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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Music Master
(Article écrit par Nicolas Fournel et extrait d'Amiga News - mars 1991)
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L'Amiga peut aussi bien se montrer initiateur (Music Master) que professionnel (présentation multimédia
des J.O. de 1996) ou pratique (Sound Oasis). Suivez le guide...
Ubi Soft fait son entrée dans le monde de la musique
Music Master est la première incursion de l'éditeur Ubi Soft dans le monde des utilitaires.
Ce premier produit est une station de travail musicale qui vous permettra aussi bien de
créer des séquences dans le style SoundTracker que de faire du traitement d'échantillon,
le tout avec une ergonomie à toute épreuve.
Music Master, c'est une boîte (superbement illustrée par notre confrère Pierre Bretagnolles),
avec à l'intèrieur deux disquettes (une pour les programmes, une pour les exemples), une
documentation, et une clé électronique à enfiler sur le port manette.
Commençons par la documentation, dont je n'ai malheureusement eu qu'une préversion (si si, ça
existe les bêta-tests de docs). Les concepts mis en oeuvre par le logiciel y sont clairement
définis, d'une part par une discussion des plus conviviales entre l'auteur et un utilisateur
fictif, d'autre part par des explications détaillées sur les phénomènes audios et les
algorithmes utilisés. C'est ainsi, par exemple, que les filtres numériques et autres égaliseurs
n'auront plus aucun secret pour vous.
La disquette programme contient une démo, un programme d'impression des partitions, un programme
pour activer/désactiver le filtre audio de l'Amiga, Music Master lui-même et enfin MMtools.
Ce dernier permet de récupérer des sons de provenances diverses (ST-replay, IFF) pour les convertir
au format de Music Master. En effet, le logiciel utilise des sons compressés jusqu'à 50% pour
économiser de la place sur disquette. MMtools contient également un analyseur de spectre et un générateur d'enveloppe.
Très agréable
Mais passons au programme principal, Music Master. Des écrans clairs et non surchargés (on en compte pas
moins de onze) et des commandes en français (même le nom des notes peut être affiché, au choix, en notation
française ou anglaise) en font un programme très agréable à utiliser. La boîte de requête de fichiers est
elle aussi bien faite, dommage cependant qu'il ne prenne pas en compte les périphériques logiques qui sont réellement présents
et qu'il ne permette pas de travailler en RAM: par exemple. Le logiciel est multitâche
et une jauge indique en permanence la mémoire disponible. Enfin, la palette est bien choisie, voilà
pour l'ergonomie.
En ce qui concerne la composition elle-même, Music Master reprend en gros le principe d'un SoundTracker
(sur quatre pistes), un écran permettant d'effectuer de nombreuses opérations de couper-coller très
facilement et un autre d'enregistrer en temps réel à partir du clavier de l'Amiga ou mieux, d'un clavier MIDI.
Il est dommage que lors d'une réécoute à partir de l'écran principal, la partition ne défile pas comme
dans SoundTracker (mais peut-être est-ce prévu dans la version définitive ?). De même, l'idée des
motifs rythmiques ("patterns") a disparu au profit de commandes de couper-coller si efficaces que les motifs
rythmiques en devenaient
obsolètes. Autre chose, il n'est pas possible d'affecter un effet à une note en particulier :
on peut trafiquer le son d'un instrument une fois pour toutes, mais pas une note particulière de la partition,
par exemple faire un portamento comme dans SoundTracker, c'est sans doute là le plus gros défaut de ce logiciel.
Le point fort : le retraitement des échantillons
Par contre, le point fort de Music Master, en plus de son ergonomie, est sa capacité à retraiter un échantillon,
et cela à travers six écrans riches en options. On citera un écran très complet de filtrage numérique, un
égaliseur graphique cinq bandes, un écran réservé au mixage de deux sons, la possibilité de créer des ondes
de base (sinusoïdales, carrées, définies par l'utilisateur...) et enfin une réverbération pour enjoliver un
peu tout cela.
Il faut savoir que si tout un écran est réservé au mixage ou à la réverbération, ce n'est pas pour rien, et
ces opérations sont particulièrement complètes et réussies : l'algorithme de réverbération prend en compte
des variables telles que le retard, le taux de réverbération, le taux d'injection, et la durée de la
destination (?). Le mixage, quant à lui, permet d'affecter aux deux sons des coefficients variables dans
le temps à l'aide d'une courbe, ainsi, on peut créer un instrument où le son n°1 est dominant au départ, puis
où le son n°2 s'impose, et où le son n°1 reprend finalement le dessus pour conclure.
Un écran "Extra" comporte tout ce qui n'a pas encore été "casé" ici ou là,
comme la transposition, la réorganisation de la mémoire, etc. Rajoutons enfin que tout ce qui est nécessaire
pour inclure des musiques composées sous Music Master dans vos programmes est fourni.
Fin de la piste
Music Master est également disponible sur Atari ST et PC et les fichiers des trois versions sont compatibles.
On notera que les versions PC et ST gèrent les cartes MVI6 qui donnent 16 voies.
Annoncé sur Amiga à 399 FF, Music Master dispose sûrement de plus de concurrents sur notre machine, mais gageons
que sa grande ergonomie, son côté initiateur et ses réelles possibilités de travail d'un son lui assureront un
succès mérité, malgré quelques faiblesses du côté séquenceur, qui risquent de laisser sceptiques les habitués
de SoundTracker, Noise Tracker et ProTracker.
Nom : Music Master.
Éditeur : Ubi Soft.
Genre : création musicale.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 399 FF.
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