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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Phantasm
(Article écrit par Philippe Querleux et extrait de Génération 4 - octobre 1988)
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Nouveau venu dans le monde des jeux vidéo, l'éditeur anglais Exocet Software (mis sur pied par Terry Jefferies)
propose un jeu de tir 3D techniquement assez classique mais avec une étrange atmosphère.
Présentation
Quand on est complètement désoeuvré, le seul remède est le rêve. Ici, le rêve vous entraîne dans le futur et
dans l'espace, aux commandes d'un vaisseau spatial super sophistiqué, le Pegasus. Vous êtes sans ressources,
allant de ville en ville, de logement en logement, gardant une longueur d'avance sur l'omniprésent percepteur
de la taxe de pollution. Votre seul soulagement est de dormir... et de fantasmer. Soudain, vous êtes emporté
dans le futur, sur une Lune lointaine, le fantasme se transformant instantanément en réalité alors que votre
Pegasus devient fou sous l'assaut des lasers ennemis.
Le but est de détruire les huit reconstructions placées au hasard sur la Lune à l'aide de l'avion de
chasse le plus moderne qui soit. Irrésistiblement, votre vaisseau va être attiré à la surface de la Lune,
où des hordes d'aliens (qui ressemblent à ceux de Tau Ceti) n'ont qu'une idée : vous désintégrer.
Votre engin spatial se commande simultanément à la manette (pour la vitesse et le déplacement) et au
clavier, où vous pouvez sélectionner votre hauteur par rapport au sol, ainsi que différentes armes
anti-missiles et lasers. Le tableau de bord, très complet, est muni d'un radar, d'une pendule, d'un
indicateur de dommages, etc.
Au début du jeu, vous devez choisir votre première zone de combat et le niveau de difficulté (parmi quatre) ;
mais même au niveau le plus simple, vous aurez du mal à finir le jeu, car il n'y a pas d'option de sauvegarde.
La zone de jeu comporte des balises (des feux de signalisation mutants) et des dépôts de ravitaillement,
où vous pouvez faire le plein et vous armer.
L'avis de Philippe Querleux
Je ne sais pas si je dois parler du graphisme qui me rappelle celui de mon vieil Atari (les bruitages
aussi du reste). C'est vraiment pauvre à part l'image de sélection et la partie fixe de la cabine de pilotage
qui, elles, sont assez jolies. Seule la musique est correcte, on a d'ailleurs le choix entre musique ou bruitages.
Enfin bref, l'idée de Phantasm était sûrement bonne mais la programmation n'est pas à la hauteur de l'Amiga et
de l'Atari ST. Si la programmation avait été soignée, on s'en serait tiré avec un jeu assez bon.
C'est en quelque sorte une copie du vieux classique Tau Ceti, la seule différence entre les deux jeux étant
que Phantasm ne comporte aucun élément stratégique, et qu'il est donc loin d'être aussi jouable que le
jeu qu'il tente d'imiter.
Nom : Phantasm.
Éditeurs : Exocet Software, Scorpion.
Genre : jeu de tir.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 4,5/10.
Les points forts :
- Le scénario original.
- L'atmosphère étrange.
Les points faibles :
- Les graphismes sont pauvres.
- Les phases d'action sont assez lentes et ennuyantes.
- Finir le jeu semble être une mission impossible.
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