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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Quik The Thunder Rabbit
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - septembre 1994)
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Et voilà un nouveau jeu de plates-formes pour Amiga, oeuvre de Stywox, des p'tits gars bien de chez nous.
Mignon à faire dégouliner de la mélasse de votre lecteur de disquette, Quik The Thunder Rabbit
est un bon jeu qui s'adresse avant tout aux plus jeunes.
La réserve de carottes de la communauté des lapins a disparu ! C'est sûr, il s'agit encore d'un coup de
la bande des renards, qui n'ont maintenant plus qu'à attendre que les lapins sortent de leur cité-terrier
pour aller se réapprovisionner. Mais ils ont oublié un élément très important : c'est dans ce terrier
même que vit le fameux Quik, le lapin-tonnerre ! Et Quik, quand on touche à sa bectance, il se met
en boule. Physiquement même, puisqu'il a pour habitude de tourner très vite sur lui-même pour aller écraser
les importuns qui auraient la mauvaise idée de se mettre entre lui et quelques belles carottes.
Il va donc tenter, avec votre aide, de rejoindre la très éloignée demeure de Quok, un magicien en possession
de la célèbre graine magique, à l'aide de laquelle on produit des carottes à l'infini. Vous l'aurez compris,
un scénario aussi niais ne pouvait qu'accoucher d'un jeu de plates-formes.
C'est donc par bonds que vous allez diriger Quik, le guidant à travers de nombreux niveaux. D'emblée, la
ressemblance avec les aventures du hérisson-mascotte de Sega est frappante. Même rapidité extrême de
l'action lors de certains passages, même aspect "cartoon" très prononcé. On ne peut pas dire que Quik The Thunder
Rabbit fasse des prouesses sur le plan de la créativité ! Toutefois, le lapin fait tout de même la nique
au hérisson dans quelques domaines : tout d'abord, le graphisme, bien que n'exploitant que 32 couleurs,
est très réussi. Des couleurs pastel des décors à l'aspect craquant du héros et même de certains de ses
ennemis, Quik a manifestement cherché à faire dans l'édulcoré. C'est un style que l'on aime ou que l'on
déteste, mais il faut bien reconnaître que les graphistes de Stywox s'en sont sortis avec les honneurs.
Petit plus intéressant : le programme reconnaît la présence des machines AGA et propose alors des fonds
d'écran différents et des graphismes plus détaillés.
De plus, les buts à atteindre ainsi que le déroulement du jeu varient au fil des niveaux, afin d'éviter
que ne s'installe la monotonie. Ici, vous devez retrouver la sortie, là il s'agira de remonter le long
d'un puits en évitant les serres d'un oiseau de proie qui n'a de cesse que de vous faire redégringoler,
ou là encore il vous faudra errer dans un labyrinthe à la recherche d'une issue. Et puis, bien sûr, il y
a les "balaises de fin de niveau", ultimes remparts avant le monde suivant.
Enfin, il comporte quelques notes d'humour bien agréables, comme dans le monde de la plaine des anges,
ou les décors sont truffés de panneaux indicateurs... tous plus faux les uns que les autres ! La plupart
des pistes qui vous sont ainsi accordées mènent en effet droit dans un cul-de-sac au beau milieu
duquel un panneau stipule "gag". C'est qu'il se fiche de nous, en plus.
Grâce à son graphisme craquant au possible ainsi qu'à une jouabilité sans faille, Quik The Thunder Rabbit
est un bon jeu de plates-formes, tous publics.
Nom : Quik The Thunder Rabbit.
Développeurs : Stywox.
Éditeur : Titus.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Le graphisme, évoquant celui d'un livre pour enfants.
- Le défilement, multidirectionnel et ultra-rapide.
- La variété des défis proposés.
Les points faibles :
- Rien de bien nouveau à noter.
- Le thème, limite niaiserie.
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