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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Rules Of Engagement 2
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - juillet 1993)
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Rules Of Engagement, qui était la suite de
Breach, m'avait, à l'époque où il était présenté sous le label Mindcraft, fortement déplu par son
inesthétisme, la complexité (feinte) de l'ensemble et le manque d'intérêt. Cette fois-ci, c'est Impressions
qui a hérité du bébé.
Bon, une expérience du marché me fait dire que lorsqu'un jeu change d'éditeur entre deux versions, ce n'est
pas très bon signe, surtout lorsque les deux éditeurs en question ne sont pas ce qu'on peut appeler
des éditeurs phares. Et mon expérience ne m'a pas trompé sur ce coup là car, franchement, le jeu est
toujours aussi tordu.
Comme son prédécesseur, le jeu se déroule dans un univers de science-fiction qui reprend en partie la trame
de Universe (1983), des mêmes développeurs. Pour définir le jeu, disons qu'il s'agit d'un jeu de stratégie de
guerre spatial dans lequel on incarne le commandant d'une flotte de vaisseaux devant remplir des missions précises
(une trentaine). A ce titre, il occupe le vaisseau amiral et peut créer, contrôler et communiquer avec ses
sous-officiers pilotant les différents vaisseaux de sa flotte. Ces sous-officiers sont caractérisés par 18
traits de caractère qui influent sur leur personnalité et leur efficacité.
En pratique, la chose se traduit par une flopée de fausses options et des écrans de commandes d'une laideur à
faire peur. Le jeu semble sorti d'un moniteur CGA car les graphistes ont choisi des couleurs moches et criardes
qui n'arrangent pas les choses.
Les menus apparaissent dans tous les sens et au fur et à mesure des ordres, remplissent l'écran.
Rien que pour commencer une partie, c'est toute une histoire. Généralement, on rentre le nom
du joueur et basta. Là non, il faut sélectionner un machin, taper sur la touche truc, rentrer
le nom, sauver le fichier, aller à un autre écran, le charger, assigner le fichier du personnage
à un vaisseau, etc. C'est beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
L'interface est certes décourageante au début mais avec de la patience, on pourra y trouver une jouabilité
profonde et stimulante.
Le jeu inclus aussi un éditeur de missions et un éditeur de campagne qui permet au joueur de concevoir
ses propres vaisseaux ainsi que les officiers qui en ont la charge. Il peut ainsi définir les capacités physiques
et mentales des officiers sous son commandement, mais aussi celles des officiers des flottes extraterrestres
qu'il affronte. L'éditeur permet également de définir tous les paramètres d'une campagne, dont notamment les
systèmes stellaires où elle se déroule. Il propose enfin des outils pour importer des graphismes et des animations
dans le jeu.
Il y a également quelques photos numérisées venues "égayer" l'ensemble mais il aurait mieux fallu changer l'interface.
De par ses nombreuses possibilités et son éditeur de scénarios, Rules of Engagement 2 est l'un des jeux les plus
rejouables de tous les temps. Si vous vous accrochez au début, vous pourrez vous éclater, sinon ce jeu de
stratégie vous paraîtra très barbant.
Nom : Rules Of Engagement 2.
Développeurs : Omnitrend.
Éditeur : Impressions.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Le nombre d'options possible.
- L'éditeur de niveau.
- Le manuel est très complet.
Les points faibles :
- En dépit de scènes intermédiaires 3D, c'est très moche.
- Le système de commande est d'une complexité redoutable et ce, pour pas grand-chose.
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