Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Comparatif : Oxyron Patcher contre Cyberpatcher
(Article écrit par Pascal Willano et extrait d'Amiga News - janvier 1998)
|
|
Il y a quelques mois est apparu dans le monde des correctifs FPU pour 68040 et plus un outsider : Oxyron Patcher. Loué de toute
part et surtout sur son propre
site Web)
pour ses performances, il s'imposait de le tester plus en détails. Son concurrent
majeur étant Cyberpatcher de Phase 5, je me suis empressé de faire quelques comparatifs.
FPU
Tout d'abord, un petit rappel sur le fonctionnement de ces correctifs FPU. Leur utilité s'impose uniquement pour les
possesseurs de 68040 et 68060 en version complète (FPU, MMU). Ils permettent d'adapter le code d'un programme aux
spécificités des instructions du 68040 et du 68060. Habituellement, les instructions appelées sont émulées par les
68040.library/68060.library, qui ne sont pas réputées pour leur optimisation.
Mise en place
Oxyron Patcher, à l'inverse de Cyberpatcher, est sensé fonctionner sur toutes les cartes 68040 et 68060. Cyberpatcher est
destiné au 68060 de Phase 5 et à quelques autres (à vérifier !). Son installation est des plus simples. Il faut rajouter la
commande "C:OpenOxyPPort" à la première ligne de votre startup-sequence (c'est le correctif) et de copier le reste des
fichiers (Oxyron pour activer ou désactiver le correctif, le fichier de préférence, la documentation...) dans un répertoire
de votre disque dur.
Au démarrage, "OpenOxyPPort" provoque un redémarrage, puis une fois le système démarré, en exécutant une fois le programme
Oxyron, on active le correctif. En le lançant une deuxième fois, on accède au menu de configuration. Plusieurs réglages sont
possibles comme la taille du tampon mémoire pour l'émulation, la visualisation du correctif grâce à des flashes de couleur,
ou encore la désactivation d'Oxyron. Suivant la configuration de votre séquence de démarrage, le correctif "OpenOxyPPort"
peut poser problème (comme étant actif uniquement au premier démarrage).
Comparaison
Le tableau de test (voir ci-dessous) effectué sur Cyberpatcher et Oxyron est très hétéroclite ! S'il est incontestable que certaines instructions
sont grandement accélérées, lors d'une utilisation d'un logiciel, l'accélération n'est pas forcément visible (quand le logiciel
n'est pas ralenti). D'autre part, et c'est normal, les logiciels récents tel que LightWave 5 ne profitent pas énormément de
l'optimisation de ces correctifs, car étant déjà optimisé pour ce type de processeurs.
Les programmes qui profitent de grosses accélérations comme MusicIn, Art Department Pro sur certain filtres... sont des
programmes qui font appel de façon intensive aux mêmes instructions. De même, il semblerait que les programmes
fonctionnant de la même façon mais en appelant des fonctions non rectifiées soient très ralentis. Sur une utilisation moyenne,
on observe une accélération. AIBB (non optimisé pour 060) donne un gain moyen de 12%. Cette accélération est très variable,
suivant le type de carte. C'est pour cela que leur utilisation est à prendre avec précaution, le mieux étant de faire quelques
essais préalables.
Conclusion
Ce test n'aura pas complètement levé le voile sur les correctifs FPU, chaque correctif ayant ses spécificités. Je ne pourrai
que recommander aux possesseurs d'une carte de Phase 5 de conserver Cyberpatcher. Il est à mon avis plus homogène qu'Oxyron
Patcher, même s'il tire un peu la langue pour le lancer de rayons ! Les possesseurs d'autres types de cartes devront s'orienter vers
Oxyron Patcher pour gagner quelques précieuses secondes, surtout pour les possesseurs d'un 68040.
NB : je tiens à remercier François Gutherz pour l'aide sous LightWave, Stéphane Sagui pour les tests sous Magnum060
et Steeve pour les tests sous Blizzard 040.
Précisions pour les tests
Les tests ont été effectués avec les versions FPU des logiciels. Voici le détail de scènes de LightWave utilisées :
Textures algo
Cette scène utilise divers types de textures algorithmiques fondées, soit sur du calcul fractal itératif (qui réinjecte le
résultat du calcul dans la formule autant de fois que nécessaire), soit sur du calcul d'ondes concentriques (qui fait appel
au sinus et cosinus). Les ombres sont calculées en "Shadow Map" (donc précalculées dans un tampon 2D), de façon à ne jamais
utiliser de lancer de rayons.
Raytrace
Au contraire de la précédente, cette scène utilise le "Raytrace" à outrance, tant pour les ombres que pour les reflets et
effets de réfraction. Ce genre de calcul déclenche généralement une série d'appels de fonctions imbriquées (chaque fois qu'un
rayon de lumière rencontre un obstacle) : c'est ce qu'on appelle chez NewTek un "FPU-Killer".
Z-Buffer Test
Cette scène est un cas typiquement abstrait, seulement destiné à éprouver l'algorithme de Z-Buffer de LightWave.
Cinq mille facettes sont disposées les unes derrière les autres à un millimètre d'intervalle, de manière à ce que LightWave
se creuse la cervelle pour savoir ce qui est derrière quoi. Ce test constitue en outre un bon test de performance
des accès mémoire.
Scene1, Motion Blur et Classic sont des scènes types qui mélangent un peu toutes les techniques.
|