Obligement - L'Amiga au maximum

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Test d'Oscar [CD32]
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - octobre 1993)


Il y a de cela quelques mois déjà, vous aviez pu découvrir l'un des premiers grands jeux de plates-formes sur Amiga. Un jeu où tout était trop beau pour être vrai, un jeu digne de ses homologues tournant sur ces trucs ripoux appelés... comment déjà ? Ah oui, consoles. Puis vint une pléiade de titres reprenant tout le principe de Mario ou de Sonic, en essayant de l'améliorer de maintes façons différentes. Le dernier en date, Superfrog, était même parvenu à déclencher une sorte de crise épileptique chez notre ami Seb, qui se baladait partout en clignant des yeux et en hurlant dans les oreilles de chacun qu'il s'agissait là, "du meilleur jeu du monde".

Oscar

Une fois n'est pas coutume, je lui repique son expression favorite pour proclamer haut et fort qu'Oscar est "le meilleur jeu du monde". Eh oui, c'est sûrement exagéré, mais je dois vous avouer que ma surprise fut immense. De mémoire vive, je n'avais jamais rien vu d'aussi beau après le Grand Prix de ce week-end (et dire que Prost aurait pu être champion du monde, fait chier !).

La remise des Oscars

Vous incarnez un troll exerçant le métier très envié de metteur en scène. Ce roi de la pellicule de renommée mondiale devient, au fil de ses films, le maître suprême du cinéma mondial. Ce succès foudroyant est d'ailleurs récompensé, puisque notre héros rafle toutes les récompenses à la cérémonie des Oscars, d'où le nom ! Mais voilà, ce dernier se fait littéralement plumer, à sa sortie, par une bande de voyous qui part sur le champ cacher les précieuses statuettes. Dégoûté devant tant de haine, Oscar prend son courage à deux mains et fonce à la recherche de ces trophées tant mérités.

Il pénètre dans les studios et débute sa quête en fouillant la première salle de cinéma. Comme il s'agit d'un jeu, ce n'est en fait pas la salle que vous devez retourner de fond en comble (ce serait vite barbant), mais carrément le film projeté. Vous ramenez donc votre bobine dans le premier niveau, l'espace.

Oscar

Les portes
  • Espace : vous voilà propulsé au centre d'un complexe spatial. Votre première mission consiste à retrouver 13 oscars.
  • Horreur : cet énergumène a les dents longues. L'un des niveaux les plus détaillés, graphiquement parlant.
  • Game Show : que diriez-vous de participer à un jeu télévisé ? Vous évoluez dans un studio aménagé spécialement pour l'occasion.
  • Cartoon : l'atmosphère du dessin animé est bien rendue, avec notamment un style de graphisme très particulier.
  • Guerre : c'est le niveau le moins beau de tous. En revanche, l'animation y est grandiose, et l'action très dense.
  • Western : voilà qu'Oscar se prend maintenant pour un Indien ! Évitez les mineurs et leurs wagons...
  • Préhistorique : certainement le plus réussi des niveaux, avec l'Horreur. Les mammouths sont de retour parmi nous !
Dieu, que c'est beau !

C'est à ce moment précis que survient un choc terrible. Le décor, accompagné d'un défilement parallaxe d'arrière-plan d'une beauté inouïe, est si somptueux, que j'en ai les yeux qui sortent de leur orbite. C'est carrément planant. Je suis tellement impressionné que j'ai la sensation de flotter aux côtés d'Oscar... Lui n'a pas véritablement l'air de réaliser. D'ailleurs, il court déjà pour ramasser la première figurine se trouvant à proximité.

Oscar

Si les décors ont immensément évolué depuis l'épisode précédent (Trolls), le principe, quant à lui, n'a pas changé. Vous devez visiter chaque niveau de A à Z, ramasser le plus possible de bonus, récolter tous les Oscars et éviter tant que possible tous ces êtres qui vous veulent du mal.

Les sprites affichés à l'écran sont tous aussi farfelus les uns que les autres. Tiens, une plante cosmique, une fusée d'appoint, un zquizurt en titane... Le tableau est plus fourni que jamais, et la finesse des sprites, impeccable. Les gros éléphants rouges sont également de la partie, et se souviennent toujours de votre dernière position, vous évitant ainsi de recommencer chaque niveau depuis le début.

Pour clore un niveau, vous devez parcourir ses trois sous-niveaux et vous rendre ensuite au tableau de bonus qui s'y rattache. Ce sera l'occasion pour vous de remplir vos poches d'une tonne de conneries, et de marquer un maximum de points. Parmi les bonus disponibles, nous retrouvons les fameuses "Speed up boot", genre de godasses à réaction, un bouclier vous protégeant pendant un laps de temps très court, les boulets et leurs chaînes ralentissant considérablement votre progression, les pompes à ressort... Si avec tout ça, vous ne parvenez pas à nettoyer l'espace, c'est à ne rien y comprendre.

La seconde salle est nettement moins réjouissante, puisque l'on y joue une réadaptation du célèbre "Je suce, de sang froid", le "Horror Level". Deuxième choc terrifiant, Oscar se déguise en fonction de l'endroit où il se trouve. Présentement, le voilà vêtu de la cape du comte Dracula, et ses deux canines se sont allongées d'une bonne dizaine de centimètres. Il en est de même en ce qui concerne les autres niveaux. Par exemple, vous pourrez apercevoir Oscar avec des plumes d'Indien (niveau Western), un casque lourd et un treillis de combat (niveau Guerre). C'est vraiment génial.

Oscar toon

Puisque nous en sommes à parler du personnage principal, sachez que le nombre de sprites composant l'animation a presque doublé, et que les mimiques sont tordantes. Pour ce qui est de la maniabilité, elle est quasi parfaite. La moindre impulsion sur la manette se traduit à l'écran par un mouvement net et sans bavure. Idem en ce qui concerne la fluidité des défilements. Ça bouge merveilleusement bien, à tel point que l'on se demande si l'écran n'est pas monté sur roulement à billes.

Oscar

Mais les programmeurs ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Oh ben, ça non, alors ! Découvrant, au fur et à mesure, les capacités cachées de la CD32, ils ont cru bon d'ajouter quelques effets d'optique, et quels effets, mes aïeux ! On peut observer le reflet du paysage dans une étendue d'eau, décors d'arrière-plan avec gestion de profondeur compris. Néanmoins, si vous décidez de faire un brin de trempette, la surface miroitante s'efface au profit d'une vue en coupe des fonds marins, ondulations aquatiques en prime. C'est bien simple, il faut le voir pour le croire.

Bien que le CD soit expert dans la manipulation de son numérique, le jeu de Flair Software ne profite pas toujours de cet avantage. Certes, certaines musiques sont de qualité laser, mais la plupart d'entre elles restent générées par la puce spécialisée de l'Amiga. Mais qu'importe, la différence est pratiquement imperceptible et cela ne gâche en rien le plaisir de jouer, d'autant plus que les bruitages, excellents au demeurant, finissent pas couvrir la bande son.

Pour conclure, je n'irai pas par quatre chemins : Oscar est, à ce jour, "le meilleur jeu du monde"... tout au moins dans le genre.

Nom : Oscar [CD32].
Éditeur : Flair Software.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : CD32, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8/10.

Les points forts :

- Jamais un jeu de plates-formes ne m'a paru aussi beau. Des graphismes hauts en couleurs et des décors somptueux propulsent Oscar nettement au-dessus du lot. Une merveille !
- La musique n'est pas toujours de qualité audio, mais qu'importe, elle est carrément d'enfer.
- Forte de l'expérience de Trolls, la maniabilité d'Oscar a été améliorée.
- De par le nombre considérable de niveaux, le joueur ne devrait pas se lasser trop rapidement.

Les points faibles :

- Les musiques CD pendant le jeu ne sont pas terribles.


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