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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Shadowlands
(Article écrit par Marc Lacombe et extrait de Tilt - avril 1992)
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Jusqu'à présent, les jeux d'aventure en 3D isométrique se limitaient à la manipulation d'un seul héros...
Shadowlands vous en colle quatre sur les bras ! Pas toujours obéissants mais courageux, les gaillards
vont tenter de ressusciter leur prince afin de le remettre sur son trône. Shadowlands est un jeu ambitieux
qui profite d'une mise en place graphique originale mais dont l'ergonomie n'a malheureusement pas été
suffisamment soignée. Il en résulte un logiciel prenant mais au maniement souvent frustrant.
Le scénario
Les forces du chaos, menées par l'ignoble Cthul Tol Anuin envahissent le paisible royaume de Kuranos,
semant la terreur sur leur passage. Avant de partir explorer la quinzaine de niveaux que propose Shadowlands,
le joueur devra créer une équipe compose de quatre personnages. Les caractéristiques de chacun étant tirées
au sort, on choisira de préférence des personnages aux talents complémentaires.
Le système de jeu
Les décors, quelque peu sommaires sont présentés en 3D isométrique et dévoilés par un défilement qui,
malheureusement, ne se déroule pas de façon continue, mais saute d'un bloc à un autre, ce qui ralentit
nettement l'action. De plus, les personnages sont petits et quasiment indifférenciables les uns des
autres... Seul bon point : un ingénieux système qui permet d'éclairer une pièce en fonction de
l'endroit où se trouve la source de lumière, laissant certaines zones dans l'ombre et limitant le
champ de vision des personnages, obligeant ainsi le joueur à se préoccuper sans cesse des torches
que transportent ses héros.
Autre particularité de Shadowlands, vous pouvez déplacer chaque personnage individuellement et
même diviser l'équipe en plusieurs groupes... On trouve autour de l'écran principal quatre petits menus
représentant le corps de chaque personnage. En cliquant sur les différentes parties de ces corps,
on déclenche une action, comme utiliser ou lancer un objet, regarder, manger, se déplacer seul ou
en groupe, etc. On peut également accéder à un menu général où s'affichent les caractéristiques de chacun
et où il est possible d'examiner le contenu des sacs à dos, d'échanger des objets ou d'établir un
ordre de marche. Cet écran sert également à effectuer un bien curieux transfert qui consiste à "pomper"
l'énergie magique contenue dans tout objet (torche, pomme, etc.) afin de recharger les sorts
(fireball, light...) déjà utilisés.
L'accès à chacune des salles du donjon constitue une véritable énigme. Les solutions, simples dans
les premiers niveaux (pousser un levier, introduire une pièce dans une fente...), deviennent plus
complexes au fil des niveaux (un personnage déclenche l'ouverture tandis que les autres franchissent la
porte), d'autant que les monstres, de plus en plus agressifs, vous laissent bien peu de temps pour
réfléchir.
Pour retrouver les restes de Vashnar, il vous faudra faire preuve de beaucoup d'ingéniosité et...
surmonter les quelques défauts du système de jeu (les personnages n'évitent pas systématiquement les obstacles
rencontrés, ce qui peut poser des problèmes pour passer une porte par exemple, et les menus dissimulent
parfois certaines portions du décor ce qui empêche de cliquer sur la destination choisie). Mais on
s'habitue très vite au principe du jeu et ces quelques inconvénients s'effacent devant l'ingéniosité
des stratégies à mettre en place : il faudra par exemple faire tomber les monstres dans des fosses,
emprunter des téléporteurs pour accéder à certaines salles, éteindre les torches afin d'éviter les
pièges qui se déclenchent sous l'effet de la lumière, lancer des flambeaux loin du groupe pour faire
diversion, ou bien encore répartir les personnages dans différentes salles afin de déclencher
l'ouverture d'une porte !
Conclusion
Shadowlands ressemble à un prototype qu'on aurait lâché un peu hâtivement sur le marché.
L'ensemble fonctionne mais mériterait de nombreuses améliorations... On attend donc avec impatience une
suite éventuelle dans laquelle l'intérêt de jeu serait cette fois agrémentée d'une meilleure jouabilité,
de graphismes plus détaillés et d'un défilement plus dynamique. En attendant, Shadowlands vous offre
plus d'une cinquantaine d'heures d'un jeu peut-être imparfait mais déjà terriblement excitant !
Nom : Shadowlands.
Développeurs : Teque Software.
Éditeur : Domark.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Gestion de quatre personnages.
- L'ingéniosité des stratégies à mettre en place.
- Graphismes bien animés.
- De bonnes idées (pompage d'énergie, le développement des personnages...).
- Ingénieux système d'éclarage des pièces.
Les points faibles :
- Ergonomie pas suffisamment soignée.
- Décors quelque peu sommaires et avec peu de couleurs.
- Le défilement bloc à bloc ralentit l'action.
- Personnages petits et quasiment indifférenciables les uns des autres.
- Les personnages n'évitent pas systématiquement les obstacles rencontrés.
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