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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Piracy On The High Seas
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - janvier 1993)
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La toute récente société anglaise ICE (International Computer Entertainment) publie, avec Piracy On The High Seas,
un jeu mêlant aventure, action et stratégie.
L'histoire se déroule dans un royaume lointain dont la géographie, toute particulière,
permet au jeu de mériter son nom. En effet, la multitude d'îles que vous allez devoir explorer - une
trentaine - permet au jeu de baigner littéralement dans une ambiance "pirate" que Stevenson
n'aurait pas reniée.
Cela étant, un aspect du jeu qui n'est pas négligeable concerne la magie, très présente en cours de partie.
Dans Piracy On The High Seas, vous dirigez trois personnages principaux. L'équipe,
qui ne désorientera pas les joueurs habitués aux jeux de rôle, est composée d'un barbare, d'un
lanceur de sorts ainsi que d'un guerrier. Piracy, très proche d'Elite par son côté économique,
et de Seven Cities Of Gold (ah... c'était le bon temps) de par l'aspect exploration maritime,
consitue en final en très bon mélange ; si l'ensemble n'a rien de révolutionnaire, le logiciel est très
agréable et l'on se prend très vite au jeu.
En début de partie, après avoir engagé son équipe, on se rend alors au magasin afin d'acheter du
fret. A chaque fois, un seul type de produit peut être embarqué à bord. Le but du jeu est d'acheter
le moins cher possible dans un port et de revendre au meilleur cours ailleurs. La chose, qui pourrait
tourner à la routine en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, est tempérée par la présence de
pirates qui rançonnent, de temps à autre, vote bâtiment. Chaque fois, il faut combattre ou payer.
Les combats, de type arcade, sont particulièrement pénibles car la manette est mal gérée. Heureusement,
ils sont de courte durée.
Lorsqu'on dispose d'assez d'argent, on peut, par la suite, acheter des canons et même d'autres bateaux. Un
autre moyen de gagner beaucoup d'argent est d'aller dans les tavernes pour parier. On accède alors à un
tableau représentant une sorte de machine à sous moyenâgeuse en bois. On pourrait croire que je ne pense
qu'à l'argent mais, en fait, il faut avouer que la fortune est le principal moteur de l'aventure. Sans
argent, il n'est pas possible de parler aux personnages rencontrés dans les villes, ces derniers étant
assez dédaigneux ; pas de sous, pas d'informations.
Le but final de la partie, retrouver un calice magique destiné à ramener la paix dans la contrée, nécessite
que l'on collecte des informations dans les différentes îles. Loin dans la partie, on peut même explorer
des souterrains et le jeu prend alors une tournure toute différente, plus proche du jeu de rôle classique,
avec monstres et sorts magiques.
La musique, superbe, est entraînante et les bruitages, bien que peu nombreux, agréables. A noter que la
version finale, qui nécessite 1 Mo de mémoire pour tourner, sera en français à l'écran.
Nom : Piracy On The High Seas.
Développeurs : ArtGame.
Éditeur : ICE.
Genre : jeu d'action/stratégie.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- La musique, superbe, accompagne bien vos aventures.
- La carte automatique permet de s'y retrouver aisément dans l'ensemble des îles.
- L'ensemble est agréable et l'ambiance très évocatrice.
Les points faibles :
- Le graphisme est parfois étrange et semble dessiné à la va vite.
- Les bruitages sont trop rares, ce qui est un comble sur Amiga.
- Les combats sont relativement pénibles d'autant que la manette est particulièrement mal gérée.
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