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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Sol Negro
(Article écrit par Nina et extrait de Joystick Hebdo 43 - octobre 1989)
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Sol Negro est le premier titre sur Amiga des Espagnols d'Opera Soft. Il s'agit d'un jeu de plates-formes/action
très coloré.
Deux jeux en un : vous pouvez choisir d'incarner un gros musclé ou une fluette demoiselle. Le gros musclé apparaît sur
la terre, au milieu de champignons géants, d'abeilles démesurées et de vautours affamés. Armé d'un lance-roquette, il
dégomme tout ce qui bouge, et grâce à des réacteurs placés sur son dos musclé, il peut voler.
Sol Negro est affiché en deux dimensions, avec un défilement pour le décor, fort impressionnant d'ailleurs.
Le jeu est classique, mais le graphisme vaut tout de même le détour : marguerites d'un mètre quatre-vingt,
rochers croquant ou jeteur de dentiers, le tout étant très coloré, et peut-être trop avec un choix de coloris
parfois étonnant. Un tas de trouvailles sont réunies dans ces décors fleuris et colorés, jusqu'au héros qui,
à l'article de la mort, s'effondre à genoux dans une expression de douleur et de désespoir mélangés.
Glups, c'est émouvant.
Le seul problème, c'est qu'il y a tellement de trucs à bousiller, que le héros meurt très souvent. Sa tête est
dessinée en bas de l'écran, et à chaque défaite, elle devient de plus en plus "tête de mort", jusqu'à n'être plus
qu'un crâne d'os à découvert. Alors là, c'est fini.
Passons à la fluette demoiselle, qui elle apparaît dans l'eau, harpons à la main, au milieu des poissons et des
coraux. Même topo, elle doit embrocher tout nageur vivant dans le secteur : hippocampes, requins, étoiles de mer,
tortues d'eau, baleines (plus petites que nature d'ailleurs) et même le commandant Cousteau qui vous jette des
fourchettes en vociférant : "A mort les Cradooos !" (ce n'est pas vrai mais ça me fait marrer !).
Elle peut marcher sur le sol marin ou nager grâce à des hélices qu'elle a dans le dos, et quand elle se fait niquer
(en tout bien tout horreur), elle disparaît dans un conglomérat de bulles colorées. Dieu que c'est beau.
Par contre, les poissons, eux, se volatilisent dans un "blop" sonore et visuel.
Question animation, c'est très moyen. Le décor défile en bégayant, et les personnages n'ont que deux ou
trois positions possibles. Pour la manipulation : ça se joue tout seul et avec sa manette préférée et
quand on a commencé une partie avec un personnage, on ne peut plus changer d'avis et prendre l'autre.
Non, il faut éteindre l'ordinateur et tout recommencer.
Nom : Sol Negro.
Éditeurs : Opera Soft.
Genre : jeu d'action.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5/10.
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