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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Reflections
(Article écrit par Patrick Schalck et extrait d'A-News (Amiga News) - juin 1990)
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Reflections est un programme de lancer de rayons édité par Markt Und Technik, éditeur allemand de revues informatique. Il fait
partie de la collection Bookware, une série regroupant des logiciels conçus par les lecteurs des revues ou par des
journalistes. Ces logiciels, triés sur le volet, sont tous d'une qualité professionnelle. Ils sont vendus sous
forme d'un livre emballé contenant la disquette sur la page 3 de la reliure.
La doc
La documentation est d'une clarté
exceptionnelle tant dans la mise en page que dans le contenu. L'auteur adopte un ton didactique de niveau "moyen" :
il sait qu'il a affaire à des habitués du micro sans oublier qu'ils abordent peut-être un domaine encore inconnu.
Toutefois, il reste un problème pour nombre d'entre nous : il est nécessaire de maîtriser la langue de Goethe.
La documentation est divisée en deux grandes parties, le logiciel lui-même et la théorie générale du lancer de rayons, munie
des algorithmes les plus utilisés à l'heure actuelle. Je ne développerais que la première, laissant la seconde à des
spécialistes.
Premiers pas
Il faut savoir que Reflections utilise à fond le multitâche de l'Amiga. En effet, vous chargez le "manager" qui gérera
les autres modules du programme. Cependant, vous pouvez aussi charger chaque module indépendamment, tout dépend de
la mémoire dont vous disposez. Si vous ne disposez que d'un méga (à vrai dire, il fonctionne avec 512 ko, mais le confort
exige 1 Mo) il créera une extension mémoire sur votre disquette ou votre disque dur, bien entendu la vitesse de traitement
en sera réduite d'autant.
Je vous rassure, dans la majorité des cas, 1 Mo suffit ; seules les scènes complexes nécessiteront plus. Un fichier
vous explique comment créer une disquette de travail amorçable et contenant le maximum de place pour vos fichiers,
pour les habitués d'AmigaDOS pensez aux assignations qui vous permettent d'utiliser 800 ko de sauvegarde sur
une autre disquette. Pendant que vous travaillez avec Reflections vous pouvez utiliser d'autres programmes, mais
la vitesse de traitement en sera réduite comme pour tout travail multitâche.
Le modeleur
Le premier module s'appelle "Construct". C'est le modeleur. Il est quelque peu différent de ses concurrents. En effet,
vous n'avez qu'une visualisation à la fois. Cela déroutera les habitués de Sculpt 3D, personnellement, je considère cela
comme un plus, cela me semble plus facile pour travailler. Toutefois, vous pouvez utiliser d'autres modeleurs, du moment
que ceux-ci peuvent sauvegarder au format Sculpt 3D ou VideoScape.
Ce modeleur vous permet de construire vos scènes "fil de fer". Vous pouvez travailler en 2, 4, 8 ou 16 couleurs, encore
une fois, selon votre mémoire. L'intérêt des 16 couleurs réside dans la possibilité de différencier les textures au
gré de l'utilisateur et ainsi de bien séparer des éléments, par exemple la roue et le pneu. Vous pouvez dessinez
des formes complexes "à main levée" ou partir de formes de base telle triangle, rectangle, sphères parfaites
(pas d'assemblage de triangle), voire créer votre propre bibliothèque d'éléments de base. De surcroît, vous pouvez
découper, déformer, coller dans tout les sens, même tordre à votre convenance tous ces objets qui pourtant ne vous
avaient rien fait. Pour le travail de précision, vous disposez d'un téléobjectif.
Les textures sont, selon moi, le point fort de Reflections. En plus de la bibliothèque de base, vous pouvez créer des
matériaux spéciaux, verre coloré, dépoli, acier lisse fragmenté, voire des surfaces spéciales que vous plaquez sur
les objets, pour cela, vous utilisez une image IFF, préalablement dessinée avec le logiciel de votre choix. Seule
votre imagination limitera la création de textures. Bien entendu, elles sont toutes réutilisables.
Il vous reste à installer les sources lumineuses, néon, spot, lampes classiques, établissez la couleur et
l'intensité de chaque lumière, puis cliquez la position 3D que vous désirez. Enfin, installez votre caméra, zoom,
rotation et tutti quanti. Ceci fait, vous vérifiez éventuellement votre scène en 3D fil de fer face pleine ou non.
Enfin, vous pouvez lisser la scène ou un objet précis afin d'obtenir des courbes aussi parfaites que celles de
Samantha Renard. Vous sauvez le tout, et en avant pour le prochain épisode de notre fabuleuse série.
Le "Beams"
Comment traduire cela ? Disons que c'est le module qui calcule vos scènes. Vous spécifiez le nom de votre scène,
celui de votre caméra, de votre image (le fichier à créer). Indiquez la taille de votre image et sa définition,
un certain nombre de formats prédéfinis vous sont proposés, mais libre à vous d'en changer (du test au suraffichage,
de 16 à 32 couleurs, vous aurez vos 4096 couleurs, mais à l'étape suivante). Choisissez pour finir votre définition
de rayon, votre anticrénelage, puis cliquez sur "Start".
Beams vous crée un fichier préalable "grid". Quid, me dites vous ? C'est un fichier qui vous permettra de gagner
énormément de temps s'il vous prend l'envie de recalculer votre scène en changeant de caméra, de lumière ou de
résolution. Le seul cas où vous devrez repartir de zéro, c'est lorsque vous avez modifié vos objets. Puis Beams
vous indique la ligne sur laquelle il travaille. Vous pouvez l'interrompre à tout moment en cliquant sur "Abbruch".
Beams termine la ligne sur laquelle il travaille, puis sauve un fichier temporaire : ceci vous permet de parcelliser
vos immobilisations de la bête, par exemple de faire les calculs que la nuit.
La qualité des images est excellente. Mais le talent artistique reste à la base de tout travail. J'avoue ne pas être
un génie du dessin mais je persévère. Il m'est impossible de vous dire si Reflections est plus ou moins rapide que ces
accolytes car je ne les possède pas (NDLR : il est plus rapide que VideoScape 3D, mais moins que Sculpt 4D 2.9).
Beams calcule en 16 millions de couleurs. Si vous avez le dispositif de sortie adéquat, imprimante spéciale ou sortie
diapos, vous en bénéficierez, sinon vous serez limités à 4096 couleurs. Cependant, Beams prévoit déjà
de nouvelles résolutions issues de cartes vidéo et ce jusqu'à 16 millions de couleurs. En attendant le divin enfant,
vous n'aurez pas à recalculer vos oeuvres.
Le "Show"
Étape finale du processus de création, c'est le module qui va vous donner votre image IFF. Déterminez le mode 16, 32, 64,
4096 couleurs et l'option mélange qui vous permet de tramer les images disposant de peu de couleurs. Ensuite, admirez
votre oeuvre, sauvez-la, regardez-la à nouveau avec GetIFF, Vilbm ou d'autres à votre choix.
Les accessoires
Ce sont des petits utilitaires qui vous permettent de transformer des données Reflections en données Sculpt 3D ou VideoScape
Une restriction cependant, Reflections crée des sphères parfaites, mais pas Sculpt 3D, elles seront donc ignorées,
il faut les créer après le transfert (NDLR : Sculpt 3D crée aussi des sphères parfaites, mais GetSculpt ne les reconnaît pas).
En conclusion
J'apprécie ce logiciel en regard de ses qualités mais aussi de son prix : 98 DM soit 350 FF pour un programme
de cette classe, c'est fabuleux. Un reproche cependant, j'aimerais visualiser la construction de l'image par
Beams ligne par ligne lors du calcul. Un conseil aux possesseurs de 68010, dont je fais partie, il faut traiter
Reflection avec 68010fixer, logiciel DP, moyennant cela, vous obtiendrez un gain de temps de l'ordre de 20%,
ce qui est honorable, vu le prix du processeur.
Nom : Reflections.
Développeur : Carsten Fuchs.
Éditeur : Markt Und Technik.
Genre : modélisation 3D.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 98 DM (350 FF).
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