Obligement - L'Amiga au maximum

Mardi 23 avril 2024 - 22:02  

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Reportage : Salon Amiga Atacom 1992
(Article écrit par le club Amiga Télécom Paris et extrait d'Amiga News - octobre 1992)


Le salon Amiga Atacom ouvrait pour la première fois ses portes le week-end du 12 septembre 1992, et le lundi suivant pour les professionnels. Cela se passait à Juvisy, en banlieue parisienne, et nous avons assisté à l'événement !

Présentation

Dans une grande salle de 900 m2 au plafond lointain, environ 3000 visiteurs ont pu voir et toucher le matériel et le logiciel d'une trentaine de stands.

Cette fréquentation (en exposant et en visiteur) n'est certes pas à la hauteur de ce qu'on pourrait espérer de la population amigaïste nationale, et l'équilibre financier n'est pas encore certain : les professionnels sont toujours hésitants pour un premier salon, l'association n'avait pas encore fait ses preuves...

Atacom

Ceux qui doutaient ont eu bien tort car la fête était réussie. Vu le professionnalisme avec lequel le salon a été préparé, organisé et tenu, nul doute qu'il va devenir LE rendez-vous annuel de référence dans le monde Amiga français. La plupart des piliers de notre marché national étaient là ainsi que la presse Amiga, les vidéastes, et quelques clubs et développeurs.

Le stand le plus marquant dans ce salon fut celui de CIS qui, construit pour l'occasion, était une attraction à lui tout seul. Commodore s'est également impliqué dans la préparation du salon, même si son stand propre était plutôt discret (cela est dommage, et a pu laisser croire qu'ils n'étaient pas vraiment de la partie).

"Professionnel" était le maître-mot de cette exposition, celle-ci ayant clairement établi qu'il existait un public assez connaisseur pour assister à un salon s'intéressant exclusivement aux applications sérieuses de notre machine (et où il s'agissait de montrer plutôt que de vendre).

Atacom
François Lionet présentant AMOS

Archos

Les développeurs de la carte AVideo 24 nous ont présenté leur nouveau logiciel de dessin pour cette carte. Ce programme remplacera avantageusement le petit "essai" livré avec l'AVideo et n'imposera peut-être plus l'achat de TVPaint pour travailler sur l'AVideo 24.

Toujours pour l'AVideo, un utilitaire nommé AVBinder permet d'interfacer les images 24 bits affichées par l'AVideo avec tous les logiciels de l'Amiga (Scala, Deluxe Paint...). Signalons le nouveau prix de l'AVideo 24 avec ses nouveaux logiciels : 3490 FF.

On a pu aussi découvrir en avant-première :
  • La nouvelle AVideo Y/C avec les caractéristiques suivantes : carte d'affichage et animation 12/24 bis, numériseur temps réel, genlock et compression/décompression matérielle de données.

  • Une carte mémoire 4 Mo se connectant sur le port PCMCIA de l'A600.

  • Opéra 600, un système portable de présentation piloté par télécommande infrarouge, comprenant dans son boîtier un A600 + AVideo 24 + disque dur. Nous l'avons prévu le mois dernier comme un portable. En fait, il a été conçu pour faire les présentations mais l'ajout d'un clavier d'A2000 est possible et lui permettrait de fonctionner en véritable portable Amiga à utilisation bien plus large. A suivre.
ASoft

Ici une des cartes les plus intéressantes du salon était présentée. La carte Domino offre à l'Amiga de nouvelles résolutions graphiques pouvant atteindre 1280x1024 en 16 couleurs, 1024x768 en 256 couleurs ou encore 800x600 32 768 couleurs le tout sans gaspiller un seul octet de votre précieuse mémoire Chip. pour environ 3000 FF.

De plus, cette carte s'installe dans un port Zorro II de l'Amiga et propose désentrelaceur en standard ainsi qu'une sortie RVB. Son intégration avec le Workbench est totalement transparente dans toutes ses résolutions. Il existe déjà des pilotes pour ADPro, Imagine, Real 3D, Caligari, Vista Pro, Imagemaster. De plus, un TVPaint est disponible sur la Domino.

La principale qualité de cette carte, outre ses résolutions, semble être sa rapidité. La fréquence d'affichage est élevée (72 Hz), tout ceci compromettant les applications vidéo (des solutions sont à l'étude). ASoft propose la carte 386SX de Vortex pour 4500 FF et bien sûr diffuse son produit, IntuiCalc.

Atelier numérique

Ce sont les spécialistes du logiciel de 3D Caligari et leur stand nous montrait des réalisations de qualité professionnelle autour de ce logiciel exceptionnel.

Avancée

La carte graphique d'Avancée reste la VD 2001 avec toutes ses qualités de rapidité et de numérisation. Ce sont aussi les spécialistes des CD et ils nous ont présenté le premier lecteur optique de 128 Mo sur Amiga. Le lecteur, de type IBM, vaut dans les 12 000 FF mais les performances ne sont pas aussi rapides que chez SyQuest car les têtes de lecture optiques restent lourdes par rapport aux têtes magnétiques.

La Fusion Forty 68040 à 28 MHz fonctionnait avec Real 3D pour sortir rapidement des images de qualité affichées sur la VD 2001.

Bus Plus

Importateurs d'une multitude de produits pour Amiga, ils ont présenté la carte accélératrice VXL 030 pour A500 ainsi que le Change Kickstart pour Amiga 600. On pouvait voir énormément de matériel autour de ces deux machines ainsi que des lunettes 3D à cristaux liquides à moins de 1000 FF.

Les nouvelles cartes VXL 030 proposent un plus grand choix de configurations (68030 ou 68ECO30, vitesse entre 25, 33, 40 et 50 MHz, avec ou sans FPU, taille et type (rafale/normale) de la mémoire...) et des kits de mise à niveau sont disponibles. On peut donc s'acheter une version minimale avec un 68EC030, puis ultérieurement le remplacer par un vrai 68030 (avec MMU) afin de pouvoir utiliser un logiciel comme GigaMem ou A-Max 2.

Une carte VXL avec 68030 et 8 Mo de mémoire 32 bits (en mode rafale) entre également dans un A500. Le prix salon de la carte VXL 68EC030, 68882 à 25 MHz avec 2 Mo de mémoire en mode rafale était de 5650 FF. Pour une carte VXL 68030 à 33 MHz, 68882 à 40 MHz avec 2 Mo de mémoire en mode rafale, il fallait compter 6990 FF.

CIS

Sur son stand imposant, CIS présentait un nouveau genlock, appelé G-Lock, très performant, autorisant tous types d'entrées et de sorties sans oublier l'incrustation chroma, le tout pour 3690 FF.

En première européenne, la carte Phone Talk qui permet de transformer son Amiga en répondeur téléphonique multivoies. Le codeur RVB du DCTV améliore la qualité de l'image, qui semble mieux définie et plus précise. Mais le signal composite codé en RVB a toujours un léger flou caractéristique du DCTV.

La carte GVP IV24 permet de combiner un écran 24 bits avec deux sources vidéo, produisant notamment du "picture in picture" (une fenêtre où l'on voit la source vidéo en temps réel), etc. La carte graphique programmable EGS était en démo pour la première fois en Europe (carte 24 bits montée sur le bus des cartes accélératrices Combo, taux de transfert impressionnant).

Essonne Mailing

Sur ce stand tournaient sur un écran 20 pouces couleur la carte graphique Visiona en 1280x1024 et l'imprimante couleur PostScript NEC Colormate P580, qui propose 300 DPI couleurs par le procédé de transfert thermique. Équipée d'un 68020, de 8 Mo de mémoire, d'un port SCSI, son prix avoisine quand même les 69 000 FF.

Le lecteur de disque magnéto-optique Floptical lit à la fois des disquettes classiques et des disquettes optiques de 20 Mo, pour 5500 FF environ, une disquette coûtant 200 FF. Les performances sont bonnes (surtout en lecture), mais n'atteignent quand même pas celles d'un disque dur (il faut plutôt voir là un média intermédiaire).

Le coût du média est élevé car c'est le fabriquant du lecteur qui les produit pour l'instant, mais 3D vient d'acquérir une licence et la production de masse devrait arranger les choses.

EVS

Chez eux, nous avons découvert la carte graphique Rambrandt 24 bits avec TVPaint. Ce sont aussi les importateurs des cartes accélératrices 68040 de chez PPS pour A3000, A2000 et surtout maintenant A500.

Une nouvelle version de 3D-Pro tournait sur ce salon. La documentation en français du logiciel Imagemaster est maintenant disponible et sera fournie gratuitement aux acheteurs enregistrés. En même temps, le prix de ce logiciel de traitement d'image avec documentation en français baisse de 2500 à 1900 FF.

MAD

Chez MAD, on a pu voir la carte mémoire 2632 qui permet de porter à 114 Mo la mémoire de la carte accélératrice de Commodore, l'A2630. MAD importe aussi le MegaChip 2 Mo ainsi que la carte d'émulation PC 386SX de chez Vortex. L'attendu Excellence! 3 était aussi chez MAD.

Someware

Voici une des réalisations les plus importantes de ce salon : la solution X Window (interface utilisateur fonctionnant en réseau) en multitâche sous AmigaOS. Sa rapidité laissait bien loin l'A3000UX de Commodore et même en 68000 ! Votre Amiga devient un véritable serveur X fonctionnant parfaitement, rapidement et en multitâche, cohabitant avec AmigaOS. Il existe même le XToolkit Amiga pour développer sur Amiga et porter ses réalisations sous X Window et l'environnement Unix.

Someware présentait une batterie d'Amiga montés en réseau (Ethernet pour les A3000 AmigaOS et Unix, série en 9600 bauds sur un A1000...). Le point fort résidait dans la présence de X Window sous AmigaOS. L'Amiga ainsi équipé et relié en réseau peut alors afficher sur un écran séparé les fenêtres X de programmes tournant sur les machines Unix connectées à ce réseau : il se comporte alors en terminal (comme VLT, JR-Comm, A-Talk 3), mais fenêtré.

Une bibliothèque permet d'écrire, compiler et faire tourner des applications X directement sur l'Amiga. Pour ceux qui n'ont pas l'habitude des interfaces utilisateurs de ce genre, cela signifie que sur votre écran vont se trouver des fenêtres (avec graphiques, textes et gadgets) comme d'habitude (mais à l'aspect X11), mais que plusieurs d'entre elles sont habitées par des programmes tournant sur d'autres machines, sur le réseau ou éventuellement lointaines et sur un système peut-être complètement différent (Unix, VMS...). Bien sûr, l'Amiga reste lui-même sur les autres écrans.

Le temps de réponse semble honnête (le serveur utilise à fond les possibilités de la machine), et peut-être aurons-nous bientôt plusieurs écrans X à la fois. Le serveur était proposé à 3950 FF avec Openlook ou avec Motif pour un supplément de 950 FF et X-Toolkit se vendait 2500 FF.

Someware prépare un émulateur de terminal dont Minitel 2 (avec jeu de caractères programmable DRCS). Était aussi présente une souris optique type Sun avec plaque métallique d'une très haute qualité pour 590 FF.

Storm

Nous voici arrivés côté musique. Storm Production nous propose l'environnement professionnel autour de l'Amiga pour la musique. Ici, Bars&Pipes Pro et JAM montraient que l'Amiga était aussi doué pour le son. Storm est aussi l'importateur des cartes Sunrise d'échantillonnage 12 bits (AD1012) et 16 bits (AD1016). Pilotées par le logiciel Studio 16, elles font de l'Amiga un outil de travail professionnel pour les studios.

Tecsoft

TVPaint était présenté à toutes les sauces. Le produit évolue de plus en plus. Disponible pratiquement sur toutes les cartes graphiques, il en est à sa version 1.9. Toutes les manipulations d'images existent sur TVPaint même la convolution et certains traitements d'images sont maintenant proposés. On souhaite que TVPaint devienne le standard mondial du 24 bits tout comme Deluxe Paint pour l'IFF.

J'ai pu découvrir la version 1.9 pour l'AVideo 24 qui devient encore plus rapide et de plus en plus compétitive. Le logiciel TVTools anime parfaitement cette profusion d'images 24 bits.

Sur le stand Tecsoft, un graphiste présentait la palette sur Harlequin et tablette graphique A3, retransmise sur grand écran. Il répondait sur place aux questions des usagers, des annonces au micro ponctuant la présentation didactique du logiciel. Fort sympathique (à l'image du salon, d'ailleurs).

La tablette graphique avec un stylo à pression (14 000 FF) procurent une intuitivité et des possibilités proches de la peinture, d'autant plus que l'on peut paramétrer pas mal de choses (la pression, la "forme" du dégradé ou du trait, etc.).

Vitepro

La carte Vivid24 a manqué ce rendez-vous de peu, au chagrin de l'importateur, Vitepro. Elle affiche des performances qui décoiffent : c'est une carte orientée 3D, résolution de 2048x2048 en 32 bits, avec un processeur graphique 34020 à 40 MHz, et surtout de 1 à 4 coprocesseurs mathématiques, ce qui permet, dans la configuration maximale, de dégager 160 MFlops et 100 000 polygones/s (27 000 FF + 5000 FF par processeur).

Vitepro a aussi montré la carte graphique Resolver de chez DMI, et un nouvel outil de présentation, Presentation Master.

VSPFE

Cette nouvelle société nous présentait pour la première fois en France la nouvelle carte graphique 24 bits OpalVision 24. Cette carte possède de réelles qualités bien que tout le logiciel et le matériel ne soit pas encore disponible. Le logiciel de dessin nous a semblé assez complet.

Le modem haute vitesse SupraFaxModem 14400 Bauds avec compression de données V42bis (57 kBauds apparents), était proposé avec le logiciel de fax GPFax.

GPFax est un logiciel permettant d'envoyer et de recevoir des télécopies, fonctionnant entièrement à la souris et très intuitif. Il gère une véritable file d'attente de télécopies reçues ou à envoyer et s'occupe de tout (le modem décroche lui-même le téléphone et reconnaît une télécopie qu'il communique au logiciel. Dans l'autre sens, le logiciel peut, à une heure donnée de la nuit, transmettre les télécopies de la liste d'attente...).

Bien entendu, le modem marche aussi à 9600, 2400 et 1200 Bauds : il passe automatiquement dans ces modes en cas de mauvaise ligne grâce au V32bis.

Xanadu

Xanadu présentait ProNet/ProBoard, un logiciel de conception de circuit imprimé, et sa carte de numérisation et d'enregistrement multipiste en temps réel en 16 bits destinée aux professionnels du son. ProNet est un éditeur de schéma très convivial et puissant, à la hauteur de la référence qu'est Orcad sur PC et Unix (pour ce qui concerne l'éditeur lui-même).

Pour ceux qui ne pratiquent pas l'électronique, on pose ici les composants que l'on souhaite utiliser, et on les relie sans se poser de question. Le travail du routeur consiste alors à regrouper les composants en circuits standard, et à démêler l'écheveau de fils pour en faire ces jolies autoroutes géométriques que vous voyez lorsque vous ouvrez votre Amiga.

ProBoard, le routeur, semble être une solution très intéressante : placement automatique des composants, cinq stratégies d'autoroutage, optimisation des circuits déjà routés (pour diminuer la longueur des pistes ou les allers-retours entre les deux faces), routage manuel semi-automatique particulièrement puissant (on indique juste les extrémités de la portion de piste non satisfaisante).

En résumé, voici un paquetage très pratique qui va faire pâlir les utilisateurs d'Orcad sur PC : quel plaisir de pouvoir avoir simultanément sur Amiga le module schéma, le routeur et un éditeur pour modifier à la main le fichier intermédiaire (net liste) ! Et ceci pour 8000 FF, soit 3 à 4 fois moins que pour Orcad.

Jean-Michel Forgeas

Parmi les développeurs présents, Jean-Michel Forgeas (déjà connu pour son éditeur AZ ainsi d'autres programmes du DP) proposait, après deux ans de développement, un User Interface Kit (UIK). C'est une bibliothèque moteur d'objet, un peu comme BOOPSI d'AmigaOS 2.0 mais avec "plein de trucs autour". Ce logiciel semble surpuissant et comble un vide de notre machine. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de le regarder plus à fond au salon.

Il offre toute une panoplie d'objets de base enrichissable, gère lui-même les préférences de l'utilisateur (langue, couleurs) et suit une approche orientée-objet (un objet défini à partir d'un type plus vaste hérite de toutes les fonctions qui s'appliquent à celui-ci). Le programmeur n'a plus qu'à construire une interface et à accrocher une fonction à chaque objet.


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