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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Les navigateurs Amiga ont le vent en poupe
(Article écrit par Yann-Érick Proy et extrait d'Amiga News - juillet/août 1997)
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Voyager 2.88, IBrowse 1.11, AWeb 3 : les navigateurs Amiga ont le vent en poupe !
L'effervescence est de mise dans le milieu des navigateurs Web pour Amiga : au-delà de la disponibilité de Java, annoncée
pour cet été, et qui constitue un enjeu capital, les développeurs font feu de tout bois et se livrent une guerre sans merci
en perfectionnant sans cesse leurs produits.
Voyager vire en tête !
A ce petit jeu-là, Oliver Wagner, avec Voyager, est le plus fort : après avoir devancé sur le fil IBrowse pour la reconnaissance
des cadres ("frames"), Voyager remet ça dans sa version 2.88 avec l'intégration de la technologie SSL (Secure Socket Layers), qui permet
d'assurer la confidentialité et l'authentification des échanges avec les sites Web sécurisés
(URL commençant par "https://"). Cette avancée est un énorme avantage pour Voyager, car elle permet aux utilisateurs de ce
dernier d'accéder à un nombre grandissant de sites Web commerciaux sur lesquels on peut payer en ligne (sans passer par une
conjugaison de mécanismes comme avec FirstVirtual). Reportez-vous à l'article de Corinne
Villemin Gacon à ce sujet.
La navigation sur un serveur sécurisé (figure 1) n'est pas vraiment différente de celle sur un serveur normal : on voit simplement
apparaître dans la barre d'état de Voyager les différentes phases de la négociation avant qu'une page commence à se charger. Le
protocole SSL permet en effet à la fois de certifier que serveur et client sont bien ceux qu'ils prétendent être (par l'intervention
d'un organisme tiers : notaire électronique) et de crypter tout échange de données entre client et serveur.
Figure 1
Dans la même veine, le navigateur de cache (figure 2) a été considérablement remanié et rend celui d'IBrowse complètement
insignifiant en comparaison ! Tout est fait pour que l'on puisse facilement retrouver un document dans le cache et l'exploiter
ensuite. Jugez plutôt : non seulement les documents dans le cache peuvent être triés selon le nom de l'URL, le type de document
ou l'age dans le cache, mais en plus, on a la possibilité de définir un masque sur l'URL permettant de n'afficher que les URL
correspondantes ! Et on peut également masquer manuellement telle ou telle URL. De plus, le navigateur de cache de Voyager, qui
est un programme indépendant, permet de copier, déplacer ou effacer plusieurs documents sélectionnés en même temps, et non pas
un seul comme celui d'IBrowse...
Figure 2
Parmi les autres améliorations apportées dans cette version 2.88, j'ai noté un net progrès
quant à l'affichage des tables. Il n'est désormais plus nécessaire d'avoir un attribut WIDTH=100% pour que les tables utilisent
toute la dimension horizontale si nécessaire. Le résultat en est que la page de sommaire d'Amiga News utilisée jusqu'ici comme
étalon (figure 3) ne permet plus guère de distinguer Voyager et IBrowse, qui reste cependant la référence en matière de qualité
de représentation HTML. La gestion des témoins de connexion ("cookies") est également remarquable (figure 4).
Figure 3
Figure 4
En effet, l'ajustement des tailles relatives des colonnes dans les tables est encore très perfectible, de même que la gestion du
texte :
- Attributs d'alignement du texte perdus à l'intérieur de leur portée normale, suite à une balise <FONT ...>.
- Attributs de couleur demeurant actifs au-delà de leur portée normale.
- Police système (en dur, c'est-à-dire Topaz...) apparaissant lors de certaines utilisations de l'attribut SIZE.
Parmi les autres défauts de Voyager, que ne présente pas IBrowse, on peut remarquer :
- Un certain gaspillage de place verticale (plus d'espace perdu autour des tables, des titres, etc.).
- Une implémentation de la balise <META HTTP-EQUIV="REFRESH" ...> (une nouveauté pour Voyager) incompatible avec les cadres
(une nouvelle page est chargée à l'expiration du délai, plutôt qu'une sous-page).
- L'impossibilité d'exclure certaines adresses du cache, faculté permettant par exemple de ne pas encombrer ce dernier avec des
documents dont l'accès est de toute façon très rapide, sur un site local ou très proche (son propre fournisseur d'accès).
- L'impossibilité de sauvegarder les réglages à la demande (la sauvegarde se fait d'autorité au moment de quitter le logiciel).
IBrowse dans son sillage
IBrowse continue, lui aussi, d'évoluer. Peu de temps après la version 1.1 (c'est-à-dire 1.10, en fait), une version 1.11 a été
rendue disponible, afin de palier l'impossibilité d'imprimer quoi que ce soit. Au passage, IBrowse a bénéficié de quelques autres
corrections et améliorations :
- Correction pour le bouton "Stop" disparaissant inopinément.
- Correction pour l'ascenseur à qui il arrivait de se bloquer.
- Reconnaissance de la balise <BGSOUND ...> (qui permet de jouer un son en fond, pour peu que l'on ait le datatype
correspondant au type de fichier).
- Bulles d'aide au-dessus des images afin d'afficher le contenu d'un éventuel attribut "ALT" (figure 5).
- Menu contextuel au-dessus du bouton de retour en arrière, permettant de choisir la page où l'on retourne.
Figure 5
Attention cependant, cette mise à jour n'est actuellement disponible que pour les versions commerciales d'IBrowse. La dernière
version de démonstration est toujours la 1.02 (sans les cadres).
Vents prometteurs...
La société allemande Haage & Partner, éditrice de bon nombre de logiciels de qualité dont Storm C/C++ et ArtEffect, a annoncé début
mai qu'elle avait en projet une machine virtuelle Java, appelée Merapi pour l'instant.
Merapi est un interpréteur Java indépendant, avec un compilateur de code à la volée (JIT). Ça n'est pas le premier projet
de ce genre, mais il est à noter que Haage & Partner collabore avec Oliver Wagner pour que Voyager puisse utiliser Merapi
et interpréter ainsi le code Java des pages HTML qui en contiennent. Merapi est censé être disponible à la rentrée.
Toujours du côté de Java, on attend aussi le navigateur de Finale Developpements, du nom de Finale Web Cruiser, ainsi que la
machine virtuelle Java associée, répondant au doux nom de MOca. Finale Developpements édite également le lecteur de courrier
Voodoo (dont une version édulcorée fera partie du navigateur), le lecteur de forums New York (intégré au navigateur) et du
sous-système d'interface ClassAct (concurrent de MUI).
Pour ce qui est d'IBrowse, on annonce l'intégration de SSL, JavaScript (et non Java, pour l'instant), MPEG, QuickTime, AVI et VRML
(3D). Ces dernières extensions multimédias devraient tirer parti des capacités particulières des cartes graphiques (modules MPEG,
CyberVision64/3D etc.).
Il semble enfin qu'AWeb revienne dans la course. La nouvelle version 3 devrait refaire une partie de son retard en matière de
langage HTML (cadres, couleurs de fond dans les tables, etc.) et même être le premier navigateur Amiga à intégrer la technologie
de "server push Client pull", grâce à laquelle on ne recherche plus l'information sur le Web, mais on la laisse venir à soi
après s'être "abonné" à tel ou tel "canal".
Conclusion
Certes, les technologies du Web progressent très rapidement, et, surtout dans le domaine du multimédia, un certain nombre d'entre
elles sont inaccessibles à l'Amiga, surtout en raison de manque de moyens des maisons d'édition (Cf. RealAudio, RealVideo...).
Mais le progrès des navigateurs Amiga est lui aussi très important. C'est l'un des domaines logiciels les plus dynamiques pour
l'Amiga, et c'est bon signe compte tenu de l'enjeu. Souhaitons que Gateway 2000 fasse ce qu'il faut pour protéger les
investissements de ces éditeurs courageux.
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