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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Post 1.7
(Article écrit par Jean-Marc Teyssier et extrait d'AmigaDP - septembre 1992)
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Voici une mise à jour 1.7 de Post, l'interpréteur PostScript gratuit concocté par Adrian Aylward.
PostScript
Aujourd'hui, nombre d'entre vous a dû au moins en entendre parler. Il s'agit d'un langage de description
de page, destiné à normaliser les échanges ordinateur/imprimante. Cela signifie, pour les chanceux
possédant une imprimante PostScript, que leur traitement de texte ou PAO préféré construira un
fichier source (ASCII) écrit dans ce langage et l'enverra à l'imprimante, qui interprètera les
commandes pour générer la ou (les) page(s).
Les avantages sont évidents. J'ai déjà parlé d'une norme de fait : lorsque j'ai besoin d'un document
propre, je n'ai qu'à récupérer le fichier PostScript sur une disquette formatée MS-DOS, l'amener
au boulot et envoyer le résultat sur l'imprimante laser pilotée par un PC. Last but not least, la
finesse du résultat n'est contrainte que par les capacités du dispositif d'impression : c'est la
différence entre le matriciel et le vectoriel.
Pour ce qui est des inconvénients, je n'en vois qu'un : le prix des petites bêtes capables d'interpréter
le PostScript - elles sont souvent plus puissantes que la Miga commune.
Post
L'idée qui change tout, est de laisser le micro-ordinateur interpréter le PostScript : il enverra
le résultat de ses cogitations (bitmap) à l'imprimante, qui peut de ce fait, être de la plus commune
espèce (aiguilles, jet ou bulles d'encre). C'est exactement ce que fait Post (merci Adrian Aylward),
mais ce n'est pas tout. Ce logiciel est capable de sortir le résultat aussi bien sur une imprimante
qu'à l'écran.
De plus, comme PostScript est un langage, pourquoi ne pas écrire soi-même des sources ? Post
offre la possibilité de travailler en interactif : une invite de commande attend que vous passiez
vos commandes et l'interpréteur affichera le résultat sur le champ (j'ai fait du PostScript sur
VAX/VMS et je n'avais pas d'outil équivalent). Il devient alors possible de créer des applications
générant des fichiers PostScript, en se servant de l'interpréteur interactif pour manipuler et
déboguer ses sources.
L'utilisation
Le lancement peut se faire depuis le CLI - éventuellement avec un tas de paramètres (densité,
nombre de pixels, etc.) que je ne peux détailler ici, mais il y a une bonne documentation -
ou depuis le Workbench. Vous vous trouvez alors en présence d'une fenêtre de paramétrage.
Certaines options sont présentes, soit des valeurs par défaut, soit celles que vous avez entrées
sur la ligne CLI. Vous avez la possibilité de demander l'exécution de fichiers PostScript (jusqu'à cinq),
choisir le type de sortie (les combiner même), choisir les densités et nombre de pixels, allouer
la mémoire selon vos possibilités, etc.
Un clic sur "OK" vous amènera à la fenêtre de l'interpréteur (celle du haut sert à afficher les
erreurs et passer les commandes interactives). Si vous avez demandé l'exécution de fichiers, il
faudra attendre que Post les ait tous interprétés, ce qui peut prendre un temps certain (ne
vous affolez pas). Si seul le fichier d'initialisation fourni par Adrian ("init.ps") est présent,
vous serez prêt à charger un fichier source depuis le menu déroulant, ou bien passer en interactif.
Configuration
Sachant qu'une sortie vers l'imprimante avec une densité de 300 DPI requérant pas loin de 1 Mo,
Adrian Aylward préconise une configuration minimum de 2 Mo. Une sortie en 150 DPI prend quatre
fois moins de place, et 1 Mo devrait suffire pour ce cas. Post accepte de tourner aussi
bien sous système 1.3 que 2.0 (testé en 1.3). Vous aurez aussi besoin d'ARP v39 ou supérieur,
et de ConMan 1.3 ou supérieur.
C'est le moment de parler des polices de caractères. Sur la disquette de la version 1.7
que j'ai eu entre les mains, une seule police était livrée, et je ne l'ai pas utilisée
car j'avais celles fournies avec la version 1.3 sur la CAM 436b. Quoi qu'il en soit, il
semble que la collection CAM sorte en ce moment une foultitude de polices de caractères
(Adobe type 1 et 3) pour pouvoir y trouver son bonheur (notamment CAM 584 à 588, 600, 601 et 630).
Conclusion
La version testée est la 1.7 et se trouvent également dans le paquet PostBand, qui permet
aux petites configurations d'effectuer l'impression de leur page par bande et nécessite donc
moins de mémoire, et PostLJ (un pilote pour les possesseurs de HP LaserJet). La documentation
est certes en anglais, mais assez claire.
En résumé, voici un excellent logiciel du domaine public, qui offre à tout un chacun la possibilité
de sortir des documents de qualité et de visualiser le résultat à l'écran avant impression. Il
offre aussi aux développeurs un outil puissant que quelques environnements professionnels ne possèdent
même pas. Notre Amiga préféré a tout à y gagner.
Nom : Post 1.7.
Auteur : Adrian Aylward.
Genre : interpréteur PostScript.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 1.3, imprimante.
Licence : Open Source.
Téléchargement : CAM 626 et Fish 669.
NOTE : 8/10.
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