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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Pinkie
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - novembre 1994)
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Millennium édite avec Pinkie un nouveau jeu de plates-formes. Celui-ci à l'air mignon, mais est-il vraiment intéressant ?
Pinkie est le nom de votre héros, c'est un extraterrestre écolo, avec un gros nez, qui veille à la survie
des espèces partout dans la galaxie. Or, sur le système XCVF4248, les dinosaures sont en danger d'extinction
totale, chassés sans merci afin de récupérer leurs crottes de nez, un carburant précieux pour les vaisseaux
spatiaux. C'en est décidément trop pour notre ami rose, qui s'en va collecter tous les oeufs rescapés
des mastodontes afin de les mettre en lieu sûr.
Concrètement, il va donc vous falloir partir à bord de votre grand bi de l'espâââce (un monocycle) et vous mettre
en quête des précieux oeufs en évitant les crabes, robots et autres créatures indéfinissables morvophiles.
En fait, il y a trois oeufs dans chaque niveau, et il suffit d'en sauver un pour passer au niveau suivant.
Entre chaque planète, vous pourrez faire escale dans un magasin intergalactique afin de fournir votre
étrange véhicule à une roue en armes diverses.
À propos du magasin, il est trop facile d'y retourner sans cesse et de simplement "gratter", à la manière des
jeux de rôle, pour obtenir de l'argent. Avec cet argent, vous pouvez acheter des vies supplémentaires
et, du coup, vous avez toujours des vies pour progresser.
Il n'y a pas de limite de temps ni de monstres qui vous harcèlent continuellement. Il y a un peu de réflexion
et il faut de la dextérité pour contrôler Pinkie ou son véhicule. A noter que rien ne peut vous blesser tant
que vous restez dans votre monocycle. Vous pouvez aussi rejouer les niveaux
indéfiniment sans aucune sorte de pénalité (vous collectez les mêmes bonus à chaque fois), ce qui rend
le jeu plutôt ennuyeux.
Techniquement parlant, Pinkie, s'il ne révolutionnera pas le monde de l'Amiga, est tout de même honnêtement
réalisé. Le graphisme, très inspiré de celui des dessins animés, est sympathique, avec en particulier des
attitudes du héros qui prêtent parfois à sourire. Les tableaux sont tous bien faits avec des couleurs bien choisies.
L'animation est du même tonneau, c'est-à-dire qu'elle remplit sa fonction sans dommages, à l'aide d'un
défilement fluide et d'une réaction instantanée de votre personnage aux moindres sollicitations de la manette.
Ne cherchez pas cependant de zooms, rotations de sprites ou défilements multidirectionnels parallaxes, il
n'y en a pas. Pinkie n'est certes pas un chef-d'oeuvre, mais plutôt un bon choix pour qui veut se
détendre quelques heures sans trop se prendre la tête.
Ce n'est pas le titre du siècle, mais un sympathique petit jeu de plates-formes sans prétention.
Nom : Pinkie.
Développeurs : Data Designs.
Éditeurs : Millennium, Mirage.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Graphismes et sons mignons.
- Un zeste de réflexion.
- L'idée du monocycle.
Les points faibles :
- Beaucoup de graphismes plats et sans parallaxes.
- Pas assez d'action.
- On peut sans cesse acheter des vies dans la boutique.
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