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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Super Huey
(Article écrit par Didier Guilhem et extrait de Tilt - mars 1987)
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Super Huey est un simulateur d'hélicoptère qui a été publié en 1985 sur C64/C128. Voici que la version
Amiga débarque...
Simulateur d'hélicoptère
Je suis aux commandes d'un hélicoptère expérimental, le UH-1XA équipé bien évidemment d'un ordinateur
de bord qui affiche messages et commandes sur un écran. Dernier-né de la recherche militaire,
il possède les systèmes de contrôle et de stabilisation les plus modernes. Sa construction, réalisée
avec les matériaux les plus sophistiqués, tels que la fibre de carbone, lui confère une légèreté
et un aérodynamisme jusqu'ici inégalés.
Le pilotage d'un hélicoptère se révèle être plus complexe que celui d'un avion. En effet, il n'existe
pas de pilotage automatique car l'hélicoptère est instable par nature. Le souci premier et constant
du pilote est donc de conserver l'équilibre de sa machine. Les traits principaux d'un hélicoptère
sont qu'il possède un rotor et un rotor de queue. La vitesse d'ascension dépend de l'angle d'attaque
des pales du rotor.
Étant donné que celles-ci tournent autour d'un axe principal, il en résulte un effet de "torque" compensé
par le rotor de queue. Sans ce dernier, l'hélicoptère tournoierait dans le sens inverse de celui
des pales du rotor principal.
Prêt pour les missions
Je m'installe donc dans le siège de pilotage et mets le contact. Le bruit du moteur me parvient,
régulier, rassurant. J'entends aussi le lent déplacement des pales du rotor, au-dessus de moi.
A ce stade, il est demandé de choisir sa mission exploration d'une zone inconnue, un sauvetage de
personne militaire, un combat aérien ou simplement la leçon de pilotage. Cette dernière option permet
d'apprendre non seulement le maniement des commandes, mais également l'essentiel de l'instrumentation.
Après avoir choisi le mode apprentissage, et attendu que le moteur chauffe suffisamment, l'ordinateur
de bord me demande d'engager le rotor de queue. Normalement, celui-ci compense automatiquement le torque
dû au rotor principal, mais je peux plus tard augmenter ou diminuer sa vitesse pour virer sur place.
Lorsque les vitesses correctes sont atteintes, l'ordinateur affiche sur mon écran de contrôle l'ordre
de grimper. Je tire sur le manche de la manette, ce qui a pour effet de faire varier l'angle d'attaque
des pales du rotor principal. Le bruit de moteur s'amplifie et par la cabine de pilotage,
je vois le sol s'éloigner. Rapidement, je grimpe à 5000 pieds.
La difficulté consiste alors à maintenir à la fois l'altitude, la stabilité de l'appareil et la puissance
des moteurs. En fait, quatre considérations occupent mon esprit : le système "cyclic" qui contrôle la
direction et l'altitude de l'appareil, le système "collective" contrôlant la poussée des pales, la
puissance du moteur et le torque. Une seule erreur et c'est le krash. Il est en effet très difficile
de restabiliser l'appareil.
Prudemment, je suis donc les indications de l'ordinateur de bord. C'est la fin de ma première leçon.
Il est temps d'atterrir. Peut-être, est-ce le seul point commun avec le pilotage d'un avion :
l'atterrissage est la manoeuvre la plus délicate.
La technique
Je n'ai à vrai dire pas eu le temps de contempler le paysage, tout occupé que j'étais à mes commandes ;
peut-être lors d'une autre leçon, prendrais-je le temps d'admirer la 3D en couleur et en lignes pleines
qui défile sous mes pieds.
Peut-être aurais-je également l'occasion d'entendre dans de meilleures conditions les variations
du bruit des moteurs qui accompagnent mes changements de régime et d'altitude. Peut-être me
lancerais-je alors dans le vol aux instruments, sans visibilité, à moins que je ne désire voler au
secours de personnes perdues ou découvrir des terres encore inexplorées.
Quoi qu'il en soit, c'est une bien belle machine.
Nom : Super Huey.
Éditeur : Cosmi/US Gold.
Genre : simulateur de vol.
Date : 1986.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 4,5/10.
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