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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Simon The Sorcerer 2
(Article écrit par David Brunet - janvier 2001)
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Après Nightlong, voici une autre conversion de jeu d'aventure pour notre Amiga.
Simon The Sorcerer 2 a été porté sur Amiga grâce à Paul Burkey et Peter Mulholland.
Premiers pas
On peut lancer le jeu à partir du CD ou faire directement une installation. Cette
installation fait simplement une copie de tous les fichiers du CD dans le répertoire désiré, soit
175 Mo. On préférera la deuxième solution car des correctifs et mises à jour arrivent
régulièrement et elles se lancent uniquement sur la version installée de Simon The Sorcerer 2.
Le test s'appuie sur la cinquième mise à jour qui apporte, entre autres, les textes en français
(NDLR : la sixième mise à jour publiée en mars 2002, la 1.06, apporte la compatibilité PowerPC/WarpOS).
Double-cliquez sur l'icône du jeu et là, deux fenêtres de requête apparaissent. Une pour le
mode son et une pour le mode graphique. Les sons étant gérés par AHI, l'installation de
ce pilote est donc obligatoire pour pouvoir écouter le moindre décibel du jeu. Le choix
du mode graphique est vaste (tous les modes fonctionnent : PAL, NTSC ainsi que les
résolutions 8, 16, 24 et 32 bits des cartes graphiques). Mais le jeu a été conçu en...
320x200 ! Autrement dit sur une résolution très basse et les possesseurs d'écran
SVGA un peu grand risqueront fort d'être déçus par les graphismes très pixélisés.
Notons que si vous ne choisissez pas de mode d'écran (en cliquant donc sur "Cancel"), Simon The
Sorcerer 2 se lancera en mode fenêtré. Sympa. Les préférences du jeu (son et mode
graphique) sont sauvées dans le fichier "Simon2.prefs" et il suffit de renommer ou
d'effacer ce fichier pour rééditer vos préférences. Si vous jouer à partir du CD,
ce fichier ne sera pas créé et il faudra sélectionner le mode son et le mode
graphique à chaque début de partie.
Simon The Sorcerer 2 est donc un jeu d'aventure. C'est plus ou moins la suite du premier épisode qui est sorti en 1994 sur Amiga.
D'ailleurs, une longue introduction vous remettra dans le bain : Runt, un fils de paysan, est un inconditionnel de magie noire.
Lors d'une expérience malheureuse, il ramène à la vie Sordid, le méchant magicien que l'on a tué dans le premier épisode,
et en devient son assistant. Sordid profite d'être revenu sur Terre pour renvoyer Simon dans le monde parallèle de la magie.
Et, bien sûr, vous devrez en sortir. Cette introduction se conclue par de petites animations humoristiques mettant en scène le héros
dans différentes situations. Pour écourter cette présentation il faudra appuyer sur F5.
Son et lumière
Avec une résolution de 320x200, les graphismes sont forcément un peu légers,
surtout dans un jeu d'aventure comme celui-ci où il faut chercher minutieusement des
objets et être vigilant sur tous les détails. Malgré tout, la plupart des décors
(dessinés à la main) sont agréables à l'oeil, il y a des similitudes au niveau des
traits de graphismes avec un autre jeu : Hook. On vous conseille néanmoins
d'utiliser une définition en PAL ou NTSC basse résolution pour éviter cette pixellisation.
Pour les animations, c'est plutôt bien réussi. Le héros a une démarche souple et des
gestes détaillés : il articule quand il parle, il peut rire, sourire, fermer les yeux,
gonfler son torse, etc. Son attitude change en fonction des paroles qu'il doit dire.
Et comme souvent, le héros continue à faire le pitre quand on ne touche plus la
souris depuis un certain temps (il nous regarde bizarrement, il médite, il jongle...).
L'ambiance sonore se compose de deux éléments : les bruits de fond et les paroles des
personnages. Les bruits de fonds sont très réalistes mais trop peu présents à mon
goût ; c'est le lot pour une majorité de jeu d'aventure d'ailleurs, ce relatif silence est sans doute présent
pour ne pas trop déconcentrer le joueur. Une musique de fond qui changerait en fonction du lieu
aurait été bien accueillie (le manuel indique pourtant la présence de piste audio
mais il n'y a rien sur le CD !). Des voix en anglais accompagnent les textes,
elles peuvent être désélectionnées et malgré un soin évident apporté à leur
numérisation, il reste encore des bogues comme des répétitions
intempestives, la bande son se répétant tant que le texte est inscrit à l'écran.
Mais depuis la mise à jour 5, un bon nombre de bogues sonores ont été corrigés.
Les textes sont à l'origine en anglais et ils ont été traduits en allemand, italien
et français. Autant le dire tout de suite, le catalogue français présente des
traductions approximatives et il y a même des passages qui n'ont pas été traduits !
Vous retrouverez aussi dans certaines scènes les dialogues d'autres scènes qui n'ont
aucun rapport... Des passages cruciaux de l'aventure sont ainsi perdus bêtement.
Pour ceux qui maîtrisent la langue, préférez donc jouer avec les textes en anglais.
L'aventure
L'histoire se passe durant une époque que l'on peut placer au Moyen Age. En fait, on
est pas très sûr de l'époque puisque le monde dans lequel on évolue est irréel : les
bateaux de pirates côtoient les enseignes de restauration rapide modernes. Notre héros est ainsi
plongé dans ce monde bizarre.
La maniabilité est très classique. Vous collectez des objets et ceux-ci sont stockés
dans un inventaire (votre chapeau) et pour les utiliser, il faudra passer par l'une
des huit actions représentées par les icônes au bas de l'écran : déplacer, regarder,
ouvrir, prendre, parler, porter un habit, utiliser, et donner. Par exemple, pour
ouvrir une porte, il faudra sélectionner la clé, cliquer sur l'icône "ouvrir" et
enfin cliquer sur la porte. Là encore, on aurait préféré une maniabilité plus souple
et plus efficace, dans le style de Beneath A Steel Sky pour ne citer que lui.
L'aventure est longue et est découpée en quatre parties : la ville, le bateau pirate, l'île
et la vallée de la ruine. Chacune de ces parties vous offrira des heures et des heures
de jeu car le scénario est parfois étrange (donc difficile) et, en plus, il n'est
pas linéaire. Dans la ville, vous êtes libre d'aller où vous voulez (place, fontaine,
quai...) et c'est en parlant avec d'autres personnages et en récoltant des objets
que vous parviendrez à avancer. Certains passages sont délicats à trouver : pour
aller dans le donjon du château, il faudra demander trois fois de suite des ballons à
un personnage puis les accrocher (un à un) à une grille, la force antigravitationnelle
des trois ballons réunis vous fera voler jusqu'au donjon. Bref, ce n'est pas évident mais les accros
de ce style de jeu ne demandent que ça.
Le scénario est sans cesse ponctué par des billets d'humour. La majorité des
dialogues ont une connotation humoristique et il n'est pas rare de tomber sur des
situations burlesques ou loufoques (la salle des fous remplie de personnages dingos,
la fontaine avec des femmes qui n'arrêtent pas de papoter, le capitaine du bateau, etc.).
Sans oublier les différents gags que Simon réalise ou que certains personnages lui
font faire. En plus d'un humour omniprésent, le scénario propose quelques allusions à
des contes fantastiques : Boucle d'Or et les Trois Ours, les Milles et Une Nuits et
d'autres histoires aussi féeriques. En outre, une petite surprise vous attend à la fin du
jeu.
Que vaut-il ?
Simon The Sorcerer 2 est un jeu d'aventure classique. Il ressemble aux productions
Amiga du début des années 1990. Il séduira les fans du genre grâce à son scénario
hilarant mais il reste néanmoins d'un niveau technique moyen. Les quelques bogues de
la version française devraient disparaître d'ici les prochaines mises à jour.
Nom : Simon The Sorcerer 2.
Développeurs : Adventure Soft ; Conversion : Paul Burkey et Peter Mulholland.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 2000.
Configuration minimale : 68030, AGA, 16 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : 68040, AGA ou RTG, 16 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 310 FF (47 euros).
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- L'humour.
- L'aventure est longue.
Les points faibles :
- La mise à jour n°5 boguée (textes en français, introduction qui bloque).
- Faible résolution.
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