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En bon complément à ImageFX, voici un programme ARexx l'utilisant, ou qu'on peut appeler de l'intérieur du programme. Il permet de faire des mouvements de caméra (panoramiques et zooms) à l'intérieur d'une grande image. C'est un des rares programmes aussi gros uniquement écrits en ARexx puisqu'il pèse presque 180 ko. Son étude est passionnante pour qui veut se perfectionner dans ce langage simple et complet, mais lent (on s'en rend particulièrement compte au lancement). Il ne fonctionne qu'à partir d'ImageFX 2.6, et d'ailleurs un peu mieux sur la version 2.6 que sur la 3.0. L'installation Elle n'est pas sorcière, mais attention. Pour reprendre ce que j'ai écrit dans les pages précédentes, "ImageFX" s'est mué en "ImageFX3:" alors si vous avez encore un répertoire "ImageFX", c'est là que l'installation va se faire. Après çà, il vous faudra recopier tout ce qui a été mis dans ImageFX3. C'est-à dire : 1. Dans ImageFX3:Rexx, "launchPan-Canvas.ifx" et "panPost.ifx". 2. Dans ImageFX3:Rexx/ext_tools, le répertoire "extdocs", "pancanvas.ifx", "pancanvaskey" et "panEase.ifx". Le lancement Avant tout, il est utile et nécessaire de charger une image. Ne la prenez pas trop grande pour vos essais ! Attention, il ne faut pas lancer "pan-canvas.ifx", mais bien "launchPan-Canvas.ifx" dans le répertoire "rexx". Sinon, problèmes. Une fois lancé, après une attente plus ou moins longue selon votre équipement, c'est de l'ARexx, interprété, pas compilé, une fenêtre de requête invite à choisir un écran public, donc par exemple le Workbench et IMAGEFXSCREEN.1, c'est comme vous voulez, moi je préfère rester sur ImageFX, mais certains problèmes peuvent voir le jour et le Workbench peut améliorer le procédé. Project On peut y définir le numéro d'image de départ et de fin (mettons l'image de fin à 100), choisir le chemin et le nom de sauvegarde, le choix entre IFF et JPEG, dans "SetEase" les accélérations des mouvements de caméra (si vous cherchez la sortie, un menu discret est là avec trois options), si on rend en trames ou non, le mode d'aide (qui s'il est coché donne un textounet en cliquant sur les menus au lieu d'accomplir leur fonction rituelle), "QuickMove" un truc interne pour pouvoir sélectionner l'image de départ ou d'arrivée, le chargement et la sauvegarde des paramètres, "Start" pour démarrer les calculs, "Solid Marquees" au cas où les cadres se distinguent mal sur le fond, "About" et "Quit". Marquee Permet d'intervertir le cadre de départ avec celui d'arrivée (lorsqu'on est en mode QuickMove), de les redimensionner individuellement et même directement à la taille totale de l'image elle-même. C'est d'ailleurs ce que nous allons faire pour notre exemple. Mettons l'image de départ au maximum et l'image finale en plus petit que notre définition (par exemple 320x256 si nos images vont être sauvegardées en PAL 688x560) et focalisons sur un détail intéressant de notre image. Option Option est pratique pour nos mouvements de cadre, puisqu'il offre le blocage horizontal ou vertical ou encore la grille. Mode Il oscille entre linéaire et spline. Choisissons "spline" pour corser un peu les choses et éditons les poignées apparues pour incurver notre trajet. Windows N'a qu'une option, c'est le panneau de contrôle qui rassemble toutes les options et données précédentes en un seul panneau (je vous conseille d'avoir une petite police d'écran genre Topaz 8, car avec la mienne prodad 16, çà a une drôle de tête). On peut, à l'aide de "panPost", livré avec, appliquer du flou de mouvement qui détecte automatiquement la direction du panoramique, ceci en "post-processing" à l'aide du script que laisse PanCanvas lors de son action. Attention Pas mal d'instabilité dans ce programme. Par exemple, mes essais en ILBM n'ont donné que des bandes verticales de jolies couleurs (c'est en fait un format composite pour les trames, semble-t-il), lorsque je voulais sauver en ILBM. Le JPEG a bien fonctionné, par contre, mais seule la première image était en JPEG, les suivantes en ILBM, mais visibles cette fois... Pas moyen d'arrêter le déroulement de l'opération une fois lancé, mais l'auteur, Ola, nous livre un truc qui devrait marcher pour arrêter n'importe quel script ARexx : ouvrir un Shell et taper "hi" (sans les guillemets). Je ne sais si ça vient du DraCo ou si c'est général, mais la fenêtre de requête utilisée par le programme fait des difficultés et même bloque la tâche. Il est donc prudent de ne pas sauvegarder les paramètres si on a passé du temps à tout ajuster. De même, pour la sauvegarde des images, le fait d'invoquer la fenêtre de requête pour choisir le chemin de sauvegarde fait tout bloquer sur mon DraCo. Ola nous prévient qu'il y a des problèmes et conseille de minimiser toutes les fenêtres et de les ranger dans le coin inférieur droit, mais pour moi, aucune amélioration. Le seul problème reste donc la fenêtre de requête de chemin de sauvegarde, puisque même dans le gadget de saisie de caractères du panneau de contrôle, on n'arrive pas à entrer quoi que ce soit. Ma solution est d'aller éditer le texte du programme "Rexx/ext_tools/panCanvas.ifx" dans un éditeur et de changer les deux lignes suivantes. Cherchez le paragraphe "Initialize Variables Here" à environ 1/10e du listing. Changez "save_path.bool" de 0 à 1. Changez "save_path" de '' votre chemin préféré, par exemple "dh18:images/essais/" (faites bien attention aux apostrophes). Là, ça devrait suffire à faire tourner le programme sans problèmes. Si vous êtes programmeur, je conseille de remplacer la fenêtre de requête par un ReqTools ou quelque chose de plus sympathique. Maintenant, puisque vous y êtes, d'autres réglages peuvent se faire. Par exemple, si vous faites de la vidéo et que vous pensez souvent utiliser le programme dans ce but, changez les valeurs 640 et 400 par défaut à celles de votre format préféré, pour moi par exemple, PAL 688x560. Le plus simple est de chercher les lignes (plus haut dans le listing) "frame_w1=Request (0.0.msg,'640',...myScreen)" et d'y remplacer 640 par 688, et 33 lignes plus bas, "frame_h1=Request (0.0,msg,'400',...myScreen)" et d'y remplacer 400 par 560. Vous aurez ainsi vos valeurs préférées par défaut et vous pourrez toujours les changer au lancement si vous le désirez. De même, si vous avez un affichage de 256 couleurs, vous choisirez toujours 128 couleurs, le maximum disponible dans le programme, alors vous pouvez changer la ligne "render_colors=WORD (RequestList(1, 4, colorTot, 0, 0, 250, 250, myscreen), 1)" par "render_colors=128". Conclusion C'est un excellent utilitaire, mais pas vraiment au point dans toutes ses options. Il est facile en fait de se faire un script soi-même si le trajet est rectiligne, si on le veut par contre plus complexe comme ici, pour le gérer à l'aide d'un spline, surtout avec le module SetEase qui permet de faire un départ ou une arrivée lents ou brusques, c'est plus ardu à réaliser et on est bien content d'avoir PanCanvas. Je trouve qu'on ne devrait pas payer grand-chose pour l'avoir, je ne sais pas combien il vaut (NDLR : 59,95 $), mais puisqu'il y a un fichier-clé, il n'est pas gratuit. Il fonctionne très bien si on arrive à le trifouiller et en n'utilisant pas le "field rendering" et si comme l'indique l'auteur, les mouvements ne sont pas trop lents auquel cas, bien sûr, l'image risque de sauter (il vaut mieux cinq pixels minimum de différence entre deux positions). Dernière chose : Ola a également réalisé PadCanvas qui permet d'augmenter les bords d'une image, très pratique.
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