Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 15:42  

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Comparatif : Neochrome (Atari ST) et Degas (Atari ST) contre Deluxe Paint (Amiga)
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Tilt - juin 1986)


Match au sommet. A ma droite, l'Atari ST et son rapport qualité/prix imbattable. A ma gauche, l'Amiga et un des logiciels les plus spectaculaires du moment. L'enjeu : le titre de meilleur graphiste. Que le meilleur gagne...

Le choc graphique

Je suis complètement fou d'images créées sur ordinateur. Est-ce que je dois acheter un Atari ST, un Amiga, un Macintosh ? Les différences de prix sont-elles justifiées ? En d'autres termes, dois-je économiser un peu (beaucoup) plus pour m'offrir un Amiga ou trouverais-je les mêmes possibilités sur un Atari ST ? Ces questions, vous nous les posez régulièrement.

Pour essayer d'y répondre, nous avons confronté trois logiciels : Deluxe Paint sur Amiga, Neochrome et Degas sur Atari ST.

Neochrome

Neochrome, naguère vendu en même temps que la machine, et aujourd'hui tombé dans le domaine public, est le logiciel le plus simple des trois. Simple et non pas sommaire : en basse résolution (320x200), il travaille en seize couleurs, bien saturées, choisies parmi 512. Le "tableau de bord" est aisé d'accès. Il suffit de s'habituer à la souris et à ses deux touches : selon la touche choisie, la même icône offre deux applications différentes.

Neochrome

Toutes les fonctions principales sont bien sûr présentes : remplissage, choix du pinceau, dessin à la bombe, création de pinceaux, écriture de textes dans des polices différentes, etc. Manquent en revanche la création automatique de cercles ou de carrés, et certaines touches font double emploi (par exemple, "bombe" et "pinceau" renvoient au même choix de pinceaux).

Au centre du tableau de commandes se trouve un rectangle très pratique : lorsque vous dessinez - zone du haut de l'écran - ce rectangle sert de loupe permanente ; si vous déplacez votre curseur dans le tableau de commandes, les 512 couleurs s'affichent en des dégradés somptueux. Outre l'aspect esthétique, cet affichage est hyper-pratique : supposons que vous ayez sélectionné deux types de gris au départ pour dessiner des nuages ; si le contraste vous paraît trop faible ou trop fort, il vous suffit de sélectionner la case de la couleur que vous souhaitez modifier, de pointer avec votre curseur la nouvelle couleur choisie (en l'occurrence un gris plus ou moins foncé) et de cliquer deux fois : la couleur est automatiquement modifiée. A l'inverse, sélectionnez la case de la couleur que vous êtes en train d'utiliser et cliquez deux fois, un petit carré encadre cette couleur dans la palette des 512 couleurs.

Bien pratique également, l'indicateur en trois chiffres qui donne le pourcentage de rouge, de vert et de bleu entrant dans la composition de chaque teinte. Il ne faut en effet pas oublier qu'en vidéo, on ne travaille pas avec les couleurs primaires, rouge, jaune, bleu, mais en RVB : rouge, vert, bleu.

Dernier gadget, vous pouvez donner un semblant d'animation à vos dessins en faisant défiler les couleurs placées entre deux taquets que vous déplacez à volonté. En fait, cette fonction, impressionnante la première fois qu'on l'utilise, devient vite lassante et n'ajoute rien au plaisir de la création.

Neochrome tient ses promesses et, pour un logiciel finalement gratuit, permet déjà de passer quelques heures intéressantes, bien que certaines fonctions manquent à l'appel, même si quelques-uns pourront être gênés par la conception même du logiciel. En effet, le parti pris choisi - un tableau de bord occupant la moitié de l'écran pour que le créateur ait en permanence toutes les commandes portée de la souris - restreint la surface de création disponible. Il est possible en cliquant sur "plein écran", d'effacer le tableau de commandes, mais il faut alors sans cesse le rappeler pour choisir de nouvelles instructions en cliquant en haut, à gauche de l'écran, ou travailler son dessin une moitié après l'autre.

Degas

Degas résout le problème simplement : en cliquant avec le bouton droit de la souris, vous appelez la page écran d'instructions ou la page sur laquelle vous dessinez. Toutes les instructions, de compréhension très simple sont très clairement référencées, même sans mode d'emploi : il suffit de faire quelques essais pour maîtriser les fonctions de base du logiciel. Outre les plus communes, cercles, polygones, pleins ou remplis, etc., on trouve des icônes qui permettent à peu de frais quelques effets intéressants : vous pouvez ainsi définir la couleur et l'intensité d'une ombre qui suit le trait dessiné au pinceau, donnant du relief à votre dessin, découvrir les effets de miroir, modifier à votre gré non seulement la taille mais aussi l'intensité de vos bombes de peinture, etc.

Degas

Ne soyez pas inquiet si vous ne voyez pas d'icône à l'écran symbolisant la fonction "loupe" ; on accède à celle-ci en pressant simplement la touche "F1".

Avec un moniteur couleur, vous travaillez en moyenne et basse résolution. En moyenne résolution, vous disposez de trois couleurs plus celle du fond, mais votre trait est plus "piqué", plus fin. En basse résolution, vous utilisez seize couleurs, très bien saturées. Pour modifier chaque teinte, vous disposez de trois curseurs, qui correspondent aux trois canaux RVB. Au début, vous aurez peut-être du mal à savoir à quel subtil mélange des trois couleurs correspond le mauve pâle dont vous rêvez ! Quoiqu'il en soit, il est fascinant de jouer avec les intensités, de créer des teintes très douces ou au contraire hyper-agressives.

Vous disposez bien entendu d'un jeu de trame complet, et, si vous n'en êtes malgré tout pas satisfait, il est toujours possible d'en créer d'autres. Pour écrire sur vos chefs-d'oeuvre ou pour plus simplement les signer, différents modes d'écriture sont proposés, et la taille des caractères se modifie à votre gré. Vous pouvez même transformer chaque caractère et redéfinir votre propre alphabet grâce à un menu spécial appelé le "Font Editor".

Alors, entre Degas et Neochrome, lequel choisir ? En seize couleurs, les deux logiciels se valent sur le plan du rendu du dessin. Vous obtiendrez des images de même qualité picturale. Degas, en revanche, facilite beaucoup les choses grâce à des menus très complets, très riches, offrant des fonctions qui n'existent pas sur Neochrome. Degas offre en plus l'avantage de la haute et moyenne résolution. En moyenne résolution, les images sont plus fouillées mais la limitation à trois couleurs permet moins d'effets facilement spectaculaires.

Deluxe Paint

Vous connaissez sans doute tous maintenant les images créées par Deluxe Paint. Venus, Star Flight, Tutankham sont de toutes les expositions où l'Amiga se promène. Et leur complexité est à la hauteur des multiples possibilités du logiciel. Inutile de préciser qu'ici, vous ne pourrez vous contenter de jouer avec les différentes icônes pour maîtriser la bête. Mieux vaut vous accrocher au mode d'emploi et ne pas vous énerver si les résultats obtenus ne correspondent pas à vos espérances. Mais une fois que vous aurez découvert puis assimilé tous les paramètres, à vous l'ivresse de la création (!). Le nombre d'instructions possibles, la possibilité de les combiner recule sans cesse vos propres limites. Et c'est ce qui fait la différence avec le ST.

Deluxe Paint

C'est vrai, avec Degas ou Neochrome, un dessinateur totalement débutant peut être satisfait, voire surpris des résultats obtenus. Mais au bout d'un certain temps, s'il n'est pas capable de se renouveler de lui-même, il ne progressera plus. Avec Deluxe Paint, ce sentiment n'existe pas, ou se manifeste beaucoup plus tard, tant la richesse des effets possibles est grande.

Le menu affiché à droite de l'image (mais que vous pouvez faire disparaître si bon vous semble) offre les principales fonctions. Créer une forme et s'en servir comme d'un pinceau est classique ; le fait de pouvoir l'agrandir, la déformer, la faire pivoter avec une précision d'un degré près l'est moins. Tracer une ligne droite, puis la courber comme un arc, étaler les teintes, les "tirer" comme avec un vrai pinceau, faire des effets dégradés incroyables, "estomper" les couleurs à volonté, seul l'Amiga est capable de telles performances.

Et la magie ne s'arrête pas. Vous jouez avec les trente-deux couleurs, modifiez les teintes mais aussi leur luminosité, leur intensité. Vous pouvez à chaque instant connaître les coordonnées exactes, en abscisse et en ordonnée, de votre pinceau, afficher une grille pour mieux vous repérer, zoomer sur telle ou telle partie de votre dessin et bien sûr animer votre tableau par le jeu des couleurs qui se succèdent sur le rythme de votre choix.

Nec plus ultra, vous disposez de deux écrans en permanence accessibles, ce qui vous permet de dessiner sur l'un, et retourner sur l'autre pour créer un nouveau pinceau, ou une nouvelle forme, de l'utiliser ou de l'incruster sur l'autre, etc. Pour de telles manipulations, les programmeurs ont eu recours à des menus déroulants, accompagnés de sous-menus, pratiques, dès qu'on les maîtrise (avant, ça l'est un peu moins !).

Un reproche malgré tout : le manuel, en anglais technique (sera-t-il traduit ?), n'est pas vraiment digeste. Il aurait gagné à être davantage illustré d'exemples présentant les différentes fonctions. Il est vrai que de tels logiciels ne sont pas, par essence, d'accès aisé. Il faut les pratiquer longtemps avant d'en tirer la substantifique moelle. Mais ici, le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Bilan

En conclusion ? L'Amiga fait une entrée en force sur le marché et est positionné de manière évidente "création d'images" : ses possibilités, déjà mises en valeur par Deluxe Paint, le logiciel de création graphique le plus répandu aujourd'hui, ne pourront qu'être de plus en plus étonnantes. Si vous êtes réellement passionné par la création d'images sur ordinateur, l'Amiga est fait pour vous. L'Atari, quant à lui, malgré des capacités de base plus réduites, essaye de tenir tête à l'Amiga et y réussit sur le plan du rapport qualité/prix pour ceux qui considèrent le dessin sur ordinateur comme un simple amusement parmi d'autres.

Neochrome
Degas
Deluxe Paint
Intérêt
5/6
5/6
6/6
Accessibilité
6/6
6/6
3/6
Potentialité
4/6
5/6
6/6
Prix
6/6
3/6
1/6



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