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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Le Roi Lion (The Lion King)
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - février 1995)
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Très attendue par tous les fans du dessin animé de Disney, l'adaptation sur Amiga AGA (il n'y a pas de version
pour A500/A600) du Roi Lion est hélas bien trop décevante pour nous satisfaire.
Est-il utile de rappeler une nouvelle fois l'histoire du désormais célèbre Simba ? Au vu du succès qu'a
connu le dessin animé Le Roi Lion au cinéma, il est assez probable que bon nombre d'entre vous connaissent
déjà ce personnage. Nul doute non plus que la perspective de le retrouver sur votre Amiga vous remplit
de joie, aussi devez-vous être impatient de savoir si Virgin a rempli son contrat correctement ou pas.
Il est hélas fort probable que vos attentes soient déçues à cet égard-là, mais nous y reviendrons un peu
plus tard.
Comme dans la majorité des jeux de plates-formes qui se respectent, votre but, en tant que Simba, sera
de parvenir à la sortie de chacun des sept niveaux successifs. Sept ? Eh oui, c'est la première mauvaise
surprise de la journée, sur le chemin qu'il a dû parcourir entre les versions consoles, PC et Amiga :
Simba a perdu trois de ses niveaux en route, "à cause de la limitation d'espace", dixit le manuel du jeu.
Ce sont les tableaux "Can't Wait to be King", "Hakuna Matata" et "Simba's Return".
Que se passe-t-il, l'éditeur n'a-t-il plus les moyens de s'offrir des disquettes vierges ? Vous comprenez,
avec le flottement du peso mexicain... Malgré tout, les niveaux bonus, assez sympathiques, sont toujours là
pour varier un peu l'action.
Le but ultime de votre quête est de défaire votre oncle Scar qui veut s'emparer du trône de votre père
et vous couper l'herbe sous les pieds, pardon, les pattes. Hélas, on déplore de nombreuses carences
dans la réalisation, qui viennent briser ces espoirs. Déjà, le logiciel ne permet pas l'installation sur
disque dur (à cause de la limitation d'espace ?), ce qui ne serait pas trop grave si les temps de
chargement entre les niveaux n'étaient pas effroyablement longs. En pratique, on passe son temps à
attendre que les niveaux se chargent, ce qui devient rapidement frustrant.
Bien que le jeu ne fonctionne que sur les machines AGA, seules 16 couleurs (ou 32 ?) sont exploitées.
Cela dit, c'était également le cas sur la version PC. Heureusement, les graphistes ont tiré parti au
mieux de cette palette ridicule, et le graphisme du Roi Lion demeure assez bon.
Troisième faille notoire : l'animation. Si les mouvements du personnage principal gardent toute la fluidité
et la décomposition qu'on leur connaissait jusqu'alors, sur les versions précédentes, tout se gâte dès
qu'un ou deux sprites pointent leur museau à l'écran. Le défilement et l'animation deviennent alors assez
saccadés, ce qui témoigne d'une médiocre programmation quand on connaît les possibilités de l'Amiga dans
ce domaine. Même le manuel du jeu ne se montre pas à la hauteur, puisqu'il s'agit de celui du Roi Lion PC,
qui ne mentionne pas les quelques différences entre les deux versions (modes de contrôle...).
Compte tenu de la pléthore d'excellents jeux de plates-formes qui existent déjà sur Amiga, le Roi Lion
va avoir bien du mal à s'imposer. C'est un jeu de plates-formes très moyen, bien en deçà de ce que
l'on attendait.
Nom : Le Roi Lion (The Lion King).
Éditeurs : Virgin Interactive.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Les personnages mignons à souhait.
- L'animation des sprites très décomposée.
- Les tableaux bonus.
Les points faibles :
- Le défilement catastrophique.
- Les trois niveaux en moins.
- Les chargements interminables.
- Le peu de couleurs exploitées.
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