Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 19:41  

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Reportage : Réseaux Amiga chez Télésystèmes
(Article écrit par Philippe Bérard et Philippe Brand et extrait d'Amiga News - janvier 1994)


Présentation de Télésystèmes

Télésystèmes est une SSII (Société de Services en Ingénierie Informatique). Son secteur d'activité concerne la prestation de services tous azimuts en informatique (Unix) : installation et maintenance de matériel, développement et aide au développement, conseil, formation, etc.

Cette importante SSII (la septième) est une filiale de Cogecom, elle-même filiale de France Télécom. C'est une société anonyme au capital de 236 millions de francs, dont le chiffre d'affaires fut, en 1992, de 1750 milliards de francs. Elle emploie 2450 personnes et possède six filiales en France : TS Citcom, TS E3X, TS Facicom, TS Setib, TS Sedit et TS Symedia, ainsi qu'une filiale en Allemagne, IOP.

Symedia

Nous nous intéresserons ce mois-ci à la société Symedia, filiale de Télésystèmes. Symedia est une filiale à cent pour cent de Télésystèmes ayant, pour activité, tout ce qui a trait au multimédia. Voici, en quelques mots, son histoire : partie intégrante de l'ORTF à l'origine, elle subit l'éclatement de 1975 qui conduira à la formation de TFL Antenne 2, FR3 et GIA, ce dernier constituant le pôle informatique de l'audiovisuel. En 1988, GIA est privatisé, et change alors de nom, pour s'appeler Symedia, et sera ensuite racheté, en 1991, par Télésystèmes.

On ne s'étonnera donc pas que les principaux clients de Symedia dans le monde de l'audiovisuel soient France 2 et France 3, l'INA, etc. Notre correspondant dans cette société fut Philippe Brand, personnage bien connu dans le monde de l'Amiga (il fait partie de l'équipe de développement qui porte les logiciel domaine public GNU sur Amiga, comme gcc, et est en outre le co-administrateur système du BBS Ramses).

Philippe Brand occupe dans cette entreprise un travail à multiples facettes, un peu à l'image de la société, allant de l'administration de systèmes Unix à la maintenance, de l'expertise Unix & SGBD (Système de Gestion de Bases de Données) à l'aide au développement.

L'Amiga dans tout ça

L'implantation de l'Amiga dans cette société s'est faite à l'initiative personnelle de trois personnes (dont Philippe Brand), en 1991, et a déjà servi à la rédaction complète de la documentation du logiciel PRIAM (Produit Rédactionnel Informatique pour l'Audiovisuel et les Médias), logiciel destiné aux journalistes. Cette rédaction a été réalisée grâce aux logiciels CygnusEd, Deluxe Paint, Pro Draw et Professionai Page.

La raison majeure de l'utilisation de l'Amiga réside dans son extrême souplesse d'installation dans un réseau Ethernet (quelques minutes suffisent), ainsi qu'à ses performances honorables lors de son utilisation sur ce type de réseau, surtout comparé aux solutions équivalentes en termes de prix, présentes sur les plates-formes compatibles PC.

Ces machines sont en effet très limitées par leur architecture à base de bus ISA/EISA, beaucoup plus lent que le bus de l'Amiga, l'absence de système multitâche ne les favorisant pas non plus. Les cartes Ethernet présentes actuellement sur PC ne permettent pas, par exemple, de dépasser les 200 ko/s de taux de transfert sous NFS, alors qu'une même configuration sur Amiga permet de monter allègrement aux environs des 600 à 700 ko/s, tout en permettant de travailler normalement pendant ce temps. Ces performances peuvent être comparées à celles obtenues avec des stations de travail Sun sous Unix.

Quant à l'utilisation d'un PC sous Windows sur un tel réseau, cela revêt assez vite l'allure d'un pari impossible, à moins d'assigner une priorité très élevée au gestionnaire du réseau.

Chez Télésystèmes, deux Amiga 3000 sont montés sur le réseau pour être utilisés en tant que stations de travail, alors qu'un Amiga 500, aidant à la rédaction de documentation, récupère et transmet les fichiers par "ligne série" ou par disquettes.

Conclusion

Comme nous avons pu le constater avec Télésystèmes, l'Amiga, déjà connu pour ses capacités de productivité (vidéo, traitement de texte), et parfois son système d'exploitation (automatique, laboratoires), s'adapte également très bien aux milieux plus "communautaires", exigeant une standardisation et un partage des ressources plus ou moins poussés (fichiers, interface ou système d'exploitation).

Dès lors, si l'on ne trouve pas plus souvent des Amiga en entreprise, ce n'est pas tant par manque d'outils (quoiqu'ils ne soient pas tous achevés) que par une absence de politique volontariste d'information, de publicité, de soutien et de maintenance de la machine de la part du constructeur.


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