un bon taux de téléchargement. Allez ensuite dans le répertoire "/opensuse/distribution/SL-10.1/iso" et récupérez les images des CD suivants :
1) Décompactez l'archive ISO. 2) Dans votre logiciel de gravure, sélectionnez tous les fichiers décompactés puis supprimez ensuite des fichiers inutiles comme ceux de "suse\noarch\myspell-**" en ne gardant par exemple que ceux des langues "french", "american" et "british". 3) Gravez ensuite le CD comme CD de données (ISO type 1) sous le nom "SUSE1010.003". 1.5 Partitionnement Partitionner un disque dur pour Linux Suse 10.1 sur Pegasos nécessite quelques précautions. Alors que le Pegasos ne gère officiellement que les tables de partition Amiga, YaST (le logiciel graphique d'installation et de configuration de Suse) ne gère que les tables de partition DOS. En pratique, les deux ont une gestion partielle de l'autre format. Pour le démarrage, le Pegasos peut utiliser des partitions Ext2 ou Ext3 (ou des partitions Amiga FFS ou SFS si vous avez ces dernières). En général il y a une petite partition Ext2 sur /dev/hda1 qui contient un menu de démarrage et les différents noyaux. Mais il est en fait possible de démarrer de n'importe quel endroit du disque dur. Tout d'abord, examinons le point de vue Pegasos des tables de partition. Le Pegasos a ses racines dans la communauté Amiga. Cela signifie que le micrologiciel ne gère officiellement que la table de partitions Amiga. En les utilisant, le micrologiciel peut démarrer un noyau Linux depuis n'importe quelle partition Ext2 ou Ext3. Mais il y a également une gestion non officielle des tables de partition DOS dans le micrologiciel. Il ne peut pas lire des partitions étendues, donc seules les partitions primaires peuvent être utilisées pour démarrer. YaST a une gestion officielle seulement pour les tables de partitions DOS. Ce que cela signifie sur Pegasos, c'est que seules les partitions DOS peuvent être modifiées par YaST. Comme le partitionnement par YaST se base sur l'outil "parted" qui a une gestion pour un nombre bien plus étendu de types de tables de partitions, il peut également lire des partitions Amiga. YaST peut formater et assigner un point de montage sur ces partitions, les partitions existantes peuvent donc être utilisées pendant l'installation. Cela nous donne donc trois possibilités :
1.6 Informations sur l'utilisation de l'outil "parted" L'utilisation de parted est assez aisée. Voici une liste des commandes les plus importantes. Soyez attentifs au fait que tout est exécuté immédiatement, il n'y a pas de fonction "annuler/undo". Ceci est juste un bref aperçu des commandes. Pour une liste détaillée voir www.gnu.org/software/parted/manual/ ou l'aide en ligne. D'abord un petit rappel : pour vous repérer dans les noms des partitions, référez-vous aux exemples de la liste suivante : /dev/hda = premier port IDE, maître. /dev/hdb = premier port IDE, esclave. /dev/hdc = second port IDE, maître. /dev/hdd = second port IDE, esclave. /dev/hda1 = premier port IDE, maître, première partition. /dev/hda2 = premier port IDE, maître, deuxième partition. /dev/hdb1 = premier port IDE, esclave, première partition. /dev/hba5 = premier port IDE, esclave, cinquième partition. /dev/hbc2 = second port IDE, maître, deuxième partition. /dev/hbd3 = second port IDE, esclave, troisième partition. Pour commencer il faut faire quelque chose comme un "parted /dev/hda" pour modifier la table des partitions d'un disque. Changez le nom du périphérique si un autre disque est modifié. Une fois lancé, parted s'utilise en ligne de commande. help aide en ligne. print liste les partitions existantes, s'il y en a. mklabel amiga crée une table de partition amiga. Toutes les données précédentes sont perdues ! mklabel msdos crée une table de partition DOS. Toutes les données précédentes sont perdues ! mkpart type fs start end crée une partition. Cela ne formate pas la partition mais crée une entrée correcte dans la table des partitions. type est toujours "primary" dans le cas d'une table de partitions Amiga, un "p" seul est suffisant. fs est l'un des systèmes de fichiers suivants : ext2, ext3, reiserfs, linux-swap, etc. start et end représentent le commencement et la fin d'une partition en Mo ou Go. M est ajouté au nombre pour des Mo, G pour des Go. Exemples :
quit quitte le programme. Il n'y a pas besoin de sauver car tout est pris en compte à chaque fin de commande. 1.7 Démarrer le programme d'installation Une fois que votre média d'installation est préparé, il est temps de démarrer l'installation. D'abord vous devez accéder à l'invite de commande du SmartFirmware. Cela est possible en appuyant sur "ESC" pendant le compte à rebours ou si vous avez un menu en sélectionnant l'entrée correspondante. Le bout de code suivant montre comment démarrer l'installation depuis un CD. C'est la même commande que cela soit avec le CD1 ou le miniboot. Le paramètre "linemode=0" permet d'obtenir un menu d'interface d'installation à base de commandes à la place du mode en ligne de commande quant à lui idéal pour des environnements de type console série. La commande pour démarrer le CD est :
La commande pour démarrer "inst32" copié à la racine de la troisième partition ext3 est :
Ce qui se passe ensuite, dépend de la manière dont l'installation de Suse Linux 10.1 a été lancée : Si vous avez gravé les cinq CD et démarré depuis le CD1, vous pouvez alors vous asseoir pendant deux minutes en attendant l'apparition d'un écran graphique vous demandant quelle langue vous souhaitez utiliser pendant l'installation. Vous pouvez sauter le prochain chapitre en toute sécurité. En cas de problème pour arriver dans l'écran graphique d'installation (si vous avez un écran textuel à la place), il faut essayer la variante suivante pour démarrer le système :
2. Configurer l'environnement d'installation Si vous n'avez pas le CD1 dans votre lecteur, l'application va vous poser une série de questions avant d'arriver au même niveau d'installation. Ces questions sont nécessaires pour localiser les sources d'installation. Dans ce cas, un écran bleu apparaît, toujours en mode texte. Il dira quelque chose comme quoi avant que toutes les informations soient réunies, les logiciels d'installation doivent être chargés. La première requête consiste à vous demander d'insérer le CD1 dans le lecteur. Cela n'est pas une erreur, le mode d'installation par défaut consiste à utiliser votre lecteur de CD/DVD. Il est possible d'utiliser d'autres sources d'installation comme paramètres de démarrage mais il est plus pratique (moins de saisie, moins de lecture de documentation) de choisir des sources d'installation utilisant un menu à base de commandes. Si le CD n'est pas dans votre lecteur, vous avez besoin d'utiliser la flèche droite ou TAB pour aller sur "Back" avant de valider avec la touche Entrée pour continuer. A ce moment, la langue d'installation peut être sélectionnée. Toutes les langues utilisent leur propre jeu de caractères, les plus exotiques ne peuvent pas être lus. Pour cela, il est souhaitable d'utiliser l'anglais ou une langue de type 'Latin' comme le français. D'une manière générale l'utilisation de l'anglais est recommandée. Cela peut ensuite être changé plus tard dans l'écran graphique d'installation YaST. Les touches flèche Haut/Bas peuvent être utilisées pour choisir une autre langue et "Enter" pour valider et passer à la suite de l'installation. Le menu principal de "linuxrc" (l'outil utilisé pour configurer l'environnement d'installation) apparaît alors. Si une installation réseau doit être utilisée, le premier menu à visiter est "Kernel Modules (Hardware Drivers)". Le menu fonctionne avec les touches Flèche Haut/Bas et Enter/Escape. D'abord sélectionnez, "Kernel Modules" puis "Load ppc Modules". Il y a deux ports Ethernet sur la carte mère du Pegasos. Celui de gauche est un port Ethernet Gigabit qui nécessite que le pilote mv643xx_eth soit chargé. Celui de droite est un port Ethernet 10/100 qui nécessite quant à lui le pilote via-rhine. Appuyez sur Enter pour les charger et suivez les instructions à l'écran. Vous n'avez pas besoin d'un autre module pour être en mesure d'installer Linux Suse sur un ODW à travers le réseau, donc appuyez sur ESC pour retourner au menu principal. Pour lancer l'installation, choisissez "Start installation or system". Cela lance un autre menu. Le premier est nécessaire pour lancer l'installation, mais les deux autres ont également leur importance :
Pour l'installation réseau, FTP pose plus de questions. Si vous avez oublié de charger le pilote réseau, l'application vous adressera un gros message d'avertissement en rouge. Dans le cas contraire, l'application vous demande si vous voulez utiliser DHCP pour votre configuration réseau. Sinon, préparez-vous à répondre à un certain nombre de questions à propos de votre réseau. La première est l'adresse IP de votre machine, ensuite les masques réseau (par défaut un masque de classe C est prérempli), l'IP de votre passerelle, l'IP de votre serveur de nom, et enfin l'IP de votre serveur FTP. Vous pouvez aussi utiliser le nom du serveur FTP s'il y a un DNS propre pour cette machine. Ensuite, choisissez un éventuel nom d'utilisateur pour accéder au site FTP ou un proxy http. Il faut enfin spécifier un répertoire source incluant CD1 dans le nom si vous avez configuré la source d'installation par vous-même depuis les CD, ou "inst-source" si vous utilisez la distribution "factory". En quelques secondes ou minutes, en fonction de votre vitesse de connexion, vous obtiendrez l'écran graphique d'installation mentionné précédemment. 3. Démarrage de YaST et de l'installation graphique 3.1 Paramètres généraux Le premier menu à apparaître dans l'écran graphique de YaST est celui de la langue. Il est beaucoup plus fourni que le précédent car il est capable d'afficher les caractères de nombreuses langues. Ce que vous choisissez ici influence beaucoup de choses. Non seulement le langage de YaST, le programme d'installation mais également l'utilisation de paquets linguistiques lorsqu'ils sont disponibles, comme KDE ou OpenOffice. La sélection se fera alors automatiquement pendant la phase d'installation à partir de ce choix. Choisissez donc votre langue, par exemple le français, et passez à l'écran suivant. Vous pouvez alors vérifier l'intégrité de vos CD d'installations si vous les utilisez pour l'installation. Le prochain écran permet de valider la licence de Linux Suse. La détection du matériel s'effectue ensuite. Cela signifie également que les différents pilotes sont chargés, et si vous n'utilisez pas le CD1 pour l'installation, YaST vous demande la permission d'effectuer certaines opérations. Si vous avez un disque dur avec une table de partitions Amiga, un avertissement vous signale que le logiciel d'installation ne peut pas la modifier. Vous pouvez toujours utiliser les partitions existantes. Il est possible que vous ayez besoin de répondre à certaines questions spécifiques au chargement de certains modules en fonction de votre configuration et que le menu d'installation apparaisse. A la première installation il faut utiliser les paramètres par défaut : "Nouvelle installation". "Mise à jour" permet de mettre à jour une ancienne version de Linux SUSE. "Autre" propose des possibilités importantes bien cachées. "Amorcer un système installé" est utilisé dans la seconde étape de l'installation. Si vous utilisez le CD1 pour démarrer, vous pouvez ici choisir sur quelle partition démarrer. 3.2 Démarrer une nouvelle installation Comme cela est la première étape d'une nouvelle installation de Linux Suse, il faut utiliser "Nouvelle installation". A ce moment l'application précise qu'aucune donnée n'a encore été écrite sur disque jusqu'à la fin du paramétrage de l'installation. Cliquez sur "Accepter" et répondez "Oui" à la question. Jusque-là vous êtes libre d'annuler le processus d'installation et aucun changement n'est fait au système. Le premier écran vous permettra de régler les paramètres du fuseau horaire et de l'horloge : laisser par défaut Europe/France. Sélection du bureau : le second écran permet de sélectionner KDE ou Gnome comme gestionnaire de fenêtres. KDE était mieux géré auparavant, mais cette différence est infime maintenant. Sélectionnez "Autre" si vous ne voulez ni de KDE ni de Gnome qui sont assez volumineux et si vous préférez le mode texte. Personnellement, j'ai choisi Gnome mais vous pouvez préférer KDE. Si vous installez Suse sur un disque dur complètement vide ou si vous avez une table de partitions DOS, il y aura des informations utiles dans la page résumée des "Paramètres d'installation". Normalement, YaST suggère alors un partitionnement et des logiciels à installer. Mais pour la majorité d'entre nous qui utilisons la table de partitions Amiga sur Pegasos, il y a un gros message avertissement rouge au sujet du partitionnement et pas de réelle suggestion de logiciels à installer. Dans tous les cas, pour continuer l'installation, il faut choisir la page "Expert". Celle-ci a encore plus de messages d'avertissements en rouge. Les paramètres d'installation peuvent être changés en cliquant sur les textes en gras souligné ressemblant à des liens sur une page Web. 3.3 Partitionnement La première chose à corriger est le partitionnement. Si vous utilisez une table de partitions DOS, utilisez les manuels d'installation, le traitement y est bien expliqué. Faites juste attention à avoir au moins une partition primaire formatée en système de fichiers Ext2 ou Ext3. Si vous utilisez une table de partitions Amiga, choisissez "Partitionnement personnalisé (pour experts)". Cela donne la liste de partitions que vous avez préparée précédemment ou celle préinstallée avec votre ODW. Sélectionnez la partition que vous voulez formater et/ou affecter à un point de montage, puis cliquez sur "Éditer" pour paramétrer cette partition. Il vous faut au moins une partition root (/) et une partition de swap. Il est également sage d'avoir une petite partition Ext2/Ext3 au début de votre premier disque dur pour contenir les différents fichiers de démarrage. Soyez attentif au fait que Linux Suse utilise le système de fichiers ReiserFS par défaut. Il est donc obligatoire d'utiliser une petite partition si vous voulez un système efficace pour vos autres partitions. Des descriptions plus détaillées des menus sont disponibles dans les manuels d'installation. A la fin, cliquez sur "Terminer". Rappelez-vous que les partitions ne seront créées et formatées qu'une fois que tous vos paramètres auront été configurés. Lorsque vous cliquez sur "Terminer", un message d'avertissement apparaît. Le Pegasos PPC n'a pas besoin d'une partition de démarrage supplémentaire, donc vous pouvez répondre "Non" à cette question. 3.4 Logiciels La sélection des logiciels fonctionne de la même façon, sur toutes les plates-formes. Cliquez sur "changer" puis sur "sélection des paquets". Choisissez ensuite les paquets supplémentaires que vous voulez ajouter. Pour plus d'informations à ce sujet, consultez les manuels officiels. 3.5 Amorçage Il n'y a pas encore de gros message d'avertissement en rouge. Alors il faut le changer car le Pegasos n'a pas besoin qu'un fichier de démarrage soit installé. Cliquez de nouveau sur le bouton "changer" puis sur "amorçage" pour régler l'amorçage du système. Dans l'onglet "Installation de l'amorçage", désactivez l'installation de l'amorçage et revenez au menu précédent en ignorant le message indiquant que le système ne peut pas démarrer sans amorçage. 3.6 Valider l'installation Jusqu'à maintenant, le disque dur n'a pas été modifié, seules des informations sur l'installation ont été collectées. Lorsque l'on clique sur le bouton "Accepter", il reste une chance pour modifier les paramètres ou annuler l'installation. Lorsque l'on clique sur "Installer", l'installation est effectuée en fonction des paramètres saisis dans les menus précédents. En premier, les partitions sont formatées et montées puis les paquets logiciels sont installés. Cela prend pas mal de temps. Une estimation du temps restant est affichée à l'écran. Après l'installation du contenu du CD1, la machine est redémarrée. Contrairement aux x86 ou sur les autres ordinateurs à base de PowerPC, le Pegasos ne peut pas encore démarrer sur disque à cette étape. Ce qui arrive ensuite dépend de ce qui est utilisé pour l'installation. Si le CD1 a été utilisé, il faut alors suivre les instructions précédentes jusqu'au menu "Mode d'installation" dans YaST (démarrage manuel, réponse aux questions de langue et de licence puis analyse de l'ordinateur). Une fois sur le menu "Mode d'installation", cliquez sur "Autre" en bas à droite de l'écran puis choisissez "Amorcer le système existant". Après avoir cliqué sur OK, le disque dur cherche alors toutes les partitions amorçables. Choisissez la bonne partition dans la liste proposée et cliquez sur "Amorçage". Dans les autres cas, suivez les instructions de la section "Configurer un environnement d'installation" jusqu'à "Amorcer le système existant" et procédez de même. Si vous avez créé plusieurs partitions c'est celle qui est "root" et marquée "/". Les autres CD restants sont alors demandés afin de terminer l'installation des paquets. 3.7 Configurer le système avant le premier démarrage Vous allez ensuite répondre à d'autres questions :
Démarrer le centre de contrôle de YAST : laissez décoché. Terminer l'installation. Le logiciel d'installation se termine alors et l'interface graphique est alors lancée après un court passage en mode texte. 4. Rendre Linux Suse amorçable depuis le disque dur Démarrer un Pegasos à partir d'un CD n'est pas vraiment la chose la plus pratique. Il faut donc rendre Linux Suse amorçable depuis le disque dur. Le Pegasos ne s'appuie pas sur un gestionnaire de démarrage. A la place, le SmartFirmware charge le noyau lui-même. Le noyau, s'il était installé dans un répertoire /boot n'est pas directement chargeable depuis le SmartFirmware. Pour créer un noyau pouvant être amorcé depuis le SmartFirmware et le mettre à un endroit où le SmartFirmware puisse le lire, l'utilisateur doit se connecter en mode administrateur ("root"). Pour cela, ouvrez un Xterm (menu application). Passez en mode root dans votre Xterm, pour cela faites "su root" puis entrez le mot de passe root.
Le nom du fichier peut être n'importe quoi. Faites juste attention de ne pas écraser un fichier existant. La prochaine étape consiste à copier ce fichier dans une partition Ext2/Ext3, où le SmartFirmware puisse le lire. Vérifiez si la partition est montée en analysant la sortie de la commande "mount". Sinon, montez /dev/hda1 dans /mnt de la manière suivante :
Vous pouvez maintenant copier le fichier noyau amorçable précédemment généré. Pour être sûr de ne rien écraser accidentellement, listez le contenu du répertoire puis copiez le fichier dedans.
Attention : ces étapes doivent être répétées en cas de mise à jour du noyau. Sinon l'ancien noyau sera toujours utilisé mais /lib/modules n'inclura que les nouveaux modules noyau du nouveau noyau ce qui peut conduire à des résultats inattendus. Vous pouvez maintenant redémarrer votre machine et utiliser le nouveau noyau pour démarrer. Si le noyau se trouve dans /dev/hda1 et que la partition racine de Linux Suse est /dev/hda6, vous pouvez utiliser la commande suivante dans SmartFirmware pour démarrer le système :
Le nombre après "hd:" est un de moins que le nombre du périphérique Linux. Plus d'informations à ce propos sont disponibles dans le manuel du SmartFirmware sur : www.pegasosppc.com/support.php. Enfin, pour éviter de saisir la commande à chaque démarrage de votre Pegasos, vous pouvez utiliser Bootcreator. Pour l'exemple ci-dessus, il faudra ajouter les lignes suivantes à votre fichier de configuration :
5. Résolution de problèmes Souris PS/2 inerte sous environnement graphique XWindows Ce problème se produisait sur Linux Suse 10.0 lorsque le noyau se mettait à jour pendant l'installation. Il est normalement corrigé. Pour le résoudre pour la session en cours : Utilisez Alt+ctrl+F1 pour se mettre en console texte et se connecter en "root". Entrez ensuite la commande suivante : modprobe psmouse. Pour le résoudre définitivement : Éditez le fichier "/etc/sysconfig/kernel" par exemple avec la commande "pico /etc/sysconfig/kernel". Dans la variable MODULES_LOADED_ON_BOOT, ajoutez "psmouse". Sauvez, quittez, puis redémarrez... 6. Mise à jour depuis la version précédente Pour une mise à jour depuis la version précédente (par exemple 10.0 en 10.1), il faut utiliser le mini-CD et l'installation factory. Reprenez le tutoriel, puis choisissez "Mise à jour" au lieu de "Nouvelle installation". Ignorez ensuite les paragraphes "Démarrer une nouvelle installation" et "Partitionnement".
|