Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 18:02  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Dossier : Les circuits de l'Amiga 500 passés au microscope
(Article écrit par Robo et extrait de Tiny Transistors - mai 2009)


Note : traduction par David Brunet.

Introduit en 1987, l'A500 a été l'ordinateur, de la série Amiga de Commodore, qui a connu le plus grand succès et qui a été le plus vendu. Il fut particulièrement populaire en tant qu'ordinateur familial, grâce à sa capacité à réaliser des tâches sérieuses (comme le traitement de texte) mais aussi grâce à ses capacités audio et graphiques qui en ont fait une bonne plate-forme de jeux. En outre, de nombreux logiciels et périphériques ont fait de l'Amiga un grand succès pour Commodore.

La société se nommait "Commodore Business Machines", mais elle n'a malheureusement jamais réussi à se débarrasser de son image d'ordinateurs "personnels" et a été incapable de rivaliser avec le géant de l'informatique sérieuse qu'est IBM. Quand les PC et les Mac ont eu de bonnes performances graphiques et sonores au début des années 1990, Commodore a rapidement perdu des parts de marché et fit faillite en 1994.

Néanmoins, l'énorme base d'ordinateurs Amiga installée, surtout dans le milieu de la production vidéo et audio, a fait que la scène Amiga est restée très vivante. Et même aujourd'hui, il y a encore des sociétés qui produisent du matériel et des logiciels pour Amiga.

Puces Amiga au microscope

Voici l'Amiga 500. Comme la plupart des ordinateurs de cette époque, tous ses éléments sont contenus dans un boîtier plastique plat, avec un clavier sur le dessus. Le coeur de l'Amiga 500 est un processeur MC68000 conçu par Motorola. La fréquence est de 7,09 MHz, une mémoire de 512 ko, un lecteur de disquette, quelques connecteurs pour l'affichage, la souris, la manette et pour quelques autres périphériques.

Les circuits principaux de l'Amiga 500 :
  • Processeur MC68000.
  • 8372A "Fat Agnus" : générateur d'adresse, contrôle de la mémoire Chip.
  • 8362R8 'Denise" : coprocesseur vidéo.
  • 8364R7 "Paula" : coprocesseur audio, contrôle des lecteurs de disquette.
  • 5719 "Gary" : contrôle des accès au bus et autres.
Alors que le processeur a été fabriqué par Signetics (mais conçu par Motorola), tous les autres circuits sont propriétaires. Ils ont été fabriqués pour l'Amiga par MOS Technology, la filiale de Commodore pour la fabrication de composants. Tous les circuits sont réalisés en technologie NMOS.

68000

Puces Amiga au microscope

Ce circuit est le coeur de la machine : le processeur 68000. Bien que conçu par Motorola, il a été fabriqué par Signetics. Il est logé dans un boîtier DIP gigantesque de 64 broches, ce qui est le plus gros boîtier DIP que vous pouvez trouver ! Le 68000 a été très populaire et utilisé par des dizaines d'ordinateurs et consoles. Les exemples célèbres sont les premiers Macintosh, l'Atari ST, la Mega Drive, beaucoup d'ordinateurs scientifiques de Hewlett-Packard, Sun , SGI et DEC, des imprimantes, des télécopieurs, des appareils de mesure et autres.

Puces Amiga au microscope

Voici une image composite montrant le composant entier. Il a été nommé "68000" car c'est le nombre de transistors qui le compose, et aussi car c'est un successeur du processeur 6800 de Motorola.

Puces Amiga au microscope

Signetics a signé son travail dans ce petit coin. Il y a aussi une petite structure marrante sur la gauche : bien qu'il mentionne le mot "circuit", il ne contient que quelques barres verticales gravées dans chaque couche de la puce. Il n'y a pas de circuit ici.

Puces Amiga au microscope

Un peu plus vers la gauche, nous trouvons cette drôle de structure. Il s'agit d'un circuit de test qui comprend quelques transistors (des grands comme des petits) connectés à quelques plots de test.

Puces Amiga au microscope

Les ingénieurs avaient apparemment quelques microns carrés de libres pour inclure un autre logo Signetics dans le coin supérieur droit.

Puces Amiga au microscope

Dans un autre coin, nous trouvons ces marqueurs d'identification de masque.

Agnus

Puces Amiga au microscope

Agnus (ou dans ce cas Fat Agnus) est le contrôleur de la carte mère de l'A500. Il gère les transferts entre le processeur, la mémoire et d'autres circuits. Notez que "Agnus" est le mot latin pour "agneau", mais dans ce cas précis, c'est une abréviation de "Address Generator Unit".

Puces Amiga au microscope

Voici un aperçu du circuit complet. Notez le nombre important de plots de connexion : cela montre que ce circuit a besoin de beaucoup de connexions avec son environnement extérieur.

Puces Amiga au microscope

Ce logo "CDc" est présent sur tous les circuits propriétaires de l'A500. Je ne suis pas sûr de ce que représente le petit dessin à sa gauche.

Puces Amiga au microscope

Ces repères d'alignement sont utilisés par le fabricant pour s'assurer que chaque couche du circuit imprimé s'aligne bien avec celle du dessous. Vous pouvez voir que l'alignement n'est pas parfait, mais il l'est suffisamment pour que le circuit fonctionne.

Puces Amiga au microscope

La référence et la date du droit d'auteur sont dans ce petit coin.

Puces Amiga au microscope

Il y a ici un détail amusant : l'une de ces lignes à 45° est plus épaisse que les deux autres. Il me semble qu'il n'y ait pas de raison pour que cela soit ainsi. Peut-être que le concepteur a juste oublié de changer l'épaisseur de la ligne lors de l'élaboration du schéma. Les systèmes de conception de circuits imprimés du début des années 1980 n'étaient pas, dans la plupart des cas, des logiciels conviviaux.

Vous pouvez également voir, sur cette image à fort grossissement, que l'intérieur des coins à 90° sont toujours un peu arrondis. C'est parce que les couches de métal ont été gravées avec un produit de gravure qui ne peut pas être déposé précisément. Les processus modernes de production utilisent une gravure par plasma, qui "creuse" le métal et ne déborde pas.

Denise

Puces Amiga au microscope

Voici Denise. Elle réalise tout le traitement vidéo, et peut gérer un affichage jusqu'à 640x512 (dans ses versions OCS), 1280x512 (dans ses versions ECS) et 1024x1024 (avec le moniteur A2024). Une astuce permet à la sortie de Denise d'être synchronisée à un affichage vidéo externe, ce qui fournit une solution très simple pour afficher du texte ou du graphisme par-dessus une source vidéo.

Puces Amiga au microscope

Voici à quoi ressemble Denise vu de l'intérieur. Malheureusement, le composant est un peu sale à cause du processus de décapsulation.

Puces Amiga au microscope

Voici de nouveau le logo "CDc". Le "INS" sur la droite est également présent sur les autres puces propriétaires.

Puces Amiga au microscope

Il y a un pont ici qui semble aller nulle part. C'est étrange, c'est peut-être un morceau que le concepteur à oublier de retirer.

Puces Amiga au microscope

Si nous suivons ce fil métallique sur sa gauche, l'autre côté s'arrête également dans un cul de sac. Mais ce qui est encore plus bizarre, c'est que ce fil métallique n'est en contact avec rien. Il flotte complètement...

Puces Amiga au microscope

C'est la plus ancienne puce du lot. Peut-être que les ingénieurs de chez Commodore faisaient des expérimentations avec leur nouvelle technologie. :-)

Paula

Puces Amiga au microscope

Paula est la puce utilisée notamment pour le traitement sonore. Elle peut produire du son 8 bits PCM sur quatre canaux, ce qui est une réelle avancée par rapport aux bip-bip que généraient la plupart des ordinateurs de cette époque. En plus de l'audio, Paula gère également le lecteur de disquette et des ports externes.

Puces Amiga au microscope

Voici un premier aperçu de l'intérieur de Paula. Vous pouvez voir clairement les quatre canaux audio (à gauche) qui prennent plus ou moins la moitié de la surface de la puce.

Puces Amiga au microscope

Notez le large plot de connexion dans le coin supérieur droit : il est de toute évidence conçu pour transporter beaucoup de courant pour alimenter l'ensemble de la puce.

Puces Amiga au microscope

Il y a beaucoup de résistances en forme de "serpentin" dans ce genre de circuits.

Puces Amiga au microscope

Voici un autre gros plot de connexion. C'est apparemment la connexion à la masse : on peut noter que les fils qui s'y connectent le font au dernier moment. Ceci est appelé un "single-point-ground" (point unique à la masse). Il est réalisé ainsi pour minimiser les interférences des différents circuits en corrélation avec les circuits audio sensibles.

Puces Amiga au microscope

Le logo habituel.

Gary

Puces Amiga au microscope

Gary est un circuit qui gère de petites tâches pour les entrées/sorties, la réinitialisation, etc.

Puces Amiga au microscope

Bien qu'il soit logé dans un boîtier DIP de 48 broches, comme Paula, le véritable circuit est bien plus petit. Il n'y a que quelques centaines de composants pour l'ensemble du circuit.

Puces Amiga au microscope

Il dispose également de repères d'alignement et de circuits de tests.

Puces Amiga au microscope

Comme les autres circuits propriétaires, Gary est conçu avec une seule couche de métal. Si deux fils devaient se croiser, alors l'un deux doit être en silicium polycristallin (les fils les plus sombres sur cette image). Cependant, le polycristallin a une résistivité moindre que le métal, donc ce dernier est le plus souvent utilisé. C'est pour cela que les trois lignes en forme de "L" au centre de cette image sont faites en métal, alors que tous les fils sont en silicium polycristallin.

Puces Amiga au microscope

Pour une raison inexpliquée, il y a un plot de connexion inutilisé sur le haut du circuit.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]