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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Explications de la startup-sequence d'AmigaOS 1.2
(Article écrit par Jean-Pierre des Gourous et extrait d'A-News (Amiga News) - juillet 1988)
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Nouvel épisode de la vie tortueuse et mouvementée d'un amigaïste perdu dans l'immensité d'une fenêtre CLI. Nous allons cette
fois essayer de former nos premières startup-sequence ou "batch" (séquence de commandes exécutables).
Je vous rappelle encore une fois que vous devez travailler sur une copie de sauvegarde de votre Workbench.
Commençons par étudier en détail la séquence de démarrage de votre Workbench et effacer à votre convenance les lignes inutiles.
La commande "Ed s/startup-sequence" éditera ce fichier dans une fenêtre de l'éditeur. Mais plutôt que de bloquer votre CLI,
préférez taper "Run Ed s/startup-sequence", cela lancera le programme Ed dans une tâche séparée, vous laissant la possibilité
d'utiliser la fenêtre CLI cachée derrière. Il paraît que nous possédons une machine multitâche, autant en user et en abuser,
dans la limite des stocks (de mémoire) disponibles.
Dans la fenêtre d'édition, la combinaison de touches "Ctrl-B" (Control B) effacera toutes les lignes jugées non indispensables.
La startup-sequence 1.2 sur Amiga 2000
Voici, ligne par ligne, les commandes que vous avez sur votre écran si vous possédez un A2000 :
Cette commande fait reconnaître à l'Amiga vos extensions matérielles.
Ici on définit le disque Workbench comme étant le "device" système.
On teste l'existence du fichier "JH0" dans le tiroir "S".
echo "Initializing Janus ...*N"
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Affichage du message dans le cas où le test a marché.
On se repose (attente) 25 secondes mais l'Amiga continue à bosser.
Echo "Mounting Janus Hard Disk*N"
DJMount
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Initialisation du nouveau périphérique : le disque dur.
Si le test précédent a fonctionné, alors le périphérique logique JH0 existe.
On lui assigne le Workbench.
Echo "Transferring control to JH0: *N"
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C'est-à-dire que tout ce qui était cherché sur le Workbench, sera maintenant cherché sur le disque dur.
Dans le cas où le test a échoué.
On réassigne la disquette Workbench comme disque système.
Fin du premier test.
Eh oui, gagné ! Fin du deuxième test.
Ajoute 30 tampons mémoire pour accélérer les opérations (lecture, copie...) du disque.
On se positionne sur la racine de l'arbre ("root directory" du Workbench).
Test de l'existence du répertoire C.
On l'assigne sur la disquette.
Fin du test.
Idem pour tous les répertoires suivants : "S", "T", "L", "Libs", "Devs", "Fonts".
Assign s: WB:s
EndIF
IF Exists WB:t
Assign t: WB:t
EndIF
IF Exists WB:l
Assign l: WB:l
EndIF
IF Exists WB:libs
Assign libs: WB:libs
EndIF
IF Exists WB:devs
Assign devs: WB:devs
EndIF
IF Exists WB:fonts
Assign fonts: WB:fonts
EndIF
Assign sys: WB:
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Travail terminé, on rend la main au Workbench.
On teste l'existence du répertoire "System". Idem pour "Utilities" et "PC".
On l'assigne sur la disquette.
AmigaDOS ira faire un tour dans ce tiroir lorsqu'il cherchera une commande.
Fin du test.
IF Exists WB:Utilities
Assign Utilities: WB:Utilities
Path add Utilities
EndIf
IF Exists WB:PC
Path add WB:PC
EndIf
Assign WB:
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Liste de toutes les assignations actuelles.
Liste du contenu du RAM Disk, qui doit être vide, mais l'utilité est surtout de créer une icône pour le RAM Disk.
On rajoute le RAM Disk au chemin à parcourir.
Gestion et continuation en cas d'erreur.
Clavier français. Ici, Setmap suffit, car on a précédemment fait un "Path add" sur le tiroir "System".
Qu'est-ce qu'elle fait celle-là déjà ? Ah, oui, elle charge l'environnement (Workbench).
Mission accomplie. Fermeture de la fenêtre AmigaDOS (idem pour CLI, évidemment) et redirection des éventuels parasites dans le
périphérique nul.
Le message "CLI TASK 1 ENDING" est redirigé dans les choux ! Ce ">nil:" est facultatif, mais ca fait tellement plus pro !
La startup-sequence 1.2 sur Amiga 500
Bon, voyons la séquence de l'A500, à première vue plus simple.
echo "A500 Workbench 1.2 F Version 33.56 23-APR-87*N"
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Affichage du message de bienvenue, avec numéro de version et date.
Reconnaissance d'un environnement matériel tel qu'une extension mémoire...
Test de l'existence du répertoire "System".
Ajout au chemin de recherche.
Fin du test.
Idem pour "Utilities".
path sys:utilities add
endif
Dir RAM:
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Lecture du disque RAM et création de son icône.
Ajout de la RAM au chemin.
Clavier français.
Addbuffers df0: 20 ; this uses up about 10K of memory, but improves disk speed
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Comme le monsieur vous l'a dit, cela bouffe 10 ko, mais après ça "speede un max". En réalité, création d'un plus gros tampon mémoire
où le DOS ira chercher si la commande invoqué n'a pas déjà été stockée par une exécutiion antérieure.
Chargement du Workbench.
Gestion des erreurs, par exemple la startup continue même si vous ne possédez pas d'horloge. Sans "failat", vous obtiendrez un
message d'erreur, et le DOS vous rendrait la main.
Si vous possédez une extension mémoire avec horloge interne, cette commande a pour effet de mettre le système à l'heure de l'horloge.
Attention au nouveau virus.
Affiche la date actuelle, normalement celle de l'horloge si elle est là.
Fin des opérations et disparition de la fenêtre AmigaDOS.
Ce fichier peut être lancé soit en redémarrant, grâce à son nom bien particulier, soit comme toute autre procédure grâce à la
commande "Execute". "Execute S/startup-sequence" relira votre fichier et exécutera séquentiellement tous les ordres jusqu'à la
fin ou jusqu'à ce qu'une erreur (telle que commande ou fichier absent ou mal écrit) se produise. Pour revérifier, le plus simple
consiste à taper les commandes en mode direct dans le même ordre jusqu'à trouver l'erreur.
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