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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Personal Nightmare
(Article écrit par Éric Caberia et extrait de Tilt - septembre 1989)
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Aventure à l'odeur sulfureuse, Personal Nightmare s'intègre dans ce nouveau type de jeu qu'est le logiciel
d'épouvante. La réussite est au rendez-vous. L'atmosphère est angoissante, les graphismes évoquent bien
l'ambiance de peur irraisonnée qui étreint ceux qui entrent de nuit dans un cimetière !
Retour au village
Qu'y a-t-il de plus tranquille qu'un petit village anglais perdu dans le Wiltshire ? Pourtant, la lettre que
vous a envoyée votre mère restée au pays semble laisser croire le contraire. En effet, elle n'a pu s'empêcher
de laisser transparaître son angoisse en vous disant de revenir au village. Cela est peut-être dû fait qu'elle
a évoqué l'étrange comportement de votre père (le vicaire du coin), qui s'est pris d'une soudaine passion
pour les sciences occultes.
Alors que vous vous apprêtez à partir, vous recevez une lettre de votre père qui vous prévient qu'il ne
pourra vous accueillir chez lui à cause de ses travaux et que vous devrez par conséquent loger à l'auberge.
L'étrange lettre s'achève en vous annonçant que votre mère a quitté le pays pour se rendre au chevet d'une
tante malade.
Votre arrivée au village passe complètement inaperçue. Les notables du village viennent régulièrement boire un
verre à l'auberge où vous résidez. Parmi eux, M. Roberts (le fonctionnaire assigné au registre des naissances et
des décès) ou Michael Williams, un citadin récemment installé dans le village. Pourtant, malgré cette ambiance
apparemment sereine, une aura maléfique règne sur les lieux. Cette impression est renforcée par le "meurtre"
de M. Blandford (le photographe), qui se déroule sous vos yeux il est renversé par une voiture qui prend aussitôt
la fuite.
Atmosphère oppressante
La nuit venue, il ne vous reste plus qu'à rôder dans les rues moins désertes qu'il n'y paraît. Vos pérégrinations
vous emmèneront certainement dans le cimetière. Là, vous découvrirez peut-être une crypte où gît une créature de
la nuit. Inutile de dire qu'il vous faudra utiliser une disquette de sauvegarde, compte tenu des innombrables
dangers plus ou moins morbides qui hantent le village. Ainsi, s'il vous prend l'envie de visiter la cuisine de
l'auberge durant la nuit, ne vous étonnez pas d'être la victime d'une étrange créature de la nuit qui vous plantera
un couteau entre les deux yeux.
Ce programme, où règne une ambiance sulfureuse, s'engouffre avec brio dans la brèche qu'avait déjà entrouverte le
jeu d'arcade-horreur Fright Night. Ce logiciel
parvient, en effet, à reproduire avec efficacité une terrible atmosphère d'angoisse. Foi de joueur, c'est
indéniablement la première fois que je me surprends à avoir peur en jouant avec un micro-ordinateur.
Le déroulement du jeu en temps réel apporte un "plus" notable au suspense. En effet, l'alternance des journées et
des nuits est concrétisée par l'obscurcissement progressé des environs et par le tintement lugubre du clocher de
l'église. Bien évidemment, la faune du village change de composition avec l'heure du jour. L'aventure est
longue, le jeu tient sur trois disquettes (et cinq sur ATari ST !).
La technique
Le logiciel se présente un peu à la manière de Morteville Manor, vous devez, en effet, comprendre les
relations qui existent entre les différents personnages pour mettre en évidence l'atrocité de leurs agissements
(sacrifices humains et sorcellerie), ceci afin que l'agent de police du village les mettent hors d'état de nuire.
A l'occasion, vous parviendrez peut-être à sauver d'innocentes victimes des sanguinaires rites sacrificatoires auxquels
les destinent les nombreux adorateurs du Malin.
Les multiples graphismes du logiciel sont fins et extrêmement riches en détails. Les animations forts nombreuses
(plus de 500 séquences d'animations différentes) donnent l'impression que les personnages sont vivants (ils boivent,
traversent les rues, etc.). Les bruitages, une donnée fondamentale pour ce type de programme, ne déçoivent pas,
puisqu'ils ponctuent avec efficacité tout ce qui a lieu de l'être (craquements de portes, sirènes d'ambulance).
A noter l'exceptionnelle qualité de l'introduction qui est un véritable festival audio-visuel : un énorme brasier.
Un programme réellement agréable et angoissant.
La version Amiga ressemble à la version Atari ST du point de vue des graphismes et des animations, néanmoins la qualité
supérieure des bruitages renforce sensiblement l'atmosphère satanique.
Nom : Personal Nightmare.
Éditeur : Horrorsoft.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Atmosphère oppressante.
- Déroulement en temps réel.
- Graphismes détaillés.
- Bruitages réalistes.
- Tout bouge, nombreuses animations.
Les points faibles :
- Difficile car le temps est chronométré.
- Les contrôles ne réagisent pas toujours suffisamment rapidement.
- Les changements de disquettes.
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