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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Scala MM400 - utilisation générale
(Article écrit par Patrick Conconi et extrait d'Amiga News - avril 1995)
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Présentation
Il est un exercice difficile pour les journalistes que nous sommes... je veux parler de la présentation d'un logiciel. En effet,
bien souvent limités par le fait que les pages de ce journal ne peuvent remplacer un mode d'emploi, nous devons parler de l'essentiel
et bien souvent des petites choses sont omises ou jugées peu importantes et non mentionnées... Et pourtant, parmi les utilisateurs
que vous êtes, il y en a qui attendent telle ou telle fonction ou alors qui ne comprennent pas ce que l'on a voulu dire...
Pour palier à ce fait, j'ai eu envie de vous faire une présentation par l'usage... En fait, je vais créer (rien ne vous empêche de
refaire cet exemple) une présentation et ainsi vous pourrez découvrir les possibilités de ce logiciel et ses multiples astuces
ainsi que son incroyable ergonomie.
Paramétrer Scala
Première chose, paramétrer l'environnement de Scala. La version MM400 permet d'afficher le shuffler en couleurs, et ceci jusqu'à
256 couleurs. Il est aussi possible de décider du nombre d'images "shuffler" affichées. Personnellement, avec un A4000 j'utilise
l'option 256 couleurs pour la majorité de mes travaux, mais en cas de grosse opération, je me mets en N&B afin de réserver de la
mémoire Chip. Cette version permet aussi de choisir dans quel mode écran on veut travailler, et ceci dans le mode édition et dans
le mode affichage. Ainsi, je choisis le mode DBLPAL pour la création de mes pages (quelle joie cette option... Parfois à force de
regarder un écran en entrelacé j'en avais mal à la tête...), et le mode PAL pour l'affichage afin de pouvoir enregistrer en vidéo
mes créations. A noter que si vous choisissez de travailler sur un écran PAL entrelacé avec suraffichage vidéo, la taille de
votre page DBLPAL sera de la même valeur. Par contre, si vous choisissez le mode Multiscan, alors vous aurez une différence dans
l'affichage et malheureusement Scala ne fera pas défiler son écran pour compenser cette différence. Donc, pour être à l'abri de
ce genre de problèmes, harmonisez vos types d'écran lors de la création ! Si vous possédez un écran 16:9, il vous est possible
de travailler dans ce format aussi.
On peut aussi fermer le Workbench et les menus. Ainsi, les petites configurations profitent du peu de mémoire qu'elles possèdent.
Si vous avez suffisamment d'espace disque, cochez l'option "Snapfiles", car ainsi le programme va faire une copie de vos images
dans la poubelle (terme qui désigne simplement le chemin de votre tiroir "Snapfiles") et s'en servir à la place des images d'origine.
Ces images seront déjà précalculées et ainsi vous éviterez de grosses pertes de temps pour les calculs initiaux des brosses et des
images. Utile surtout avec les CD, ou les grosses images dont le calcul d'adaptation est long. Attention... cette option est
gourmande en espace disque... Dans le cas de notre démo, il est nécessaire de mettre cette option en action et de spécifier un
chemin pour la poubelle, car nous allons utiliser des CD comme base d'images et comme il est impossible de changer le CD au cours
de la présentation... Une autre possibilité est de sauver son script avec toutes les options "Fichiers, Polices et Copier dans un
tiroir" cochées. Ainsi Scala va faire une copie des fichiers originaux dans un tiroir spécifique, ce qui ne vous posera plus de
problèmes si vous désirez jouer votre script sur une autre machine. Prenez votre disquette, tous les fichiers y sont !
Créer une page de présentation
Sur cette première page, nous allons présenter notre marque, et créer des animations de textes. Nous y mettrons trois boutons, de
façon à présenter cette société fictive de manière interactive.
Il nous faut choisir un fond d'écran sur lequel vont évoluer nos différents éléments de présentation. Je clique donc sur "Nouveau"
et un "Shuffler" ou, en français, représentation graphique, en couleur apparaît. Je choisis un élément du paquet "Scala"
soit "Water001". Attention, si vous voulez enregistrer en vidéo votre réalisation, vous devrez avoir spécifié à l'installation la
taille "vidéo" pour le paquet d'images. Sans quoi, avant toute chose, une fois l'image chargée, il faut aller charger une autre
résolution et spécifier l'option "overscan vidéo". Scala permet de modifier la taille de son écran de travail en cours d'élaboration,
et il va redimensionner la taille de l'image de fond pour l'adapter à la nouvelle résolution. Je choisis de travailler en 32 couleurs.
Je ne prends pas l'option 256 couleurs, car si ce n'est pas nécessaire, cela ralentit beaucoup la présentation. L'idéal est de travailler
en 64 couleurs.
Le shuffler
Les événements d'une page
Je choisis ensuite ma police de caractères. Je prends une police vectorielle soit "CGTimes" et je commence à écrire les textes de
ma page sans me préoccuper de la mise en page. Une fois ces bouts de texte faits et séparés par un retour chariot, je les saisis
avec la souris et je les place dans ma page. Puis je double-clique sur le bout de texte et huit poignées apparaissent pour me
permettre de redimensionner mon texte, autant en largeur qu'en hauteur. Le gros avantage de cette méthode est la rapidité de création,
ainsi que le fait qu'il n'y a plus besoin de passer par une interface pour le choix de la taille de la police. J'importe aussi des
brosses, et je les place et les redimensionne exactement de la même manière. Si par malheur, une des brosses que j'importe est en
256 couleurs ou que sa palette ne correspond pas à la palette utilisée par mon image de fond, Scala corrigera ceci à ma demande en
tramant par la méthode "Floyd-Steinberg" et il va adapter les couleurs de façon à afficher le plus correctement possible cette
brosse.
Chacun des éléments texte ou brosse peut apparaître dans une liste (bouton "Liste" de la page en mode édition) pour permettre de
gérer la chronologie des événements. On modifie l'ordre d'apparition de ceux-ci en déplaçant chaque action avec la souris. Il
suffit de la saisir et, en la relâchant ailleurs dans la liste, il s'insère automatiquement dans celle-ci à sa nouvelle position.
Les effets d'apparition
Ensuite, je donne à chaque événement un effet d'apparition différent, parmi 81 possibilités, ou alors je les combine
afin que certaines apparitions soient liées (par exemple, le téléphone et le numéro de téléphone apparaissent ensemble), et pour certains
je spécifie un temps d'attente avant leur apparition. Notez que les secondes se comptent en secondes, mais que les fractions de
secondes, elles, se comptent en images (24 images/seconde, soit 1/2 seconde=12 images). C'est très pratique car très précis.
Les boutons
J'ai aussi créé trois boutons sur cette page, dont deux renvoient à des scripts, alors que l'un d'eux renvoie à une autre page.
C'est très pratique de renvoyer à un script, car, il est ainsi plus facile de modifier une séquence. Il suffit de la travailler
individuellement. Alors que si la séquence est dans le script cela l'alourdit et rends les modifications plus pénibles.
Les boutons se créent de manière on ne peut plus simple ! Une fois dans le menu "Boutons" on crée une boîte invisible sur notre
page. En mode d'exécution, si la souris passe dans cette zone, soit il ne se passe rien, soit les couleurs s'inversent selon vos
choix (c'est le pourquoi des deux lignes de couleurs au-dessus du menu, une pour la couleur d'origine et une autre pour la couleur
d'échange) soit toutes les couleurs s'inversent.
Il est aussi possible de définir un son pour la sélection des boutons (qui est joué lorsque la souris sélectionne un bouton) et
un autre son pour la présélection (lorsque la souris passe par-dessus le bouton). Un bogue subsiste, lorsque vous sauvez votre
script avec l'option "tiroir" cochée ; ces sons ne sont pas sauvés et ils vous manqueront... C'est à faire "à la main !".
Les effets de page
Comme pour les événements d'une page, chaque page est considérée comme un événement dans le script. L'affichage de ces pages peut
se faire soit en mode liste, soit en mode graphique (Shuffler) dans l'écran principal de Scala. Vous remarquez en haut de la page,
des boutons nommés "No, Nom de page, Effet, Son, Variable et Exécute. C'est un cliquant sur ceux-ci que l'on peut lancer un
événement combiné à l'exécution d'une page ou modifier un paramètre. Et en mode liste c'est très pratique, car tout peut être
visible. Les largeurs de ces boutons se changent à la souris. L'inversion de l'ordre se fait dans le menu "Système" et les
couleurs de l'interface se changent aussi dans ce menu.
Les effets d'apparition de page sont au nombre de cent tout rond ! Chaque image peut rester plus ou moins longtemps affichée ou
alors attendre un clic de souris avant de passer à la suivante, et la vitesse d'exécution des effets est bien entendu paramétrable.
Les variables
Les variables ne sont pas oubliées. Pour chaque action, il est possible de modifier la valeur des variables ou/et de les traiter.
Ceci, en fait, est une des grandes forces de ce logiciel. Par exemple, dans cette démo, un compteur incrémente les essais
d'interactivité, et tous les cents, le script passe à la page "Vous avez gagné !". De même, tous les dix essais du bouton "Commande"
il va aussi se brancher à cette page. Les variables peuvent soit être modifiées par une formule du genre "Essai=Essai+1",
formulation qui se rapproche énormément du Basic, ou alors sous la forme "SI essai=100 alors" et là les conditions n'ont qu'un but,
définir un branchement à une page du script. Un questionnaire multiple avec comptabilisation des points et mise d'une note est
tout à fait envisageable.
Les sons
Simultanément à l'exécution de ma page, je fais jouer un module de musique. Il est possible de définir le nombre de fois où Scala
va jouer ce module, ou alors, de le faire jouer à l'infini. Il est même possible de numériser un son directement depuis Scala
et d'éditer sommairement celui-ci. Les numériseurs les plus courants sont gérés.
Exécutions externes à Scala
Une option de Scala permet de lancer une exécution externe de type DOS, Workbench ou ARexx simultanément à l'exécution d'une page.
Ainsi toutes les combinaisons sont envisageables.
Imaginez... une maquette de train électrique qui illustre une présentation des problèmes liés aux chemins de fer, une interface de
commande des aiguillages pilotée par ARexx, ou alors, un "light-show" combiné avec Scala... (d'ailleurs ceci existe sur le marché).
Les possibilités sont infinies, car l'exécution peut se faire soit en tâche de fond soit en mode d'attente.
Scala Lingua
Non, ce n'est pas un mixer brosseur, c'est un langage... très proche de l'ARexx. En fait, chaque fois que vous sauvez un script,
vous le sauvez au format Scala Lingua. Ainsi, il vous est possible d'éditer et de modifier à la main chacun de vos scripts.
Exemple de l'utilité de ceci : si vous désirez faire jouer à Scala un CD-Photo Kodak, il va vous prendre chacune de vos photos
et les afficher en 256 couleurs. Mais il ne fera pas un tramage Floyd-Steinberg d'office. La chose peut être rendue moins
fastidieuse que l'édition de chacune des images pour aller cocher l'option "Adapter Floyd-Steinberg" du menu "Charger/Autre
résolution". Le plus simple est de le faire pour la première image, puis de sauver son script, de prendre son éditeur de texte
favori et de coller : "RESOLUTION 768 512 8 29004 floyd" pour chacune des photos dans la liste des événements. Vous avez gagné
deux heures de travail si votre CD contient cent photos...
Conclusion
Cet article est trop court pour expliquer combien il est facile de créer à l'aide de ce logiciel. L'interface est fantastique et
très bien pensée. Je regrette pourtant le fait que la gestion des photos Kodak prise à 90 degrés ne soit pas mieux gérée. Elles
sont écrasées car adaptées au format 4:3. J'ai aussi eu plus de "plantages" avec Scala MM400 que j'en ai d'habitude avec
Scala MM300. Mais, au vu des améliorations, je ne reviendrai pas en arrière. Il faut savoir aussi que Scala Echo 100
demande une version adaptée pour fonctionner avec Scala MM400. Vous pourrez l'obtenir auprès de CIS en mise à jour pour moins
de 100 FF, pensez à le spécifier lors de votre commande.
J'attendais depuis Scala Info Chanel, une version francisée qui gère les écrans type Multiscan ou DBLPAL, et c'est enfin arrivé.
Je regrette enfin qu'il ne soit pas possible d'obtenir des licences multi-utilisateurs. Un grand magasin qui voudrait de
l'interactivité se tournera sûrement vers d'autres solutions vu le prix global d'un système multipostes...
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