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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Dossier : La numérisation d'images
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Génération 4 - juillet 1988)
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De nombreux lecteurs, autant sur Amiga que sur Atari ST, possèdent déjà du matériel de numérisation
et se trouvent confrontés à une suite d'embûches, dues la plupart du temps à un manque d'information
ou à la faiblesse d'un des éléments de la chaîne. Pour ceux qui aimeraient acquérir l'équipement, voici
quelques informations qui pourront les aider dans leur choix.
Chaîne complète
La numérisation est une chaîne complète, où le résultat dépend de l'élément le
plus faible. Les numériseurs, sur l'une ou l'autre des machines, sont arrivés à un stade tel, que
l'effort en vue d'une recherche de qualité doit davantage se porter sur les maillons en aval.
En effet, si l'on énonce les éléments mis en cause, on se rend très vite compte de leur influence :
- L'éclairage : comme en photographie, la qualité de l'éclairage est primordiale.
- La caméra ou le magnétoscope : c'est l'oeil du système.
- Le filtrage : c'est là où s'opère l'analyse des couleurs.
- Le numériseur : associé à un logiciel, c'est le coeur.
- Le micro-ordinateur : c'est la qualité de la restitution.
Pour arriver rapidement aux problèmes concrets et matériels, nous ne suivrons pas cet ordre. Nous ne
parlerons pas non plus du choix Amiga/Atari ST, dont les critères ne sont pas, la plupart du temps,
liés à cette seule application.
Le choix du document
Il est déjà important de distinguer le type de document à numériser. Pour des applications professionnelles,
et dans certains cas de document papier, il est possible, voire conseillé, d'utiliser un scanner, dont la
souplesse d'utilisation et la qualité de restitution le rendent très compétitif par rapport à la numérisation,
même en couleur. Pour les autres, diapositives, supports vidéo, et objets réels, le numériseur reprend le
pas, et constitue, dans ces deux derniers cas, le seul moyen de numériser l'image.
Dispositif destiné à la reproduction de diapositives
Le système d'éclairage
Le système d'éclairage, c'est l'un des élément-clefs, et hormis pour certains effets artistiques, il est
impératif de rechercher un système offrant une lumière la plus homogène possible. La moindre variation
peut entraîner des basculements de teinte sur la surface de l'image. Cet effet très courant se remarque
sur une teinte unie qui donne alors des "à-plat" en escalier au lieu d'une couleur uniforme.
Le seul remède est l'utilisation d'un système de reproduction photographique. Cet ensemble se compose d'un
"statif" (banc de reproduction) et de deux bras supportant les lampes, et leur configuration est en
général modulable. Le choix du statif dépend uniquement du poids de la caméra et de la dimension des documents
à saisir, et il est évident que plus leur taille est grande, plus la colonne devra être haute.
La qualité mécanique et la rigidité de l'ensemble doivent aussi être pris en compte lors du choix.
Nous avons réalisé nos essais avec les bancs de reproduction et systèmes d'éclairage Kaiser
(distribués par la société Techni-Ciné-Phot) qui ont su répondre à toutes nos exigences et dont
il faut souligner le sérieux dans leurs fabrications.
Banc de reproduction équipé de lampes fluorescentes
Banc de reproduction équipé de lampes halogènes
Le type d'éclairage
La sélection du type d'éclairage lui-même est beaucoup plus délicate, car elle doit principalement s'effectuer
par rapport à :
- La puissance nécessaire, selon le format des documents, la sensibilité de la caméra, mais aussi
le principe de filtrage utilisé. En effet, les filtres généralement fournis absorbent une grande quantité
de lumière.
- Son homogénéité.
- Son prix réel tenant compte de la durée de vie des lampes.
- La quantité de chaleur émise pour des travaux rapprochés ou prolongés dans des locaux exigus.
Trois types d'éclairage sont disponibles dans le commerce : incandescence, halogène et néon.
Les lampes à incandescence ont sûrement le meilleur rapport qualité/prix mais sont loin d'apporter
la solution optimale. En effet, leur luminosité est limitée et cela les rend pratiquement inutilisables
avec de grands documents et l'emploi des filtres colorés. Leur homogénéité est moyenne. Les halogènes
constituent certainement le moyen le plus complet, car leur puissance est suffisante dans tous les cas et
permet le travail avec les grands formats. Par ailleurs, cette luminosité permet de les éloigner suffisamment
et d'obtenir une lumière très homogène. Elles offrent aussi d'excellents résultats dans la prise de vue
d'objet où, en jouant sur leur distance et leur orientation, il est possible de donner un relief intéressant
à la prise de vue.
Banc de reproduction équipé de lampes à incandescence
Les néons présentent le principal avantage d'être très souples d'utilisation, et avec un filtrage électronique,
ils permettent des formats honorables. Leur lumière est très diffuse, ce qui les rend particulièrement
adaptés à la numérisation de document. Ils ont aussi l'avantage de ne dégager pratiquement aucune chaleur.
Le filtrage
Son rôle est de ne laisser passer que l'une des couleurs primaires (rouge, vert et bleu) pour créer trois
vues monochromes correspondant à chaque niveau. Par la suite, l'ordinateur traitera ces trois images pour
reconstituer les teintes originales. Là aussi, deux possibilités sont offertes. Les constructeurs de
numériseurs fournissent une gamme de trois filtres colorés destinés à assurer cette séparation.
Ce système fonctionne mais possède toutefois certains désagréments : il est impossible, d'une part, de
numériser à partir d'un magnétoscope, et d'autre part, ces filtres absorbent une bonne part de la lumière.
Ils imposent donc l'acquisition d'un éclairage plus puissant, et le fait même de faire passer l'image à travers
des filtres (généralement en plastique) en détériore notablement la qualité. Le seul avantage est de
pouvoir recréer des images couleurs avec une caméra noir et blanc, bien que dans la plupart des cas cela
impose l'achat d'une caméra de ce type. En effet, le signal issu d'une caméra couleur contient, outre les
informations de lumière (luminance), des informations de couleur (chrominance) codées et mélangées, ce
qui amène des erreurs avec la plupart des numériseurs. Le filtrage électronique élimine la totalité de
ces problèmes, mais son prix est la seule raison apparente pour laquelle les constructeurs ne l'intègrent
pas à leur système. Il fournit au numériseur un signal monochrome d'une qualité irréprochable, où la
décomposition électronique des couleurs leur garantit un parfait équilibre.
Sur un plan pratique, la manipulation est elle-même simplifiée puisque chaque couleur est sélectionnée par
un commutateur. Son avantage majeur est de pouvoir utiliser directement une caméra couleur standard (caméscope
par exemple) dont la qualité restera toutefois déterminante.
Il reste la solution professionnelle, qui consiste à utiliser une caméra tritubes à sorties séparées,
où il n'est plus alors besoin de filtrage, puisque chaque tube envoie directement l'image rouge,
verte et bleue. Le seul inconvénient de ce système est le prix prohibitif d'une telle caméra.
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