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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Necromancer 0.3
(Article écrit par Gilles Soulet et extrait d'AmigaDP - décembre 1992)
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Necromancer est un émulateur de terminaux particulièrement complet et simple à utiliser.
Il rivalise avec les meilleurs de cette catégorie (NComm, VLT, VT100...), tout en restant
très simple d'emploi.
C'est magique !
Necromancer se lance à partir du CLI ou du Workbench. Un certain nombre de fichiers sont absolument
indispensables pour son fonctionnement. Vous devez posséder dans votre tiroir "Libs:" une version 37
de la reqtools.library, ainsi que les bibliothèques xprxmodem.library et xprzmodem.library. Ces
bibliothèques sont fournies par l'auteur. Cependant, les xprascii.library et xprkermit.library permettant
d'accéder aux protocoles de communication ASCII et KERMIT ne sont pas fournies.
Un fichier de configuration (Necro.conf) permet de sauver votre environnement (couleurs, réglages du terminal
au démarrage...). Ce fichier est optionnel, tout comme les fichiers "necro.fone" et "necro.macs", qui
contiennent respectivement la liste des numéros de téléphone les plus courants (carnet d'adresses) et
la liste de toutes vos macros. Enfin, la documentation (Necromancer.doc) est particulièrement complète
(22 ko) et bien conçue.
Au démarrage, Necromancer ouvre son propre écran (figure 1). Malheureusement, les dimensions de cet écran
sont obligatoirement de 640x200. C'est dommage pour les utilisateurs européens (PAL = 256 lignes). L'écran
comprend une partie centrale (le terminal) et en bas, une partie comportant plusieurs gadgets réservés à
la modification des réglages du terminal :
- Echo permet d'activer ou non l'écho local.
- Chat sépare les entrées-sorties du terminal sur deux parties différentes de l'écran.
- Pause arrête momentanément l'affichage si celui-ci défile sans s'arrêter.
- Break envoie un "break" (coupure) sur la ligne.
- Return envoie un retour chariot.
Figure 1
Les gadgets F1 à F0 correspondent aux touches de fonction (SH=shift) et permettent d'activer les
macros qui sont simplement du texte qui est envoyé sur la ligne. Elles permettent de stocker
les commandes et les séquences que vous utilisez le plus souvent. Sous les gadgets, on trouve
des indications comme la mémoire libre, la date et l'heure, ainsi que le mode de communication
et un détail du protocole utilisé. "7E1@1200" indique 7 bits de données, parité paire (Even), 1 bit
d'arrêt et une vitesse de 1200 bauds.
Les menus
Project contient toutes les options pour configurer Necromancer. En particulier l'option "Edit
Setup" qui provoque l'affichage d'une fenêtre spéciale permettant de modifier tous les paramètres
du terminal (figure 2).
Figure 2
Dans le menu Buffers, on trouve toutes les options permettant de manipuler le tampon mémoire
de Necromancer (stockage des pages écrans). L'option "Capture On" active l'enregistrement automatique
de tout ce qui défile à l'écran, tandis que "Suspend" interrompt cet enregistrement. Les options
"View Review", "Clear Review" et "Save Review" permettent de revoir, d'effacer et de sauver un
enregistrement.
Transfer comprend deux options : "Upload" permet d'envoyer un fichier vers l'hôte (un sélectionneur
de fichiers s'ouvre automatiquement) tandis que "Download" attend l'arrivée d'un fichier. Dans ce
dernier cas, un délai d'attente est programmable. Tous les transferts se font dans le protocole courant.
Le menu Protocols permet de choisir et de configurer les protocoles de transfert de données. L'accès
aux différents protocoles (Xmodem, Zmodem, ASCII, Kermit) dépend de la présence des bibliothèques
correspondantes dans votre tiroir "Libs:". La figure 2 montre le panneau de configuration du protocole
Zmodem, le plus rapide et le plus évolué de tous. Il permet notamment d'activer automatiquement le
serveur pour un transfert de fichiers.
Un dernier menu, Fonebook, contient les options permettant de composer un numéro, de couper
la ligne ou d'éditer votre carnet de numéros.
Conclusion
Necromancer est bien dans la lignée des nouveaux émulateurs de terminal. Simple à utiliser, simple à
configurer, assez complet, avec une utilisation intensive de bibliothèques standard
(les bibliothèques XPR) afin d'économiser la place mémoire et de profiter des éventuelles améliorations
des protocoles. On peut lui préférer des produits plus complets, comme NComm ou VLT, si l'on dispose
d'une place mémoire suffisante. Pour moi, c'est le compagnon idéal de votre Minitel.
La version testée est la 0.3 bêta, mais la version 1.0 est disponible et possède moins de bogues (Guru Meditation
lors du deuxième transfert, traitement des lignes très longues dans le tampon mémoire...) et quelques options
en plus comme les commandes "Load" et "Send" pour le "Review Buffer" et l'ajout de dix macros supplémentaires
à l'aide de la touche "Ctrl".
Nom : Necromancer 0.3.
Auteur : William Coleman Jr.
Genre : copieur de disquette.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, AmigaOS 1.x.
Licence : gratuiciel.
Téléchargement : CAM 602b (version 1.0 dans CAM 642a).
NOTE : 7/10.
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