Obligement - L'Amiga au maximum

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Point de vue : Le Pegasos peut-il vraiment être considéré comme un Amiga ?
(Article écrit par Sylvain Terret - octobre 2003)


La question a enflammé les forums, déchaîné les passions, fâché les amis et lourdement dégradé l'ambiance pendant des mois : le Pegasos peut-il vraiment être considéré comme un Amiga ? Aujourd'hui, tout de suite, en direct, en route pour la réponse !

Le matériel

Boîtier moyen tour ATX, carte mére ATX, SDRAM, PowerPC G3, northbridge et j'en passe, le Pegasos évoque très franchement un hybride de PC et de Mac. On est loin des bons vieux Amiga Classic et de leur matériel entièrement propriétaire : ici les standards sont de mise. Si on nous demande en quoi le Pegasos est différent d'une station Wintel ou Apple, impossible d'argumenter que ses composants ont quoi que ce soit d'original, bien au contraire, on est dans la banalité la plus totale.

Mieux que ça : si on y regarde de plus près, on s'aperçoit que la bête est architecturée comme n'importe quelle machine de bureau du genre de celles qui font tourner WinWord. Fini le matériel de génie en avance de dix ans sur son temps, on se contente du vulgus computerus de M. Toutlemonde. Là, c'est un peu la claque et cela semble mal parti sauf si on considère que c'était plus ou moins la direction suivie par les Classic haut de gamme dopés aux cartes Voodoo, Sound Blaster, USB et autres PCI.

L'OS

Un système d'exploitation natif PowerPC modulaire, un système de fichiers 64 bits et une capacité sans cesse grandissante à faire fonctionner des applications 68k, MorphOS a pour sa part de quoi attirer l'attention. Plus moderne qu'AmigaOS, il n'y a qu'à le regarder démarrer pour être convaincu que l'on n'a pas entre les mains un système lourdement conçu comme on peut en trouver ailleurs. Il semble avoir su garder la légèreté tant appréciée des utilisateurs d'Amiga tout en apportant avec lui les éléments indispensables à un OS moderne. De plus, il a le mérite de rendre notre système d'exploitation moins dépendant du matériel qu'à une certaine époque.

On peut regretter qu'il n'y ait pas eu d'implémentation d'un mécanisme de mémoire protégée pour les applications Classic qui aurait pu apporter plus de stabilité, mais ceci, semble-t-il, n'est pas envisageable pour diverses raisons techniques. On peut regretter également la gestion du matériel qui peine à s'étoffer. Mais au fond, peu importe, le fait est que l'on se retrouve aujourd'hui avec un système apparenté AmigaOS qui tient plutôt bien la route. Là, ça devient bon.

Les logiciels

Le premier de tous, Ambient, sert de remplaçant au Workbench. Il en reprend la philosophie générale et, bien que manquant de maturité, parvient à être convaincant. C'est bien simple : on a un environnement graphique qui rappelle méchamment celui que l'on avait une fois le 3.9 installé. Plus fort encore, les logiciels programmés proprement à l'époque pour machines 68k tournent et bénéficient de la rapidité du G3/600, offrant ainsi une appréciable continuité entre les deux plates-formes. Les habitués retrouvent donc leurs marques. Le plus sympa dans tout ça, c'est que, grâce à la dynamique créative engendrée par le Pegasos, on a aujourd'hui droit à de nouveaux programmes qui respectent l'esprit Amiga et à des mises à jour de nos anciens logiciels ! De ce côté, le coup est réussi.

Et alors ?

Eh bien ma réponse risque de surprendre un peu : je pense que le Pegasos est le premier compatible Amiga. Tout comme les clones de PC étaient des compatibles IBM PC. A mon sens, c'est une bonne chose, car cela peut créer une émulation entre les deux communautés d'utilisateurs et pousser les créatifs à essayer de faire toujours mieux que le voisin. Le risque principal est de voir une des deux machines (Pegasos et AmigaOne) disparaître, ce qui serait bien dommage au regard du travail gigantesque fourni par leurs concepteurs. Quoi qu'il en soit, la famille Amiga vient de s'agrandir !


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