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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : 1989, la situation de l'Amiga s'améliore... un peu
(Article écrit par Jean-Philippe Delalandre et extrait de Tilt - décembre 1989)
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L'Amiga 500, plus présent qu'Atari aux États-Unis et en Allemagne, a connu un départ difficile en France.
Il accuse un retard considérable envers les ST, puisque le parc y serait inférieur à 50 000 unités en 1989.
Mais le niveau des ventes remonte depuis quelques mois, depuis que le prix a baissé.
L'infériorité numérique de l'Amiga l'a longtemps handicapé pour le nombre des logiciels des éditeurs hésitaient à
se lancer. La qualité était, de ce fait, inférieure à ses possibilités graphiques et sonores qui, elles, sont
supérieures à celles de l'Atari ST : il était plus facile et moins onéreux d'adapter des titres déjà
existants.
La situation évolue rapidement sous la poussée des éditeurs étrangers qui n'hésitent pas à développer sur Amiga.
Les Français commencent à suivre le mouvement. La diversité des logiciels est moins évidente. Si les jeux,
nombreux, sont très beaux et bien sonorisés, les logiciels de bureautique, souvent adaptés de programmes américains,
ne sont pas à la hauteur. Ils demandent aussi fréquemment des capacités mémoire qui contraignent à user d'un
Amiga 2000, beaucoup plus cher que l'A500.
Le retard d'implantation d'Amiga fait aussi que certains types de logiciels, comme les éducatifs ou les logiciels
de musique, commencent tout juste à apparaître. Quant aux langages, à moins de programmer en C, ils ne sont pas
commodes : le BASIC Amiga n'est pas meilleur que celui de l'Atari.
C'est dans le domaine des logiciels de dessin qu'Amiga tire son épingle du jeu. Cela est dû en grande partie aux
capacités graphiques de la machine elle-même. L'amateur de dessin sur micro, qui n'a pas les moyens de s'offrir
un Mac II, trouvera largement son compte avec un A2000, pour beaucoup moins cher.
Autre point fort de l'Amiga, les liaisons avec une caméra ou un magnétoscope sont fort bien traitées. Mais, là
encore, un Amiga 2000 est quasi indispensable.
L'avenir de l'Amiga dépend surtout des ventes. S'il s'en vend beaucoup, les logiciels iront en s'améliorant en
nombre et en qualité. Il faut savoir que Commodore prévoit d'accroître les capacités de l'Amiga, en principe dès
le premier trimestre 1990, en remplaçant certains coprocesseurs. Cet Amiga amélioré proposera de nouvelles
résolutions graphiques - affichables seulement sur un moniteur multisynchro - et une plus grande mémoire
vidéo. Cela devrait améliorer encore la qualité graphique des jeux. Espérons que la compatibilité avec les
anciens modèles sera parfaite.
L'Amiga 500 est une formidable machine de jeu qui comblera aussi ceux qui veulent dessiner sans crayon ni papier.
Les applications de gestion vidéo, passionnantes, demandent un Amiga 2000. Pour le reste, comme les grands crus,
il manque encore un peu de vieillissement.
Prix
A500 (seul, sans moniteur) : 3990 FF.
A500 avec moniteur : 6990 FF.
A2000 (seul, sans moniteur) : 11 850 FF.
A2000 avec moniteur : 14 850 FF.
Commodore propose en outre le Starter Kit (A500 seul avec cinq logiciels de jeu) à 4290 F et le
Home Office Kit (A500 + cinq logiciels bureautiques) à 4790 FF.
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