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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : Rupture de stockeurs
(Article écrit par Benjamin Yoris - janvier 2001)
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La situation de l'Amiga en France n'est pas des plus satisfaisantes. Dans
l'expectative de nouveaux produits, dans l'attentisme général, difficile d'investir
des deniers personnels, souvent durement économisés, dans du matériel Amiga flambant
neuf. Cet état de fait a des répercussions désastreuses sur les derniers
professionnels de l'Amiga en francophonie : les revendeurs.
Et plusieurs
comportements récents les placent dans des situations encore plus délicates.
Ainsi, certains n'hésitent pas à commander à l'étranger du matériel qui ne se trouve
pas en France. On comprendra tout à fait. Mais parmi eux, certains n'hésitent pas
non plus à téléphoner à un revendeur français pour demander des informations
supplémentaires, voire de l'assistance technique ! Imaginez la stupeur et le
sentiment de frustration d'un commerçant ayant du mal à vivre, devant en plus se
taper le SAV pour des sociétés étrangères !
Autre comportement "à risque" pour nos revendeurs francophones, la disponibilité
des bus PCI sur Amiga (dont le Mediator). Ces nouveaux bus permettent de brancher
des cartes non spécifiquement conçues pour Amiga et donc trouvables un peu partout :
revendeurs PC, grandes surfaces, FNAC etc. Seulement voilà. Certains de ces gros
distributeurs pratiquent des prix alléchants (et pour cause ils commandent en gros)
et nos revendeurs spécialisés Amiga ont bien du mal à suivre. D'où une certaine
différence de prix qui font a priori pencher la balance pour le Auchan du coin.
Seulement là aussi, après avoir acheté sa Voodoo3, sa Sound Blaster et sa carte
réseau Ethernet à Carrefour, encore une fois, certains n'hésitent pas à appeler
le revendeur Amiga de son choix pour obtenir de l'assistance technique, voire
obtenir l'envoi de pilote par courriel ! Tout ça parce que le revendeur d'Auchan,
Carrefour ou la FNAC a répondu "c'est quoi votre machine ? Un Amiga ? Ah non désolé
monsieur, ça ne marche pas sur Amiga une Voodoo3... Je ne peux pas vous aider".
A terme, que va-t-il se passer ?
Les revendeurs Amiga vont devoir fermer leurs portes. En ne vendant plus que des
interfaces souris, un CD Aminet par ci et un jeu par là, on ne fait pas tourner un
commerce. Au début la différence ne se fera pas sentir. Mais par la suite, dès que
le matériel acheté ailleurs refusera de marcher sur l'Amiga, vers qui se tourner ?
Le magasin ? Il se déclarera incompétent et irresponsable pour une machine non
Windows. Le constructeur ? Il se déclarera étonné que son matériel fonctionne sur
une telle machine et ne vous sera d'aucune aide. Et puis le matériel spécifique
Amiga. Qui va le distribuer en France ? L'AmigaOne 1200/4000, AmigaOS 3.9, les Mediator,
les SharkPPC, les G-Rex, les Fast-ATA, les Predator etc. Aucune chance d'en voir
chez Leclerc et consort. Certes, il restera toujours les revendeurs étrangers. Mais
êtes-vous prêts à négocier un retour de matériel défectueux en anglais, en allemand,
en polonais (Elbox...) ?
C'est pourquoi, si vous projetez un quelconque achat sur votre Amiga : pensez à un
revendeur spécialisé. Pour 100 ou 200 FF (15 à 30 euros) de plus, vous disposez d'une vraie
assistance, de quelqu'un qui connaît la machine parce qu'il l'utilise tous les jours.
Et ça vaut plus que tout l'or du monde.
Note spéciale sur les BlizzardPPC et les CyberStormPPC : ces cartes sont fabriquées
par DCE désormais et hélas les délais de feu Phase 5 semblent s'être perpetués chez
le nouveau propriétaire. Sachez qu'à cause de problèmes d'approvisionnement en
certains composants mais aussi par manque de volonté de DCE, ces cartes sont très
difficiles à obtenir ou à réparer. Les délais faramineux qui en découlent ne sont
en aucun cas à mettre sur le dos des revendeurs francophones qui font leur possible
pour accélérer le mouvement, trop souvent hélas en vain.
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