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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Storm C++
(Article écrit par Eric Laffont et extrait d'Amiga News - janvier 1996)
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La sortie d'un nouveau compilateur "C" sur Amiga est un événement à marquer d'une pierre blanche. Depuis la fin du développement
du SAS C, la disparition de d'Aztec, il ne restait plus à l'Amiga que le DICE ou le GCC.
Sans vouloir critiquer ces deux derniers, il manquait à l'Amiga un C++ de qualité utilisant aussi bien les ressources du système,
l'environnement du Workbench, la simplicité d'utilisation, l'intégration des nouveaux processeurs, sans oublier la performance du
compilateur et du code qui en découle. Réunir tôt ces paramètres reste certainement difficile à atteindre. Le Storm C++ s'en
rapproche pourtant.
Présentation
Le Storm C++ (que je nommerai désormais STC), ressemble pour bon nombre de fonctions et pour sa présentation générale au Maxon C
qui n'a jamais été distribué en France, car il n'a jamais été traduit ni en français, ni en anglais. Il semble que les développeurs
du STC aient donc "regardé" du côté de chez Maxon. La présentation générale du STC s'articule autour d'une série d'icônes grâce
auxquelles on pourra pratiquement tout faire. Un utilisateur novice en C pourra très facilement compiler son premier programme
sans avoir à paramétrer quoi que ce soit au niveau du compilateur et de l'éditeur de liens (linker). Bien entendu toutes les options
de compilations, d'optimisation et de "linkage" sont accessibles dans les menus.
Il a été difficile de bien comprendre cette préversion du STC car toute la documentation ainsi que le logiciel n'existent pour
le moment qu'en allemand. C'est donc muni de mon dictionnaire favori que j'ai appris à me servir du STC. Au bout d'une heure,
j'avais tout compris et commencé à compiler mes anciens sources créés avec le SAS. Première remarque favorable, le STC est
totalement ANSI et surtout totalement compatible avec les sources du SAS. Pas de soucis à avoir si vous désirez changer de
compilateur.
Convivial
A l'écran, le STC se démarque énormément de tout ce que l'on a pu voir sur Amiga. Il est vraiment convivial et intuitif. Toutes
les fenêtres sont compréhensibles et chaque étape de la création d'un projet jusqu'à sa compilation possède sa fenêtre
d'information et de travail. Désormais, contrôler le programme et le tester se fait simplement à la souris grâce au débogueur.
On peut suivre dans une fenêtre l'activité des variables utilisées par le programme, ses adresses physiques, ses modifications
en temps réel, le type, et, si on désire l'arrêter, modifier et reprendre le déroulement de l'exécutable. Une fois que l'on
a bien compris le mécanisme, c'est un jeu d'enfant que de mettre au point et de débogueur un programme C. Bien entendu lors de
la compilation, si une erreur ou un "warning" (alerte) important arrête la compilation, l'erreur est affichée et un simple clic sur
le message explique pourquoi et renvoie dans l'éditeur à la ligne texte correspondante. Ceci nous amène à parler de l'éditeur.
L'éditeur
L'éditeur ASCII du STC est vraiment performant. Outre toutes les fonctions standard que doit posséder un éditeur de développement,
il intègre en plus une option que s'avère très utile, la reconnaissance des mots-clés et des fonctions. Chaque mot-clé ou fonction
connue sera représenté d'une couleur différente selon le type. Ainsi comme pour certains Basic, on fera facilement la différence
entre le code et les fonctions. Bien entendu, comment fait-il la différence entre toutes les fonctions et mots-clés ? Le STC est
livré en standard avec tous les includes 3.1 et l'amiga.lib. De ce fait, dès qu'un projet est ouvert, l'amiga.lib est chargé et
ainsi, l'éditeur connaît parfaitement la liste des fonctions du système. Si l'on utilise des bibliothèques supplémentaires il
suffit de les intégrer dans le projet. De plus, l'éditeur sait parfaitement placer les tabulations pour éclaircir les sources.
Une autre nouveauté intéressante se situe au niveau du côté gauche de la fenêtre de l'éditeur : des marqueurs sont automatiquement
disposés lorsqu'une nouvelle ligne de code est détectée. On peut ainsi grâce à ces marqueurs disposer des repères qui pourront
alors servir lors de la recherche ou du débogage de "breakpoints" ou de relevé de variables.
Options de compilation
On y trouve tout ce qui existait dans le SAS avec en plus la génération d'un code spécial 68060. L'optimisation est aussi présente,
sans oublier le paramétrage de l'éditeur de liens et la sélection des bibliothèques. Pour résumer, on trouve tout ce que faisait le SAS
qui était assez complet dans ce domaine. Côté qualité et vitesse de compilation, c'est aussi très proche (un peu plus lent).
Le petit reproche que je soulèverai ici concerne le déroulement de la compilation et du "linkage" qui n'est pas vraiment détaillé
à l'écran même si on le demande. On ne sait pas vraiment ou en est la compilation, sauf en cas d'erreur. Cette dernière n'est
pas vraiment très rapide et se situe juste au-dessous du SAS, mais sans plus. On est encore loin du compilateur "E". L'exécutable
créé est du niveau du SAS. Sa taille en octets est par ailleurs très proche. L'optimisation du code semble de bonne facture,
car on peut s'apercevoir lorsque l'on trace le programme de raccourcis "intelligents" dans le code. J'ai comparé avec le SAS deux
codes simples optimisés et non optimisés et effectivement le compilateur est assez similaire dans la qualité du code généré.
En conclusion
Pour le moment, il est difficile d'en dire beaucoup plus sur le STC car la version testée ici n'est qu'une bêta qui ne sera
disponible au public que début 1996. De plus, la documentation de cette version est assez succincte (on peut le dire), mais aussi
suffisante pour qui connaît le C. Pour les personnes travaillant avec le SAS, passer sur le STC ne sera pas trop difficile, pour
les autres non plus d'ailleurs, tellement l'environnement du STC est simple à utiliser et à comprendre. J'ai pour ma part bien
aimé l'aspect terminé et convivial du STC. Bien entendu et j'ai oublié de le dire il est "++". Il est aussi performant que les
dernières versions du SAS et bourré de gadgets très utiles au développement. Je n'ai pas trouvé d'aspect négatif à première
vue compte tenu du fait qu'il s'agit d'une version bêta. Attendons la version définitive, mais j'utiliserai sans aucun doute ce
Storm C++ dans l'avenir et je vous conseille d'y jeter un coup d'oeil. Cela risque de vous réconcilier avec le C et le développement.
PS : il faut quand même une bonne configuration pour utiliser le STC et c'est sûrement ici son plus grand problème. Au moins 3 Mo
sont nécessaires, mais il ne fonctionne bien qu'à partir de 4 Mo et d'un disque dur indispensable.
Nom : Storm C++.
Développeurs : Haage & Partner.
Genre : développement C et C++.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 3 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
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