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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Reportage : Salon De La Micro 1990
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Joystick - décembre 1990)
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Le Salon De La Micro en est à sa deuxième édition et déjà sa surface a pratiquement
doublé, tout comme le nombre de ses exposants. Nous étions dans un cadre prestigieux,
la Grande Halle de La Villette. Tous les passionnés de micro-informatique
ludique s'y étaient donné rendez-vous, et heureusement pour eux la partie réservée à la
micro-informatique sérieuse était restée déserte, ce qui ne fait que confirmer le caractère
"jeunes" de la manifestation. Tous les grands acteurs du milieu n'avaient pas répondu présent,
mais qu'importe puisque l'ambiance y était.
Les constructeurs
Ce salon se caractérisait d'abord par l'absence de divers acteurs des micro-loisirs.
Ainsi, Loriciel, Infogrames, US Gold, Ocean, Nintendo mais aussi Commodore (représenté toutefois
par le stand Commodore Revue) étaient absents.
Eh non, pas de Game Boy ni de NES avec ses nouveaux jeux, juste de petits meubles-présentoirs
que la chaîne Auchan avait eu la bonne idée d'amener. Pas non plus de CDTV, d'Amiga 3000 ou du
reste de la gamme. Beaucoup auraient souhaité découvrir le CDTV puisqu'en France il n'avait pas
encore été présenté comme ce fut le cas au CES de Londres. Quant à Amstrad, pas de trace de la
GX 4000 ou du reste de ses micro-ordinateurs. Les seuls présents c'étaient Sega/Virgin, NEC/Sodipeng,
SNK/Guillemot, Atari et IBM.
Sega avait fait les choses en grand et son stand, en plus d'être le plus haut, était situé en
plein centre du salon. D'un superbe effet, celui-ci présentait d'un côté toutes les nouveautés
sur la Master System, et de l'autre toutes celles de la Mega Drive. Les jeunes visiteurs se
pressaient pour essayer les jeux sur les deux machines. Au centre du stand, une charmante hôtesse
distribuait les inévitables documentations à tous les gens présents.
Sodipeng étalait quant à lui toute la gamme de consoles NEC, de la Core Grafx à la Super Grafx
en passant par le CD-ROM2 et tous leurs accessoires. Un concours était organisé avec une Core Grafx
à gagner par jour. Les dernières nouveautés étaient là et le public s'amassait devant les jeux en
démonstration afin de les tester.
SNK, dont la distribution est dorénavant assurée par Guillemot, faisait sa première apparition
officielle en France avec sa fabuleuse machine Neo-Geo. Un mur d'écrans attirait les regards et orientait
vite le joueur vers les consoles de test. Alors seulement les visiteurs en extase, agglutinés autour des
moniteurs, pouvaient juger de visu des capacités de la fabuleuse console... Concours
ici aussi en vue du meilleur score. La gamme de cartouches se compose pour le moment de sept jeux dont
le prix unitaire laisse rêveur : un peu moins de 2000 FF. Le double pour la console...
Notez que Guillemot, avec sa filiale Sodipeng, est la seule
marque à ma connaissance à distribuer deux marques de consoles, concurrentes qui plus est.
Sur ce même stand, signalons la présence de la carte sonore Sound Blaster pour PC et compatibles,
Atari n'avait de son côté qu'une seule chose de grande taille ; son enseigne. Hormis cela on avait
droit à la présentation de tous les logiciels contenus dans le Bag STE. On y avait déjà eu droit
lors du Forum Atari, mais enfin. Comme on pourrait s'en douter, c'est le côté réservé à la Lynx
qui passionnait le plus les foules. Toutes les cartouches y étaient présentées, les anciennes comme
les nouvelles.
IBM qui semble bien décidé à investir le marché grand public y faisait une timide présentation de
son PS/1, entouré de quelques sociétés qui développent sur son rejeton. Mais franchement le stand
de petite taille et l'ambiance plutôt morne avait l'air de faire fuir les quelques intéressés.
On passe dans la catégorie plus ennuyeuse des compatibles PC avec Daewoo qui, paumé dans ce salon
qui ne le concernait pas, essayait avec plus ou moins de succès d'attirer les passants. Même
constat pour Dual Data, le constructeur allemand qui s'est inspiré de la publicité d'IBM pour
sa propre communication. On pouvait apercevoir l'Euro-PC, un compatible bas de gamme sans unité
centrale qui est aussi volumineux qu'un Amiga ou un Atari STE. Le nouvel Euro AT est basé
autour d'un 80286 à 12 MHz avec 1 Mo de mémoire, lecteur de disquette 3,5", disque dur 20 Mo
et écran VGA couleur, il est proposé à un peu moins de 12 000 FF avec, en prime, une
interface graphique simplifiant les commandes DOS. Le reste de la gamme suivait,
toujours avec un style très réussi. Mais le minuscule stand restait définitivement désert.
Les éditeurs
On passe aux éditeurs en commençant par Ubi Soft. On ne parlera pas de ce qu'ils présentaient ;
la plupart des jeux sont testés ce mois-ci ou sont dans les actualités de ce mois-ci.
D'ailleurs Ubi Soft n'avait pas qu'un stand vu le nombre d'éditeurs qu'il représente pour la
France. Le plus beau était dédié à ses propres créations, que l'on pouvait essayer sur place.
Bravo pour la décoration, très joli, si si.
Sur le stand Lankhor, Soukiya sur Atari ST, un jeu dans le style de Maupiti, aux nettes influences orientales en
cours de développement ; Saga sur CPC, un jeu de rôle qui permet des parties à deux et ZDAW,
toujours sur CPC, qui vous propose une petite balade dans des égouts représentés sous forme
de labyrinthe.
On change de registre avec Micro C, le spécialiste de l'éducatif : non content de proposer bon
nombre de logiciels sur compatibles PC et Atari ST, la société étend sa gamme à l'Amiga et
fait une tentative dans le domaine de la gestion familiale. Toujours dans l'éducatif, Nathan
Logiciels présentait aussi ses créations, toujours aussi nombreuses, qui touchent à toutes les
matières enseignées, de la maternelle au lycée. Y en a beaucoup sur PC et nano-réseau mais l'Atari
ST est bien présent, suivi de près par l'Amiga. L'Amiga, longtemps délaissé en France dans le domaine
de l'éducatif, rattrape rapidement son retard.
Quant à Softdisk, c'est un nouvel éditeur qui s'intéresse uniquement aux PC. C'est une filiale de
Softdisk Publishing, une boîte américaine spécialisée dans les magazines sur disquette. L'expérience
va être tentée en France aussi avec Periodisk, mensuel sur disquette contenant six
programmes par numéro et disponible en 5,25" comme en 3,5". Chaque disque contient jeux et
utilitatres inédits, développés exclusivement pour le magazine. Pas de gratuiciel, donc. 89 FF
par numéro pour acquérir cet ensemble de haut niveau. Comme c'est que par correspondance, on vous
file l'adresse : Periodisk, 16 Quai JB Clément, 94140 Alfortville.
...et les autres
Comme toujours lors de ce style de manifestations, les nombreuses boutiques de micro-informatique
occupaient des stands dispersés sur l'ensemble du salon. Je vous fais grâce, comme à moi-même,
de leurs noms ou promotions...
Signalons pour mémoire la venue de Génération 5, Nathan Logiciel (tous spécialisés
dans l'éducatif), Uranie Software (Taromancien, Grapholog, etc.). Enfin, le Club Français
du Logiciel lance diverses nouveautés pour les ordinateurs Thomson (principalement des utilitaires)
et édite une lettre d'informations nommée ICDV Magazine.
N'oublions pas non plus la tenue, durant ce salon, de la seconde édition des
European Videogames Championship,
auquel Tilt a participé.
Joystick était là !
Le Salon De La Micro, c'était pendant quatre jours. Quatre jours pendant lesquels le stand Joystick a
été continuellement envahi par des tas de gens. Ils étaient venus rencontrer toute l'équipe et se
sont longuement attardés sur le stand, faisant la queue pour jouer sur les bornes d'arcade Shoot
Again et le flipper d'Hazardous Area. On faisait même des dédicaces à ceux qui voulaient.
Et puis il y avait les mega-concours qu'on avait organisé à votre intention, lecteurs. Au programme,
une borne d'arcade Shoot Again à gagner ! Le mec qui est reparti avec n'est pas venu pour rien !
On n'en dira pas plus sur les promus qu'on faisait sur l'abonnement et les anciens numéros, ça
dégouterait ceux qui ne sont pas venus. Tant pis pour eux. Ils ont raté le plus beau spectacle :
Olivier Carali faisant la remise des prix, sans micro, juché sur le stand, haranguant la foule de
sa voix de stentor. Inoubliable.
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