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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Stormball
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - août 1991)
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Un petit mélange de Tron et de Rollerball, c'est ce que nous propose Millennium avec Stormball.
Nelson ne se sent pas l'âme d'un sportif, encore moins celle d'un tueur. Et pourtant, dans quelques minutes
il va disputer son premier match de Stormball. Il faut dire que pour les nécessités du spectacle, la
Ligue Internationale des Jeux Violents et Sanglants accepte n'importe qui sur ses listes. Ce matin,
Nelson s'est présenté au bureau des jeux, c'est la faim qui l'a forcé. Plus de boulot, plus de bouffe,
il ne restait que le vol et les braquages dans les rues, en faisant gaffe à la Police Universelle de la Mort,
ou le Stormball. C'est ça que Nelson a choisi, et maintenant qu'il a sa tenue de combattant, maintenant
qu'il est seul dans le couloir qui mène à l'arène, il se prend à regretter. Mais c'est trop tard.
La voix du Commentateur Universel et Magnifique commence à monter dans les aigus, la raison de son excitation
soudaine est très simple, les joueurs viennent de rentrer sur le terrain. L'un des combattants est bien
connu du public, bien qu'il ne soit pas un joueur excellent, il a déjà disputé un nombre de matchs assez conséquent.
Mais l'autre, son adversaire, est inconnu de tous, il fait partie de la catégorie des Mangez-moi, ceux
qu'on offre en pâture aux professionnels, pour les besoins de l'audimat Universel et Holotélévisuel.
Les règles du Stormball sont très simples : sur une piste quadrillée, deux joueurs se déplacent sur des
champs magnétiques. Le terrain est divisé en deux, chacun dans son camp, et les joueurs se renvoient une
boule d'acier qui flotte dans les airs et rebondit sur les parois invisibles qui délimitent le terrain.
Le but du jeu est de marquer un maximum de points, et pour cela il faut faire passer la boule sur certaines
cases, de couleur différente, du joueur adverse. Il y a plusieurs sortes de cases : les barrières sur lesquelles
il est impossible de passer, les cases de points allant de 10 à 300, les cases multiplicatrices, les cases qui
annulent le score en cours de lancé, et d'autres inventions que les organisateurs rajoutent régulièrement.
En bas de l'écran à gauche il y a les scores des deux joueurs. Le nombre qui s'affiche en gros indique les
points amassés par le coup en cours, qui peut être multiplié si la balle passe sur une dalle jaune,
ou annulé sur une dalle noire. Le temps restant à jouer est aussi indiqué, ainsi que l'énergie du joueur.
Il y aussi des bonus qui apparaissent de temps en temps, donnant au joueur qui les frappe avec la boule plus
d'énergie, alors que d'autres paralysent votre adversaire. Les matchs de Stormball ont de beaux jours devant eux,
et l'image qui vient de se fixer sur toutes les Holotélés du monde, montrant Nelson, écroulé au sol, le
crâne défoncé, n'est pas là pour dire le contraire.
Bien que l'esprit de ce jeu soit inspiré de nombreux autres logiciels dans le passé, le résultat est tout de
même très original. Mais ça ne suffit pas, il faut une bonne réalisation technique. Et dans Stormball, c'est
le cas, tout suit. Les graphismes sont réussis, les sprites bien animés, et la visualisation en 3D, avec les
décors qui bougent, les dalles, ça, carrément superbe. Mais quand vous jouez, un problème arrive tout de
suite : les murs sur lesquels vous devez envoyer la balle sont invisibles, et il est donc difficile
de savoir où la balle va rebondir, ce qui complique les parties.
Des options viennent agrémenter le jeu : il est possible de s'entraîner contre un robot ou de disputer un
tournoi complet, on peut créer de nouveaux terrains, ou même parier sur l'issue du match que l'on va effectuer.
Dernière option : la possibilité de jouer à deux en connectant deux ordinateurs par câble null-modem interposé.
Stormball à l'air assez impressionnant à première vue, il est doté de pas mal d'options et jouit d'une réalisation
très correcte. Mais les parties en elles-mêmes sont souvent confuses et limitent l'intérêt du jeu.
Nom : Stormball.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de sport futuriste.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
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