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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de No Buddies Land [préversion]
(Article écrit par Christian Roux et extrait de Génération 4 - décembre 1991)
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Voici No Buddies Land, un jeu de plates-formes édité par Expose Software.
Quand la baignoire des dieux est bouchée, des pluies torrentielles se déversent sur le village de Bud, petit
personnage que vous incarnez. Les pauvres Terriens doivent alors monter aux cieux, afin de protester et de pousser
les êtres suprêmes à prendre des mesures d'urgence pour que cesse le déluge.
Le chemin menant au ciel est vraiment étroit. Bud, le messager du village, doit gagner les hauteurs en
sautant d'arbre en arbre, de nuage en nuage, tout en gardant un oeil sur les eaux qui montent sans relâche.
En cours de route, il rencontre de nombreux animaux effrayés par les flots entravant leurs courses.
Les premières explorations se soldent par des échecs. Puis, au fil des parties, le joueur se souvient
de ses erreurs et progresse rapidement, et cela, sur les cinq niveaux du jeu.
A l'instar de Killing Game Show et de Flood, le niveau de l'eau ne cesse d'augmenter, entraînant ainsi les
ennemis dans les profondeurs. Dans cette position, vous devez aussi ne pas oublier de sagement ramasser
toutes les pièces et les échanger dans la boutique contre une invulnérabilité temporaire et de meilleures armes.
Cela devrait grandement vous aider car No Buddies Land recèle de plates-formes extrêmement compliquées et
d'ennemis qui apparaissent toujours au plus mauvais moment. On n'a que trois vies et après chaque mort de héros,
on est relégué loin, très loin en arrière.
No Buddie's Land semble tomber des cieux, tellement sa réalisation est exemplaire sur Atari ST. Les graphismes et
les musiques n'ont rien de divin. Seulement, mis aux côtés d'un superbe défilement, et surtout d'un personnage
répondant au doigt et à l'oeil aux injonctions du joueur, ils contribuent à pousser le logiciel vers des sommets.
Sur Amiga, le contrôle des sauts est quelque peu délicat et dans l'ensemble, l'intérêt du jeu demeure discutable
avec une mécanique de jeu monotone.
Pour une première année d'existence, la société Expose parle peu. Mais son discours est si concis, si éloquent,
qu'il maintient son auditoire, là où d'autres éditeurs prêchent en vain depuis de nombreuses années.
Nom : No Buddies Land (préversion).
Développeurs : Eternal.
Éditeur : Expose Software.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5,5/10.
Les points forts :
- La montée des eaux met le joueur sous pression.
- Défilement fluide.
Les points faibles :
- Musiques et graphismes moyens.
- Difficile, dès le début.
- Les sauts sont délicats à réaliser.
- Assez monotone.
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