Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 29 mars 2024 - 06:13  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Test de Starush
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - décembre 1991)


Annoncé en avant-première dans ces colonnes le mois dernier, voici venir Starush. Un jeu de tir difficile (trop ?) qui rattrape son manque d'originalité par d'excellents graphismes et une bonne réalisation. Partez en guerre contre les forces du zodiaque aux commandes de votre cyborg combat, avec ou sans d'un second droïde.

Starush

Le scénario

Un accident de dimension cosmique vient de bouleverser l'équilibre universel. A la suite d'un décalage dans l'ordre des constellations, les forces du zodiaque se sont concrétisées sous la forme de créatures maléfiques qui menacent l'empire terrien. Devant cette menace, les autorités humaines décident d'envoyer leur tout dernier prototype de robot de combat : le STR 3. Sa missio est de trouver et détruire ces entités à travers quatre mondes représentant les quatre éléments.

Starush

En théorie, c'est simple. En pratique, c'est une mission suicide. Heureusement, le STR 3 dispose d'une batterie d'armes puissantes et d'équipements variés qui lui permettront de tenir tête aux signes astraux et à leurs sbires.

Jeu de tir

A l'évidence, Starush n'est pas un jeu original. Le joueur progresse dans un défilement horizontal en détruisant les hordes d'adversaires qui se ruent vers lui. A la fin de chaque niveau, il devra affronter un monstre géant puis faire demi-tour pour essayer de défaire l'un des douze signes astraux. Au passage, il collectera des bonus divers qui lui apporteront vies et armes supplémentaires. Pas de quoi crier au génie...

Une réalisation soignée

Alors, pourquoi avoir fait de ce jeu un succès ? La réponse est simple : les graphismes comptent parmi les meilleurs des jeux récemment sortis sur Amiga et la réalisation est d'un très bon niveau. Le défilement horizontal et parallaxe est parfaitement fluide (50 images/seconde) et suffisamment rapide pour donner tout son tonus au jeu. Le jeu est en 32 couleurs, ce qui autorise des sprites et des décors très colorés (avec probablement quelques ruses techniques utilisant les plans de couleurs).

Starush

On a souvent présenté Shadow Of The Beast et le futur Agony comme des modèles techniques sur Amiga. A mon avis, Starush les dépasse sur ce plan, justement grâce à l'utilisation de graphismes très haut en couleur. On n'est probablement pas encore au top niveau des possibilités de l'Amiga mais David Fernandes a vraiment fait du bon travail. Les sprites sont bien animés, ils bougent vite et selon des courbes harmonieuses. Le personnage principal est lui aussi très soigné. Il commence le jeu en pilotant un vaisseau-bulle lourdement armé mais devient de plus en plus faible au fur et à mesure qu'il est touché par ses adversaires. Il ira donc du vaisseau-bulle au jetpack en passant par le scooter volant pour finir par courir directement sur le sol. Autant dire que ce n'est pas une position très confortable quand on sait que tous ses ennemis peuvent voler.

Dur, dur...

Starush est d'ailleurs un jeu très difficile. Trop difficile, diront certains. Lors de mes premières parties, je me suis fait expédier en deux temps trois mouvements par les tout premiers aliens. Frustrant ! Ceci dit, je le trouve quand même plus accessible que Nebulus 2. D'autant qu'il est possible d'y jouer à deux simultanément, ce qui permet de renvoyer plus facilement toutes ces salles bestioles dans la dimension puante doit elles sortent.

Sachez simplement qu'il vous faudra manier la manette à la perfection pour avoir une chance de vous en sortir. Ceci dit, vous disposez d'options "continue" en nombre suffisant pour ne pas rester coincé dans les premiers niveaux. A noter également que vous pourrez commencer la partie dans le monde de votre choix (le Feu, l'Air, la Terre et l'Eau). La bande son, classique, accompagne bien l'action.

Starush

Enfin, je tiens à tirer un coup de chapeau à l'introduction du jeu, véritablement superbe (je la trouve aussi réussie que celle de Super Space Invaders, ce qui n'est pas un mince compliment). A voir absolument ! Au final, je dirai que Starush est un des tous meilleurs jeux de tir sortis récemment sur Amiga mais que sa difficulté très élevée limite sa note et m'empêche de le conseiller à tous. A essayer avant d'acheter...

D'autres avis

Habitué des simulateurs de vol (repérage, verrouillage et tir sur la cible - tranquille, quoi !), je me suis laissé entraîné à quelques parties de Starush avec Doguy. Quelle panique ! Des cibles dans tous les azimuts vous balancent des missiles vicieux (et soit dit en passant quasi invisibles pour un daltonien dans mon genre) et ne vous laissent pas une seconde de répit. Je me suis fait trucider par tout ce que la galaxie compte d'engins explosifs ou énergétiques. Si le Mauve n'avait veillé au grain, je n'aurais jamais dépassé le premier tableau. Quelle honte pour moi ! Il me faut cependant reconnaître que Starush est bien réalisé, soutenu par de superbes décors. Si la réalisation des personnages principaux m'a semblée un peu faible (la "substance" des héros frise parfois l'éthéré, le transparent), les adversaires font état, eux, d'une redoutable présence. Pour résumer, je recommande Starush à tous ceux qui ont le coeur bien accroché et qui réussissent à tirer vingt cibles simultanément tout en évitant une trentaine de missiles. Inutile de vous préciser que c'est loin d'être mon cas... [Piotr Korolev].

Lorsque l'on lance Starush pour la première fois, on ne peut être qu'ébahi par la présentation. Parfaitement animée, très soignée graphiquement et techniquement, dotée de bruitages ad hoc, c'est le type même d'introduction qui donne envie de jouer. De plus, ce souci de qualité se retrouve durant tout le jeu. Les graphismes sont vraiment superbes et la réalisation exploite à merveille les possibilités de l'Amiga. Excellent. S'il est vrai que le jeu n'est pas des plus originaux, j'ai tout de même apprécié l'idée de la détérioration progressive du robot avant sa destruction totale. Lorsque vous êtes touché par un ennemi, vous n'êtes pas forcement détruit mais vous perdez une arme ou un niveau de puissance. Le défaut majeur du jeu reste sa difficulté, vraiment très élevée. Ceci dit, en s'accrochant, on arrive à progresser. Mon conseil : commencez par le monde de l'Eau, légèrement plus facile que les autres. Enfin, un petit reproche, les bonus au premier plan défilent à la même vitesse que vous, ce qui fait que si vous en dépassez un, vous ne pourrez pas revenir en arrière pour le récupérer. Ceci dit, ce n'est pas grand-chose comparé à la qualité des graphismes et de la réalisation, assez rare dans les productions françaises pour être signalée ici [Morgan Camuset].

Nom : Starush.
Développeurs : Elipse.
Éditeur : Ubi Soft.
Genre : jeu de tir.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 7/10.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]