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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de P.O.W.
(Article écrit par Agnès et extrait de Joystick Hebdo - novembre 1989)
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P.O.W., le dernier né d'Actionware, est arrivé. Mettez les peintures de guerre et votre casque... Il ne sera pas de trop.
Glissez votre souris ou votre pistolet West Phaser (au choix) dans votre poche et c'est parti.
Marqué par tous vos copains restés au Vietnam, l'envie vous prend d'aller les chercher. Pour y arriver, c'est tout
droit, défilement horizontal oblige. Mais, reprenons depuis le début. Vous êtes dans un camp d'entraînement de tir
et de nombreuses cibles passent devant votre canon. Vous devez en descendre le plus possible avec le minimum de
balles pour accéder à votre grade... Si vous êtes myope et en rater un max, vous serez privé. Si vous êtes né pour
devenir tireur d'élite, alors vous serez général et entre les deux, sergent.
Apparaît ensuite la carte du coin vous permettant de situer les embûches que vous aurez à surmonter pour arriver aux
prisonniers. A vous de tracer la route en restant un minimum logique pour passer d'une rive à l'autre, vous devez
franchir le pont, les commandos de cette armée ne savant pas nager. C'est dingue comme on meurt vite dans ces pays-là.
Heureusement, vous pouvez vous refaire une santé en laissant les boîtes de médicaments parachutées arriver
au sol avant de tirer dessus, sinon elles exploseront. Vous verrez alors votre énergie remonter, c'est utile
croyez-moi.
Pour vous constituer des provisions, vous devez tirer sur les boîtes bleues et les roquettes qui remplacent
les cadavres de certains Viets que vous aurez cartonnés. Vu la consommation que vous aurez, ce n'est pas du
luxe de faire des réserves. Mais arrêtez-vous à neuf de chaque, les autres ne sont pas comptabilisés.
Plus vous progressez, plus la difficulté est élevée : hélicoptères, chars, ennemis aux costards beiges
plus durs à tuer, chiens et singes à éviter à tout prix si vous voulez conserver les points héroïquement
acquis.
Les bruitages des morts et les sifflements de balles sont bien faits mais gonflants au possible : à raison
de trente-deux morts minutes, c'est lassant. En outre, deux choses me gênent dans P.O.W. : le commentaire
sur la documentation du style "pensez à ce que vous feriez si vous étiez réellement là-bas" (est-ce vraiment
le moment d'y faire allusion ?) et la précision du tir, j'ai réussi à me faire deux soldats avec une seule balle.
Mais, à la vitesse où ça va dans les tableaux comme l'armurerie ou la tour de contrôle, vous ne vous en plaindrez
pas.
Cela dit, lorsque j'ai chargé la disquette de P.O.W., juste après avoir testé
Capone, j'ai bien rigolé. Quelle coïncidence,
me direz-vous ! Les programmeurs d'Actionware se moquent un peu du monde. P.O.W. est le même jeu que
Capone avec des graphismes différents. On peut dire que pour amortir les routines, ils sont très forts
chez Actionware.
Mais le jeu est tout de même sympathique et bien réalisé, avec des graphismes fins et son mode deux joueurs qui
autorise de bonnes petites parties entre copains, bien qu'il souffre d'une difficulté un peu trop élevée.
Nom : P.O.W.
Éditeur : Actionware.
Genre : jeu de tir.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Utilisation du pistolet Phaser.
- Le mode deux joueurs.
- Graphisme fin et soigné.
Les points faibles :
- A force, les bruitages deviennent gonflants.
- Un peu difficile.
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