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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Super Skweek
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - novembre 1990)
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Depuis le premier succès de Skweek, Loriciel voit la vie en rose.
Super Skweek n'est pas à proprement parler la suite du jeu de réflexion/plates-formes Skweek, mais plutôt un nouveau défi
avec le même personnage. Bien sûr, Skweek n'est pas une lumière, et depuis ses premières aventures,
il n'a pas évolué. Je veux dire par là qu'il passe toujours son temps à repeindre les décors en
rose. Ce qui est devenu d'ailleurs un grave problème chez Loriciel, car Dom Dom, le testeur du dit
éditeur, se promène constamment avec un pot de peinture à la main, et il passe une couche de rose
sur tout ce qui ne l'est pas déjà (ça fait trois fois de suite qu'il me repeint des pieds à la tête,
ça me coûte une fortune en teinturier cette affaire).
Donc, vous l'avez compris, le scénario est le même que la dernière fois, vous devez balader Skweek
sur toutes les dalles de tous les tableaux pour leur faire changer de couleur. Quelques améliorations
sont toutefois à noter, d'abord il y a deux niveaux dans chaque tableau, et un tas d'options lui sont
accessibles. Ainsi, Skweek pourra récolter des thunes pour aller dans une boutique, et acheter treize
tirs différents, et sept bonus lui permettant d'aller plus vite, de se rendre invisible, de repeindre
des zones entières de cases sans bouger un orteil, etc.
Avant de vous lancer dans la folle mission de tout repeindre en rose, vous devrez d'abord choisir
l'île sur laquelle commettre vos méfaits. Il y en a cinq mais trois seulement sont accessibles directement.
Les îles portent respectivement le nom de Welcome Island, Pagalalos Island, Krokotoa Zonguldok Island et
Vocifera Island. Si les noms de ces îles sont fous, leurs décors et leurs habitants ne le sont pas moins,
et Skweek devra zigzaguer entre les voleurs de thunes, les ennemis monstrueux et autres horreurs.
Une nouveauté intéressante : la vision en zoom arrière hyper-rapide du tableau dans lequel on arrive, avec
un gros plan sur une partie du sol dessiné avec des pixels géants, qui rapetisseront jusqu'à former le tableau
final. Lorsque Skweek tuera un ennemi, ce dernier laissera derrière lui une pièce, que je vous conseille
de récolter. Pour atteindre les zones en hauteur, vous devrez passer sur les cases marquées d'un "UP".
Vous avez la possibilité de jouer à deux, en promenant vos bestioles dans le même tableau, et en choisissant de
vous entraider ou de vous combattre, selon votre humeur. Vous dirigez les Skweeks à la manette, en passant simplement
sur les cases pour les voir devenir rose, et en appuyant sur "feu" pour tirer sur vos ennemis, si toutefois
vous êtes en possession d'une arme. La grande nouveauté surtout se sont les Sktweekettes, que notre héros pourra
reluquer en réussissant les premiers tableaux. En tout, 220 tableaux différents sont à repeindre,
avec de plus en plus d'ennemis au fur et à mesure que vous avancez, et en plus la possibilité de créer ses
propres tableaux grâce à un éditeur adéquat.
Les graphismes de cette nouvelle aventure des "petites boules de poils" (c'est à ça que ressemble un Skweek)
ressemblent beaucoup à la première, autrement dit c'est bourré de couleurs chatoyantes et de personnages dessinés
avec humour. Et en plus d'être mignons et marrants, les personnages se déplacent rapidement sur un décor qui défile
dans huit directions, avec une fluidité impeccable. De l'humour, il y en a aussi dans le son, avec des numérisations
lançant des "miam" quand il becte un truc, et des "aïe" quand il tombe d'une zone en hauteur. Mais contrairement
à la première version, il n'y a point de musique, ce qui est bien dommage.
Amusant et captivant, Super Skweek vous fera passer des heures de folie à tout repeindre. Et si vous vous sentez
la furieuse envie de changer les murs de votre chambre de couleur, ne vous inquiétez pas, c'est arrivé et
d'autres avant vous. Sacré Dom Dom. Ce jeu fait partie des nombreux dérivés de Pac-Man mais dépasse d'une tête
tous les autres grâce à son originalité et à son humour.
Nom : Super Skweek.
Éditeur : Loriciel.
Genre : jeu de réflexion/plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 199 FF.
NOTE : 7/10.
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