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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Pictionary
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick Hebdo - novembre 1989)
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Avec Pictionary, Domark publie le premier titre de la jeune équipe d'Oxford Mobius. Une adaptation du jeu de société qui
semble délicate à première vue.
Pictionary, c'est génial. Hyper-génial même. Mais ne vous méprenez pas, c'est le jeu, le vrai, avec une
carte et des blocs de papier qui est génial. Rappelons le but : faire deviner un mot, une expression ou une
idée à son partenaire dans un temps limité, à l'aide d'un dessin. Je me demandais comment ils pourraient l'adapter
sur micro-ordinateur, eh bien il l'ont très mal adapté.
Tout l'intérêt du jeu original, c'est justement des petits blocs et les crayons, où l'on doit, en une minute,
essayer de faire dire un certain mot à son coéquipier en gribouillant des machins et des trucs. C'est là que
c'est génial : on se découvre des talents de "croqueur", on s'énerve devant l'hésitation de son partenaire à
trouver le mot, on fait des grosses flèches pour lui faire comprendre, ou l'on hurle de rire devant le gribouillis
ridicule d'un adversaire. C'est ça Pictionary.
Sur micro-ordinateur, on voit la carte du jeu, avec à l'intérieur un dé, une montre (symbolisant le sablier),
une boîte où se trouvent les cartes du jeu dans l'original, et un petit bonhomme assis à un bureau pour faire
joli. Vous êtes sur une case de telle couleur, et vous avez une question portant sur telle catégorie. Une
feuille blanche apparaît sur l'écran, et vous avez sur les côtés de cette feuille un tas de symboles
vous permettant de dessiner vos croquis plus rapidement. Vous cliquez pour faire un rond, vous cliquez
pour remplir des zones en gris ou en noir, vous cliquez sans arrêt, et votre talent primitif de dessinateur
se trouve considérablement amoindri. Et, donc l'intérêt principal du jeu aussi. Il y a au total
2500 mots et dessins, ce qui est assez conséquent.
Vous pouvez aussi jouer contre l'ordinateur, alors là, c'est carrément ennuyeux, il faut être honnête, comme
dans le Trivial Pursuit sur micro-ordinateur : il faut donner votre réponse oralement, cliquer sur la question,
il vous donne la bonne réponse, et vous cliquer sur "oui" ou sur "non" si vous avez répondu juste ou pas. C'est pratiquement
injouable.
Autre grosse erreur de cette adaptation : on peut arrêter le chronomètre à tout moment en appuyant sur la barre
d'espace. Alors que l'excitation du jeu vient souvent du fait qu'on a le mot sur le bout des lèvres et que
le sablier se vide de plus en plus, et que le gong retentit alors que vous étiez prêt à le dire.
Bref, tout l'intérêt de Pictionary disparaît avec cette version informatisée, comme il disparaissait
avec le Trivial Pursuit. Seul le son est amusant dans ce jeu, plein de "boiiiing, wwwuuiop et splonk !"
sympathiques. Mais enfin, il est des jeux de société inadaptables sur ordinateur, alors payez-vous
l'original et passez une bonne soirée.
Nom : Pictionary.
Développeurs : Oxford Mobius.
Éditeurs : Domark, Broderbund.
Genre : jeu de réflexion/société.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 4/10.
Les points forts :
- A la base, c'est un concept génial.
- Avec 2500 mots et dessins, la durée de vie est conséquente.
- SOns amusants.
Les points faibles :
- Jeu mal adapté sur ordinateur.
- Difficile de dessiner.
- Contre l'ordinateur, c'est pratiquement injouable.
- On peut tricher en arrêtant le chronomètre.
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