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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Night Shift
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - décembre 1990)
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Travailler de nuit, c'est quelque chose que tous les membres de la rédaction de Génération 4
connaissent bien, sauf Didier, à qui il faut toujours près de 12 heures de sommeil par nuit.
Il semblait donc logique que ce soit un peu à lui d'en baver, et nous lui avons donc donné à
tester ce nouveau jeu Lucasfilm Games.
Lucasfilm Games, société très appréciée dans le domaine des jeux d'aventure, se lance courageusement
dans un nouveau type de jeu avec Night Shift. Il s'agit à l'origine, plus ou moins, d'un jeu d'escalade
de tableaux. Vous êtes employé de nuit à l'IML (honte à ceux qui n'ont pas compris le clin d'oeil),
usine spécialisée dans la fabrication de poupées (Dark Vader, Zak MacKraken...). La première nuit,
il vous faut créer cinq Dark Vader. Si vous réussissez, ou dépassez ce quota, vous passez alors au
niveau deux, plus difficile...
Toute la fabrication est assurée par une gigantesque machine, appelée "The Beasts", entièrement automatisée.
Comme tout robot industriel qui se respecte, cette satanée machine n'arrête pas de tomber en panne ou
de se dérégler. Ici, c'est un boulon à revisser, là un tapis roulant qui tourne dans le mauvais sens.
Là encore, il faut pédaler pour alimenter toute la machine en électricité. Et puis, ce n'est pas tout.
Il y a en plus quelques petits parasites, voire d'autres employés qui font tout pour vous empêcher de
remplir votre mission.
Heureusement, pour vous aider dans votre tâche, divers outils et bonus apparaissent à l'écran. La clé à
molette permet de revisser ou dévisser un écrou. Les allumettes servent à allumer des becs benzènes.
L'aspirateur et le piège à "poux", très utiles, vous débarrassent de toutes les petites bestioles qui
viennent perturber le bon fonctionnement de la machine (on peut même voir des personnages de la
Guerre Des Étoiles et d'autres films). Le ballon permet d'atteindre rapidement les
étages supérieurs de la machine, alors que le parapluie vous fait redescendre.
En effet, tout l'intérêt du jeu est que la machine fait, en tout, plus d'une dizaine d'écrans de haut. Et si au
début du jeu, seules quelques parties du monstre mécanique sont accessibles, au 30e et dernier niveau,
il faut courir dans tous les sens, escalader, descendre, réparer, remonter, tourner une manette, pédaler...
C'est l'enfer !
Facile à diriger, votre ouvrier doit en plus éviter les chutes, car il reste alors K.O. pendant un certain
temps. Or, celui-ci est limité, bien évidemment, même si parfois des bonus de temps vous laissent quelques
secondes de répit.
Assez amusant et prenant, Night Shift fait partie de ce type de jeu, qui au début moyen, devient de plus
en plus intéressant au fur et à mesure du jeu. En effet, au début, vous ne savez pas trop comment fonctionne
la machine, ni comment reconnaître une panne. Même après plusieurs parties, il est courant de se planter
complètement, et vous vous faites virer au petit matin. Recommencez deux, trois, voire dix fois, le même
niveau peut, au bout d'un moment, devenir crispant. Heureusement, un système de code permet de recommencer
directement au dernier niveau que vous avez parcouru.
Sinon, les graphismes sont mignons et l'animation du personnage correcte. Un jeu d'arcade-réflexion réussi,
sympathique, mais un peu trop difficile selon moi.
Nom : Night Shift.
Développeurs : Attention To Detail, Dave Lowe, Jon Steele.
Éditeur : Lucasfilm Games.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Atypique et original.
- Assez amusant et prenant.
- Bonne maniabilité.
Les points faibles :
- Un peu difficile, surtout au début.
- Nombreux accès disque.
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