Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Matériel : Personal Animation Recorder (utilisation)
(Article écrit par Bernard Tokatlian et Marie Moriceau et extrait d'Amiga News - septembre 1995)
|
|
Le Personal Animation Recorder (PAR) a trois fonctions principales : c'est un enregistreur/lecteur de vos animations 3D,
une carte d'acquisition vidéo temps réel plein écran, et c'est enfin un stockage d'images fixes de grande capacité. Fred Barachant et
Rino ont donné leurs premières impressions, très favorables, du PAR dans Amiga News
n°68. Ici, Bernard Tokatlian et Marie Moriceau nous font part de leur expérience en utilisation professionnel.
Description
Physiquement, le PAR se compose d'une carte de restitution aux sorties RVB, Y/C, Line PAL, d'un disque dur dédié de 1,7 Go,
et d'une carte d'acquisition vidéo 25 images/seconde sur format 752x576 en entrée RVB, Y/C et Line PAL.
La configuration type serait : un magnétoscope (S-VHS, U-Matic, Beta), un moniteur vidéo, un A4040 disposant d'une bonne
réserve en mémoire et, si possible, d'un disque de 500 Mo minimum. Le PAR est compatible avec ImageFX, la carte son AD 1012
de SunRize (non testé), LightWave et Art Department Pro (bien que le pilote fourni avec notre ADPro v2.5 ne fonctionne qu'en NTSC).
Pour éviter le "shoot" des animations 3D sur bande vidéo image par image, grand destructeur de tête d'enregistrement, de bande,
et grand consommateur de temps, le PAR charge chaque image de l'animation sur le disque 1,7 Go et joue l'animation en temps réel
pour l'enregistrement direct en vidéo. Inversement, le PAR permet une numérisation vidéo approchant les critères broadcast sur
les entrées RVB.
Dans les deux cas, le disque IDE 1,7 Go permet de stocker au format PAR-PEG. Pour exemple, une image IFF24 de 1,2 Mo transformée
en PAR-PEG pèse 220 ko. A noter que le disque dédié n'est pas accessible par le Workbench, sauf si le PAR est lancé, quand il
apparaît sous le nom "DDR". C'est d'ailleurs le seul moyen d'atteindre les fichiers PAR-PEG à partir de ADPro et d'ImageFX.
Précisons que l'importation des fichiers PAR-PEG par ImageFX est préférable s'ils ont été passés du DDR vers votre disque dur.
Dans l'ensemble tout cela fonctionne assez bien et l'interface est très facilement accessible, surtout pour les habitués de la vidéo.
Regrets toutefois que cette interface et la brève notice soient en anglais sur la version Amiga. A savoir que la carte de restitution
et le disque 1,7 Go sont configurables sur PC.
Comment ça marche ?
L'interface se présente sous la forme de trois ensembles principaux. Tout d'abord, la fenêtre "Amiga DOS files" qui permet l'accès
à vos disques durs. C'est cette fenêtre qui permet le chargement des fichiers 24 bits au format Targa, IFF, SGI.
Le deuxième bloc est composé de deux fenêtres intitulées "Projects" et "Files". C'est l'accès au disque dédié PAR. Les fichiers
sont organisés en projets (au maximum 256 projets disponibles). Chaque projet peut contenir 2040 fichiers accessibles dans la
fenêtre Files.
Le troisième bloc est l'interface de lecture/enregistrement de vos animations ou de séquences vidéo numérisées. La barre de
défilement permet de visualiser la succession d'images (sur le moniteur vidéo). Cette interface permet la sélection très
précise d'une image parmi une séquence, et permet également de travailler sur la séquence à la trame près (duplication et
effacement d'extraits, jonction d'extraits, etc.).
Une dernière petite requête permet de sélectionner le niveau de qualité de vos numérisations. L'échelle du Q-Factor va de 0 à 23,
de la plus faible à la meilleure qualité d'acquisition. Pour exemple, le taux de compression 17 permet le stockage de 5 à 6
minutes sur le disque DDR de 1,7 Go ; le taux de compression 12 permet environ 12 minutes de stockage.
Reste une fonction intéressante pour la correction couleur et la luminance de "rushes" vidéo lors des numérisations mais également
en intégrant le PAR à un banc de montage classique.
Utilisation professionnelle
Le PAR testé est installé sur un A4040 avec 18 Mo de mémoire, un disque SCSI de 1 Go permet de disposer d'une bonne capacité pour
les animations ou les fichiers IFF, Targa, SGI avant ou après transfert du format PAR-PEG.
Le matériel est exploité depuis quelques mois sans problèmes par la société Son Image Communication à Toulouse qui réalise et
produit en vidéo Betacam des films d'entreprises, des transferts d'archives, films, et des programmes interactifs sur Scala MM400.
Les applications principales sont la numérisation des séquences à partir de rushes Betacam puis le transfert en animation IFF,
Targa, et SGI ainsi qu'au format MPEG. L'autre utilisation est bien sûr la saisie directe sur Betacam des animations 3D de
LightWave. Bien que d'un coût assez élevé, le PAR est un élément essentiel dans la création de programmes interactifs mêlant
3D et séquences vidéo numérisées.
Le développement d'un logiciel de montage et l'ajout d'un deuxième disque dédié au PAR ainsi que le traitement audio AD1012
seraient à tester en banc virtuel institutionnel. Pour l'instant c'est une solution intéressante pour le "shoot" 3D sur vidéo et
pour la saisie 25 images/seconde.
Nom : Personal Animation Recorder (PAR).
Constructeur : Digital Processing Systems.
Genre : compression/décompression et acquisition vidéo.
Date : 1993.
Prix : 23 700 FF (carte de compression/décompression), 12 000 FF (carte d'acquisition).
|
|