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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Musical Enlightment 1.4
(Article écrit par Nicolas Fournel et extrait d'A-News (Amiga News) - novembre 1989)
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Ceci devrait être le premier logiciel de la société UGA (United Graphic Artists) qui nous vient tout droit de
l'autre pays du fromage (je précise pour les cancres en tyrosémiophilie qu'il s'agit des Pays-Bas), société plus
connue dans les milieux du domaine public.
Il devrait nous arriver avec une jolie doc dans la langue de Molière,
chose que je n'ai pas eu la chance de recevoir (même pas en anglais...). D'ailleurs, je n'ai pas eu droit non plus
à l'option de sauvegarde, ce qui est sûrement mieux pour vous car sinon je serais encore en train de faire
"tralalahoupette" en stéréo tellement ce logiciel est archi chtunga comme dirait une chose velue bien connue de nos
lecteurs.
Présentation
Musical Enlightment est le digne représentant de l'après-SoundTracker, cette vague de programmes audio
qui exploitent uniquement la puce sonore interne - pas de câbles MIDI partout - mais qui commencent à être
très complets.
En effet, dans Musical Enlightment vous pourrez travailler sur vos échantillons, en faire des instruments en leur
appliquant des enveloppes, rajouter des effets créés de A à Z et faire avec tout ça le tube de l'été.
Qui a dit que le concept de "Workstation" était réservé aux gros synthétiseurs ? (hein, qui ?)
Au début était le "sample"...
Le logiciel vous propose quatre écrans de travail différents, bourrés de gadgets, de graphes, de tableaux et de menus :
Songs, Instruments, Effects et Samples.
Samples est une véritable chambre de torture pour vos échantillons. Vous disposez des formes d'ondes
fondamentales, c'est-à-dire sinusoïde, carré, triangle, dents de scie dans les deux sens (en VO "ramp up" et "ramp down")
mais vous pouvez bien sûr charger vos propres numérisations.
Un bon point, on peut travailler avec des instruments bruts ou au format 8SVX (concrètement, vous pouvez repiquer les
instruments de SoundTracker et de SoundFx). Au menu, les classiques fonctions "compress" et "extend" bien sûr, mais
aussi "harmonies" qui vous permet de vous prendre pour Fourier, "multiply" qui... multiplie (les oscillations) et
"amplitude" avec laquelle on peut réduire l'amplitude positive, négative, ou bien les deux.
Point très intéressant, vous pouvez définir sur votre échantillon les zones de "attack de sustain" et de "release"
et travailler dessus séparément ou sur tout l'échantillon à la fois. De plus, aucune option d'édition n'a été oubliée
et tout cela est rendu en cinémascope sur un écran 450 pixels coins carrés. Rajoutez enfin la possibilité de jouer
l'échantillon à n'importe quel volume ou fréquence, le mode "edit by hand" qui sert rarement, à part pour éviter les
"plocks" de début et de fin d'échantillon, un "disconnect point" pour y voir plus clair, etc.
Instrument. On avait le timbre, voici l'enveloppe. Cette enveloppe, vous pouvez la créer à votre convenance
grâce à un astucieux jeu de glissières (trois jeux de deux glissières orthogonales : une pour "l'attack",
une pour le "sustain" une pour le "release", le tout fidèlement restitué par un graphique) et
l'appliquer à un échantillon.
Vous obtenez ainsi votre instrument (32 par morceau au maximum), auquel vous pouvez associer plusieurs effets,
un volume. Plusieurs options sont disponibles pour charger des instruments en mémoire : chargement automatique de
tous les instruments d'un "song", d'un instrument unique sélectionné, etc.
Effects. Un peu de magie... Justement, les effets, on y vient. Vous pouvez créer votre LFO
(15 différents au maximum) comme bon vous semble et de nombreuses fonctions de l'écran "Samples" sont là aussi :
vous avez le choix entre les mêmes formes d'ondes, et vous pouvez travailler ici aussi sur les harmoniques,
augmenter ou réduire l'amplitude, etc. et même un mode "edit by hand" est disponible.
L'arpegiato est également entièrement redéfinissable : un clavier (musical) apparaît alors à l'écran et on a de plus
accès à la table hexadécimale qui définit cet arpegiato. Le travail des échantillons, de l'enveloppe et des effets
devrait donner naissance à des oeuvres plus originales que celles proposées par SoundTracker ou SoundFx qui
commencent à sentir sérieusement le réchauffé.
Songs. Et avec tout ça, qu'est-ce que je fais ? Hein ? Je tricote peut-être ?
Non, tout faux. Je fais le prochain "hit" du Top 50 (bof, quoique... vaut peut-être mieux tricoter). L'écran "Songs"
change un peu par rapport à celui des Soundxxxxxx car ici ce n'est plus une mais deux grilles que l'on a à
l'écran : normal dit-il puisqu'il y a plus d'informations. La première indique la disposition des motifs
rythmiques ("patterns", mais pour chaque voix et non plus pour l'ensemble) et la seconde fait un zoom sur un
motif rythmique donné pour chaque note,
vous avez la hauteur, l'instrument, le volume (enfin !), l'effet... Je passe sur les options d'édition, qui sont très
complètes, le filtre passe bas ("low-pass filter"), etc.
Dernière note
Rajoutez à tout cela la possibilité de faire un "help" parfois bien utile et d'accéder aux principales fonctions
directement par le clavier, sans oublier une démo saisissante... une seule conclusion s'impose : achetez-le !
Adresse de l'éditeur : United Graphic Artists Software, Ron Fonteine, Crosestein 33-14, 3704 NM Zeist, Holland,
tél : 3404-52987.
Nom : Musical Enlightment 1.4.
Éditeur : United Graphic Artists.
Genre : création audio.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
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